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Poésie néo-classique
Myo : La fraîcheur d'un matin
 Publié le 08/04/21  -  15 commentaires  -  765 caractères  -  535 lectures    Autres textes du même auteur

Dans l'aube à peine née.


La fraîcheur d'un matin



Des brumes en flocons, dans l’aube à peine née,
Blanchissent la campagne au ras de l’herbe en fleurs ;
Sous le poids de la nuit, par quelques derniers pleurs,
S’égouttent les feuillus d’une branche inclinée.

La fraîcheur de l’instant, d’effluve jasminée,
M’enserre lentement de ses airs enjôleurs
Puis réveille le feu de ces vieilles douleurs
Qui prennent pour abris mon âme chagrinée.

Pourtant tout est paisible au nid des tendres verts
Et la nature chante au souffle de mes vers
Comme le fait souvent mon rêve saltimbanque.

Mais tout ce qui s’éveille, au rythme du matin,
N’efface pas l’écho d’une voix au lointain
Qui s’étire et se perd. Déjà, vos mots me manquent.


 
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   Cristale   
20/3/2021
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Un joli poème tout de brume, de fraîcheur, de senteur.
J'aime beaucoup cette ambiance fleurie sur fond de nostalgie :

"Puis réveille le feu de ces vieilles douleurs
Qui prennent pour abris mon âme chagrinée."

Attention quand même à la redondance des "au" : 4 se suivant sur les tercets qui, s'ils sont utiles pour les élisions, présentent une faiblesse de vocabulaire que la forme sonnet ne mérite pas.

Les rimes "saltimbanque" et "manquent" ne sont pas valables en classique.

Mais j'encourage l'auteur à persévérer dans sa quête, me semble-t-il, de la belle poésie parce que la poésie imprègne ses vers joliment.

Cristale
en E.L.

   Anonyme   
24/3/2021
 a aimé ce texte 
Un peu
À mon avis, ce poème est obéré par des facilités qui m'empêchent, moi lectrice, de prendre mon essor et de m'envoler
Par-delà les confins des sphères étoilées (Charles Baudelaire, "Élévation")

Je pense notamment aux rimes en "née" des quatrains ; la terminaison en "é" est sans doute la plus courante de la langue française. J'admets qu'ici ça se corse, puisque vous avez deux contraintes supplémentaires : féminin + console d'appui "n", mais rien à faire, cette rime me donne une impression de banalité, de monotonie, d'autant que vous la servez uniquement par des qualificatifs (adjectifs ou participes passés).
Et puis le propos... L'aube, la brume, la présence à la rime de fleurs/pleurs/douleurs (vieilles les douleurs, hein, un peu de nostalgie ça complète), l'âme, la séparation, la nature qui chante, matin = éveil, les inévitables vers et le rêve saltimbanque du poète ou de la poétesse, tant de clichés ! Je me croirais à une soirée diapos.

Cela dit, je salue la fluidité des vers qui m'a décidée à commenter ; le revers de cette fluidité étant selon moi un déficit de relief, sauf dans la rime saltimbanque/manquent qui, je pense, n'est pas "classique" mais apparaît au moins peu banale.

   Miguel   
25/3/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Un beau sonnet néoclassique plein de charme et de sensibilité. L'heure matinale amène le "déjà" de la fin. Les vers mélodieux et souples créent une sensation de paix, de bien-être, que le manque et la solitude de la fin viennent nier dans cette belle chute.

   inconnu1   
28/3/2021
 a aimé ce texte 
Passionnément ↑
RESPECT. C'est le premier mot qui me vient. Dès le premier vers, on est dans l'ambiance. "Des brumes en flocon, dans l'aube à peine née..." La première strophe pose l'ambiance romantique. Comme un long plan de caméra. Et là tout le génie de la poésie qui sait trouver les images qui transportent (blanchissent la campagne ... du Victor Hugo... au ras de l'herbe en fleurs ; S'égoutent les feuillus d'une branche inclinée...). Je m'arrête là car pour moi cette première strophe fait partie de l'anthologie de la poésie française.

Seul petit bémol: a t-on le droit de faire rimer saltimbanque et manquent en classique.

Bien à vous. Inconnu1 jaloux que Calliope ne vienne pas me susurrer de tels mots pfff

   papipoete   
8/4/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup
bonjour Myo
Je viens à peine de vous quitter, et la nature sous la brume ne m'aide pas ; j'ai froid loin de vos bras ! Tout est paisible pourtant, sauf dans mon coeur qui bat la chamade. Peu à peu je ne discerne plus votre voix, je n'entends même plus ces mots de la nuit...
NB je songe à un train qui s'éloigne du quai des " au-revoir ", ou d'un " adieu " laissant deux amants désapointés de se quitter " et j'entends siffler le train... "
Je remarque le vouvoiement utilisé pour parler de l'aimé, comme je le soulignai sous un texte de Cristale, comme " parapet " anti-hiatus."
la tristesse de l'héroïne se mêle à celle de la campagne, en particulier à la première strophe, de bien poétique façon.
pourquoi pas la forme " classique " ?

   Lebarde   
8/4/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Bonjour Myo

Joli sonnet tout en douceur, à l’atmosphère vaporeuse et délicate où domine le pastel du matin qui éveille la nature et se fait l’écho de doux sentiments que l’auteure n’arrive pas à oublier.
Belle écriture, beau poème comme je les aime.

Dommage pour cette rime fautive.

Bravo et merci.

Lebarde

   Anonyme   
8/4/2021
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour

Joli sonnet néo, j'aime bien les brumes en flocons mais moins
l'herbe en fleurs que je ne saisis pas bien.
Beau second quatrain même si je le trouve quelque peu "fabriqué".
Oui, il faudrait revoir un peu les tercets pour essayer d'évacuer
tout ces "au" qui gâchent la beauté présente et la fluidité.

Un ensemble qui coule bien et qui se lit avec plaisir même si
je pense qu'il peut être amélioré par endroits.

   Provencao   
8/4/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Myo, j'aime tout particulièrement le fin, l'éthéré et le nébuleux de cette fraicheur du matin qui signale le subtil de votre poésie au seuil du nébuleux, où la pensée déductive trébuche en déchiffrant, s’ouvre un chemin au paisible et qui supplie l’initiation.

L’initiation au paisible s'ouvre à la contemplation: " Des brumes en flocons, dans l’aube à peine née,
Blanchissent la campagne au ras de l’herbe en fleurs ;
Sous le poids de la nuit, par quelques derniers pleurs,
S’égouttent les feuillus d’une branche inclinée."
Belle émotion, profondément recueillie…

Au plaisir de vous lire
Cordialement

   raaide   
8/4/2021
 a aimé ce texte 
Bien ↑
De belles tournures, l'auteur maîtrise assez clairement la simplicité (en tout cas il a conscience de son importance) et l'on sent que le poème a été travaillé. J'ai particulièrement aimé le second quatrain qui est la strophe la plus réussie du texte ; les « Vieilles douleurs Qui prennent pour abris mon âme chagrinée », c'est joliment dit.

Ce qui est dommage en revanche, c'est que le langage et le ton employés donnent une grande impression d'emprunté, de déjà fait. Non pas tant dans le thème – en soi même les thématiques les plus récurrentes peuvent être dites d'une façon à la fois belle et innovante – mais dans la manière de l'aborder. Malheureusement ce n'est même pas un pastiche d'un style ou auteur en particulier, juste un déjà-vu. Oui, c'est dommage car l'auteur a clairement travaillé le texte et il semble avoir un vocabulaire assez développé.
Les tercets sont assez décevants, je pense qu'on pouvait y passer plus de temps pour qu'ils soient plus marquants, de sorte qu'ils « accomplissent » le poème. Ici, on a envie de relire le second quatrain.

Il est clair qu'il y a un réel potentiel d'écrire des choses vraiment touchantes, continuez sur cette voie!

Bien à vous

   Quidonc   
8/4/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Myo,
En poésie comme dans tout le reste, je ne me pose pas beaucoup de question. J'aime ou je n'aime pas sans me demander pourquoi. En l'occurrence ici j'aime. Je ressens la fraîcheur d'un matin dans l'absence d'un être aimé. Une perte trop fraîche et encore douloureuse.
Merci pour ce partage.

   pieralun   
8/4/2021
Bonjour Myo,

De la musique avant toutes choses disant Verlaine, mais pas au prix d’une telle préciosité.
Pardon, ce n’est que mon avis, mais la joliesse à tout prix et partout gêne la poésie:, les brumes en flocons, la campagne, l’herbe, les fleurs, les pleurs, les feuillus, l’effluve jasminee....e.t.c et je ne fais que terminer le premier quatrain.
Je pense que la poésie ne se décrète pas, elle se suggère.
Écrire de la poésie n’est que le résultat des émotions crées chez le lecteur, on ne fait pas de la poésie, vous comprenez...
Je ne mets aucunement en doute votre talent, votre capacité à écrire, mais essayez de simplifier votre propos, oubliez que vous écrivez un poème et mettez y votre cœur sans forcément l’étouffer dans un cadre bucolique.

   Luz   
9/4/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Bonjour Myo,

C'est vraiment un très beau poème.
Les deux premiers vers sont emplis de tendre poésie ainsi que les 2 tercets.
"Des brumes en flocons, dans l’aube à peine née" / "au nid des tendres verts" : superbe !
Bravo et merci !

Luz

   RomainT   
9/4/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Beau sonnet dans l´ensemble réussi selon moi...

Ce que je préfère est la mise en abime, judicieusement exprimé dans le 1er tercet "pourtant", de la dualité entre un intérieur mélancolique et une nature extérieure pourtant douce. C´est un beau sujet capté de la mélancolie.

Tous les verts fonctionnent,; j´ai cependant moins apprécié "Saltimbanque", qui selon moi détonne avec le vocabulaire bucolique du poème et la construction de la dernière phrase qui coupe une peu le rythme je trouve.

Très beau, bravo!

   Ioledane   
10/4/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Une atmosphère douce et nostalgique, pour dépeindre l'absence qui empêche de pleinement savourer les beautés offertes par la nature, écrin de ce poème.

L'écriture est fluide, gracieuse. J'aime particulièrement le dernier tercet, qui évoque l'éloignement de l'être aimé par le biais de sa voix qui s'estompe, dans un vouvoiement plein d'élégance.

Je regrette juste les "vieilles douleurs", un peu trop prosaïques à mon goût. Et je me suis demandé pourquoi "abris" était au pluriel, puisqu'il s'agit de l'âme ?

   Myo   
13/4/2021


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