La nuit tremble de voir mourir le jour.
Il y a une mer ou deux c'est selon les saisons.
Les heures dansent
ou se prosternent aveuglées,
car le soleil est un vin d'été.
J'ai souillé de ma vie ces lieux seuls et fiers.
Je suis venu et j'ai enlacé les feuilles comme si elles étaient mes muses.

aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa*

Le café est plus doux que ton silence.
Je t'aurais fait me lire,
ou écrire de tes mains longues et froides.
Si seulement tu n'avais pas la dureté des statues.
Si seulement tu liais à tes cheveux bruns
les nuits tissées de mon humour.
Ta beauté me gâche les sourires des lunes et des vagues.

aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa*

Et le monde violent,
et son œil rouge que l'horizon en feu s'acharne à crever.

aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa*

Entre deux îles.
Entre deux ivresses.
Je dérive porté par des ailes heureuses.
Je retombe.
Je doute.
Ai-je existé dans ces moments ?
Ici tout est trop lourd, trop certain pour être la vie.

aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa*

Danse !
Danse autour du temps que nous nions.
Je voudrais m'entendre dans le miaulement de ta fraîcheur.
Je voudrais disperser tes cheveux bruns.
Tu n'as que mes mots pour parler,
je n'ai que ta bouche pour partir.
Si impuissants.
Alors brûlons nos corps avant qu'ils ne flétrissent.
Consumons-nous,
peut-être que je serais l'été,
et toi un long baiser.
Consumons-nous.
Vite.
Avant…