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Chansons et Slams
noyan : Phobie sociale
 Publié le 28/05/10  -  10 commentaires  -  1185 caractères  -  236 lectures    Autres textes du même auteur

L'anonymat du quotidien
Est rassurant comme un dimanche.


Phobie sociale



La peur nous pousse et nous retranche
Dans la prison qui nous contient.
L'anonymat du quotidien
Est rassurant comme un dimanche.

Ne pas parler aux inconnus,
Ne pas parler aux étrangers,
Il ne faut pas les déranger,
Nous t'avions pourtant prévenu.

Nous sommes des gens civilisés
Alors nous vivons en silence
Sous la cloison de l'ignorance
Par le mutisme banalisé.

La fine paroi de nos vies
N'est pas opaque aux assaillants,
Mais elle se bloque en bégayant
De viles excuses à mon avis.

Quand le climat se fait amer
Nous relâchons nos remontrances
Comme de vaines pénitences
Sur l'abstraction de nos chimères.

Nous partons pour mieux revenir
En quittant la monotonie,
Rompons enfin avec l'ennui
D'une triste vie sans devenir.

Je ne veux plus vous décevoir,
Vous ne me reverrez jamais
C'est du moins ce que j'affirmais
Lorsque j'étais venu vous voir.

Par l'artifice de nos songes
Nous pensons bien nous en sortir,
Nous faisons de nous des martyrs
Formulant de savants mensonges.


 
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   Anonyme   
15/5/2010
 a aimé ce texte 
Pas ↑
Ce texte est à mon sens un ramassis de lieux communs.
Le genre de slogans écrits sur les tables au lycée dans les moments de désœuvrement.
Rien de nouveau ici que je ne savais où me doutais déjà.

Un vers que j'ai aimé : "rassurant comme un dimanche".
L'idée me parle.

Et aussi l'avant dernière strophe. C'est simple, mais celle là me parle encore plus. Je dirais même que c'est le seul moment fort (pour moi) du poème. Il fallait le dire. (je parle de la strophe en elle même.
Car on sent véritablement un regret malgré la volonté de partir.
Ce sont des vers tout aussi simples mais aussi percutants que j'aurais aimé lire dans ce poème.
Après ça regarde chacun. Cette strophe par ex ne parlera peut-être pas à un autre.

   Maëlle   
18/5/2010
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
J'apprécie le rythme de ce texte, je l'imagine bien chanté. Un seul bémol: j'aurais mis un refrain.

   LeopoldPartisan   
19/5/2010
 a aimé ce texte 
Un peu
C'est finalement la phrase d'accorche que pour l'ensemble du texte, j'ai trouvé la plus convainquante, tant sa formulation et excellente. Par contre je suis moins convaincu par le reste du texte dont bien sûr en ce qui me concerne, j'approuve l'idée. C'est la forme qui me gène un peu dans sa manière peu originale d'être formulée. Je sais qu'il faut parfois appeller un chat un chat, une b... une b.... mais c'est déjà tellement entendu que finalement j'ai du m'y reprendre à plusieurs fois pour arriver au bout. Bien sûr qu'il faut continuer dans cette voie et sur ces thèmes s'ils donne l'envie de s'exprimer, mais avec style et originalité. Je suis certain avec ce super début, l'auteur y arrivera.

   Raoul   
20/5/2010
 a aimé ce texte 
Beaucoup
C’est enlevé, rythmé et véritablement déclamatoire. J’aime!
C’est riche, foisonnant, bien vu, pas manichéen -bien qu'un brin trop généraliste à mon goût- et bien exprimé.
Un bon Slam (même si je ne suis pas expert)!

Juste… Si je peux me permettre… :
Pour moi, manque un “plus” au vers 26, et, j’aurais volontiers vu clore ce texte par la strophe 4 en refrain.
Une bonne lecture. Merci ;-)

edit:
Le titre n'est pas à la hauteur du texte lui même.

   Lunastrelle   
21/5/2010
 a aimé ce texte 
Bien ↑
J'aime bien le texte, ainsi que le rythme... Mis à part certaines rimes qui me dérangent un peu, comme "Monotonie/ennui", "remontrances/pénitences", "inconnus/prévenus".
J'ai du mal avec un vers aussi:"Nous t'avions pourtant prévenu".
Je me suis beaucoup reconnue dedans, ce sont des actions et des pensées que beaucoup partagent, je suppose... Mais vous avez su les mettre en relief avec simplicité, et musicalité.
Le titre l'illustre très bien, parfois on en vient à se demander ce qu'est la normalité... C'est à dire est-ce répugner à être vrai au contact des autres?

   Anonyme   
28/5/2010
 a aimé ce texte 
Bien
Un peu banal quant à la réflexion menée mais sympathique tout de même. fera une bonne chanson parce que de toute façon, la plupart du temps, on écoute pas les paroles :rire2:. Reste à nous proposer la musique.

   bulle   
28/5/2010
 a aimé ce texte 
Bien
C'est une chanson, et à ce titre, elle dit ce qu'elle a à dire, simplement, sans besoin de se torturer les méninges..
Une chanson n'a pas à se comparer à un poème plus fouillé, à mon sens..

Je l'aime bien pour ma part, le rythme est soutenu, la ligne musicale bien en place, et les mots s'entendent bien..

Il y manquerait juste un petit refrain, un leitmotiv marquant, ou un pont pour appuyer l'ensemble, mais je l'apprécie tout de même sans cela..

   brabant   
1/6/2010
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour Noyan,

Ecriture que je qualifierais de sûre et de sereine. Il doit être difficile de vous prendre en défaut dans ce domaine.
Vous décrivez une famille du milieu, sans joie ni véritable ennui dont les protagonistes semblent se confondre avec le papier peint du salon, dont le cocon protecteur reste cependant transparent. Voile de gaze, non pas de soie !
S'il y a médiocrité de la vie il n'a pas de méchanceté. Cette famille est simplement médiane, neutre.
On dit que chaque façade cache un secret inavouable, qu'il y a partout des cadavres cachés dans les placards; ça n'est pas le cas ici.
On étouffe sans étouffer, on parle peu ou à voix basse, on n'innove surtout pas. Oserais-je dire qu'il s'agit d'une famille ordinaire ? à la médiocrité ordinaire... Un cocon aux vies avortées, mais aux vies quand même.
Le mieux y serait peut-être comme souvent l'ennemi du bien.
La strophe que je préfère, après la première qui est un petit chef-d'oeuvre, est la quatrième:
"La fine paroi de nos vies
N'est pas opaque aux assaillants,
Mais elle se bloque en bégayant
De viles excuses à mon avis."
Moi-aussi, il m'arrive souvent de barricader ma porte ! Comme beaucoup d'autres probablement. Heureusement il reste la littérature. Fut-ce t'elle parfois celle de l'ennui; mais l'ennui des autres n'est déjà plus de l'ennui.

Ecriture, ton bien adaptés au sujet.

   Chene   
6/6/2010
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour

Après plusieurs lectures de ce texte de chanson (ça n'a à mon avis, rien à voir avec un slam), ce qui a retenu mon attention c'est la variabilité des appuis rythmiques. Je m'explique : si certes la métrique est en octosyllabes "contemporains" et respectée tout au long du texte, il n'en demeure pas moins que sa rythmique interne n'est pas régulière : l'essentiel des vers est bâti sur un phrasé en 4/4, mais accroche sur quelques uns bâtis en 5/3 ou en 3/5 de façon assez aléatoire, ce qui induit des sauts de sens et de rythme préjudiciables, surtout si on imagine à l'appui de ces "paroles" une mélodie : il n'y a rien de plus mathématique que les mesures musicales. Et, une façon de traduire un changement de rythme musical passe, entre autres, par ces "rebonds" rythmiques internes. Enfin, pour ce que je peux connaître en amateur titillant à mes heures la composition musicale.

En revanche, l'appui de la qualité des rimes est un des atouts de ce texte.
Il y manque peut-être un refrain...

Quant au fond, s'il ne fait pas montre d'une originalité débordante, ce texte a le mérite d'un phrasé qui se tient et d'être cohérent avec le thème traité.

Mon ressenti est plutôt positif (à part pour son titre que je ne trouve pas très porteur).
Bonne continuation et au plaisir d'une autre lecture.
Chene

   Lariviere   
8/6/2010
Un texte un peu trop sage dans son contenant pour me séduire véritablement. Le thème abordé aurait peut être mérité d'être plus fouillé. Mais l'écriture est à mes yeux et oreilles, prometteuse. J'ai aimé les consonances et la musicalité (hormis le dernier vers du deuxième quatrain), même un peu trop sage de tous ces vers. Comme texte d'une chanson, ce poème serait peut être plaisant. J'ai particulièrement aimé l'embrassement phonétiquement rêche du cinquième quatrain. Ce cinquième quatrain, aussi bien sur la forme que sur le fond me semble le plus abouti sur ce poème. C'est un bon exemple de ce que j'aurais aimé retrouver sur l'ensemble.

La colère minimum et les possibilités d'écritures sont à mon avis présentes. La révolte et le fond peuvent peut être gagner à être approfondi et mieux canaliser, afin d'aboutir à un texte poétique suffisamment esthétique ou singulier pour subsister à la lecture.

Bonne continuation !


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