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A2L9
27/9/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Un poème simple mais très chantant par la reprise des derniers mots pour le vers du quatrain suivant, par la reprise de "Elle est blanche" dans les trois premiers puis "Blanche n'est plus ma page".
J'aime un peu moins l'arrivée de la vague et de la houle, "mes mots de cage". Au final, j'ai apprécié cette lecture. |
Cyrill
4/10/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Fantomatique par le lexique, obsédant par les reprises. La forme est originale et colle au propos.
Un poème simple en apparence, mais vraiment puissant par ce qu’il dégage d’émotions et d’images. Par quel mystère la page blanche n’est plus, effleurée par le verbe et les vers ? Pas de réponse, juste l’exposition du processus, c'est convainquant... Mis à part les deux derniers vers, qui me semblent fermer le poème sur lui-même, un peu comme une fin de non recevoir, un peu trop scolaire. |
Ornicar
4/10/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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L'angoisse de la page blanche est-elle un "trouble de la plume" comme il est dit en avertissement ? Un T.O.C, un trouble obsessionnel du comportement ?
Je n'en sais rien mais autant pour la forme que pour le fond, j'ai trouvé ce poème réussi et maîtrisé : les répétitions et reprises illustrent la quête obsédante et un peu désespérée - mais pas vaine - de l'inspiration. L'ensemble reste léger et digeste. Sans doute, faut-il y voir l'effet des hexasyllabes. La page est personnifiée et même un peu plus, érotisée presque, puisque le narrateur semble entretenir avec cette confidente du moment, une relation charnelle autant qu'épistolaire : elle "attend", elle est "tendre", prête à s'offrir à la générosité de sa plume, j'imagine. L'auteur a su également s'emparer - avec modération cependant - d'expressions toutes faites pour en jouer et jouer avec nous : "Et toujours à la page" ; plus loin encore : "elle est vierge". Bref, cultivant l'entre-deux, le double registre, l'ambigüité de la langue, cette miniature est du genre inspiré pour dire et raconter... le manque d'inspiration. Ce n'était pas gagné d'avance et ce n'est pas le moindre des paradoxes de ce poème. Conclusion provisoire de mes modestes élucubrations que je prends plaisir à partager avec vous, ami(e)s poètes et poétesses ? Ecrire est un acte d'amour ! Je vous aurais prévenu(e)s... Infime réserve pour l'avant dernier vers ("Sortent mes mots de cage") qui me semble sonner un peu dur à l'oreille et que j'aurais peut-être écrit autrement. |
Provencao
15/10/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Bonjour Passant75,
Intéressante poésie offrant une belle leçon d'honnêteté et de motricité. "Elle est sage, elle est vierge Alors que je gamberge, Que je cherche mes vers, Elle est blanche, un désert." Quatrain avec ma préférence où l'émotion se voit dépouillée de ses lambeaux féeriques pour être ramenée à la forme simple et ordinaire de la pensée. J'aime cette pensée en vos vers perçant la pensée qui surprend, qui illumine et qui transporte... Au plaisir de vous lire, Cordialement |
papipoete
15/10/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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bonjour Passant75
Elle est là, blanche à m'attendre, vierge de mots, tentatrice sage qui me fait de l'oeil...la page de ce jour, alors que mon inspiration ne se bouscule pas au portillon. NB voilà bien une manière de parler à celle, qui portera mon humeur, mes images, que seul un poète peut emprunter au langage ! Par moments, on a l'impression d'une " maîtresse " prête à séduire, mais l'amant ne sachant pas comment faire... personnellement, lorsque je prend ma plume, ma feuille n'attend guère... la dernière strophe a ma préférence, que ces hexasyllabes écrivent tendrement |
Vadim
15/10/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Bonjour Passant75,
Ha ! La page blanche !! Elle n'est pas tant que ça une hantise en vérité, tout auteur ayant un minimum de vécu littéraire sait que l'inspiration est cyclique. Vous le premier. Un poème "trouve-tout", d'abord les rimes, les images aussi, encore une conclusion qui clos le poème de la bonne manière. Cette pièce ne paie pas de mine, comme cela arrive de temps à autres sur Oniris, mais, comme toujours chez les Oniriens, il est bien plus profond que la partie en surface, il recèle du vrai, la prise de tête à raccrocher la plume, ou le trait, au tioutiou ; et la libération des mots : "sortent mes mots de cage". Un poème à la précise composition, trouvant un écho chez moi. La page blanche on connait tous. Merci du partage, excellente journée à vous. |
Robot
15/10/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Il arrive trés souvent que le manque d'inspiration inspire.
C'est le cas pour ce texte dont la composition originale, avec ces reprises des derniers mots de chaque strophe qui justement démontre cette recherche de l'inspiration qui a du mal à émerger. Puis le poète est libéré quand "blanche n'est plus la page". |
Boutet
15/10/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Une bonne variation sur le syndrome de la page blanche qui guette tout un chacun.
J'aime bien ces reprise de vers. |
Eskisse
15/10/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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L'obsession de remplir la page est très bien et implicitement rendue par les reprises de mots dans les cogitations du locuteur. Une opposition entre un quête et l'état désespérément vide de la page.
Seul bémol, pour moi, je trouve le dernier quatrain un peu trop sage sur le ton pour dire le surgissement de l'écriture. |
Bodelere
15/10/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Réussir avec des mots simples une variation méthodique, intelligente et poétique
...C’est fort Donc, je salut le travail bien fait et le talent aussi |