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Chansons et Slams
Pimpette : Je larmiche en moi-même…
 Publié le 16/07/14  -  30 commentaires  -  1116 caractères  -  624 lectures    Autres textes du même auteur

Paroles concoctées en collaboration Pimpette-Leni.


Je larmiche en moi-même…



Je larmiche en moi-même
Le marin est parti
Parti aux quarantièmes
En me disant tant pis
Et mon cœur est en perce
Pour la première fois
Et mon cœur pleure à verse
Sur la marine en bois

Nos larmes étaient de joie
Je voudrais qu’il en rêve
Comme moi
Nos larmes étaient de joie
Je voudrais qu’il en crève
Comme moi

J’étais riche de nous
Je suis pauvre de moi
Et puis merde après tout
À la marine en bois
Tous nos éclats de rire
Je les dépose au clou
J’ajoute pour le plaisir
Nos baisers vent debout

Nos larmes étaient de joie
Je voudrais qu’il en rêve
Comme moi
Nos larmes étaient de joie
Je voudrais qu’il en crève
Comme moi

Je ne gard’ pas rancune
Cela ne mène à rien
À chacun sa chacune
C’est selon le chemin
Parfois je prends le large
Oh je ne vais pas loin
Parfois je prends le large
Jusqu’à je m’en souviens

Nos larmes étaient de joie
Je voudrais qu’il en rêve
Comme moi




 
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   chVlu   
16/7/2014
 a aimé ce texte 
Beaucoup
belle ritournelle pour cette crise dite de la quaran-t'haine; les vagues déferlent naturellement. Les mot sonnent justes à en regretter de ne pas gouter d'une version mise en musique.

   Arielle   
16/7/2014
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Quel dommage de ne pas avoir un peu de musique sur cette larmichette à la Pimpette !
C'est comme si on avait oublié la ciboulette dans la recette ...

"J’étais riche de nous
Je suis pauvre de moi"
Jolie trouvaille, matelot ! de même que les" baisers vent debout"

   Anonyme   
17/7/2014
Bonjour Pimpette
Avec cette très jolie chanson, tu largues les amarres et ne crains plus d'affronter, ni les rigueurs de la métrique, ni les pièges de la rime.
Bienvenue au club (nautique)

Le premier vers, qui sert aussi de titre, est une trouvaille.
Je dirai même plus, une pépite aigre-douce.

Le propos reprend le thème éternel de la femme de marin, qu'elle soit Pénélope ou Fanny, dans la veine des chansons réalistes. Un genre que j'apprécie vivement, au premier comme au second degré.

"J’étais riche de nous
Je suis pauvre de moi
Et puis merde après tout
À la marine en bois"

Ce quatrain résume parfaitement cette chanson à laquelle je souhaite d'entrer dans le répertoire.
Manque plus qu'une mélodie du même tonneau.

Merci Pimpette, un grand bravo pour ces paroles où l'on découvre une nouvelle facette à ton talent. La plus belle à mon goût.

edit :
Je n'avais pas lu l'incipit.
On sent en effet dans ces paroles la patte talentueuse de Leni
Je n'en tire que plus bas mon chapeau.
En effet, outre ses qualités propres, ce poème offre l'intérêt d'être écrit à quatre mains.
Ça donne des idées...

   Anonyme   
16/7/2014
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Bonjour Pimpette,

Pour l’instant les paroles me disent la chanson de la vie comme tu sais si bien la mettre en mots. Je suis certaine que la musique de Leni va lui aller comme un gant. C’est quand/comment qu’on l’écoute ?

Le titre « je larmiche en moi-même » qui se la joue bourru par pudeur, le « Parfois je prends le large jusqu’à je m’en souviens » et le couplet :
« J’étais riche de nous
Je suis pauvre de moi
Et puis merde après tout
À la marine en bois"
Sont de toute beauté dans leur profondeur des sentiments malmenés.

Alors, oui, il me tarde d’écouter votre duo pour larmicher en moi-même.

Au fait, j’aimerais savoir pourquoi je n’ai pas eu ce texte dans mon espace lecture. Quelqu’un le sait ?

Merci Aglaé d'être partout toi-même

Cat

   Robot   
16/7/2014
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
"Parfois je prends le large
Jusqu’à je m’en souviens"
Cela "parait", paraît seulement d'une écriture tellement simple et pourtant quelle belle sonorité, une expressivité émouvante.
Ce poème est un peu comme une valse lente qui chavire et nous entraîne à la poursuite d'une nostalgie teintée d'un peu d'amertume même s'il n'y a pas de rancune. Tout est tellement bien exprimé. mais quel beau final:
"Je ne gard’ pas rancune
Cela ne mène à rien
À chacun sa chacune
C’est selon le chemin
Parfois je prends le large
Oh je ne vais pas loin
Parfois je prends le large
Jusqu’à je m’en souviens"

   Vincent   
16/7/2014
 a aimé ce texte 
Beaucoup
j'aime beaucoup ce texte

mais il me semble trop proche de l'écriture de Léni

mais comme j'adore toutes les trouvailles qui y sont écrites

comme déjà le titre

et que le cœur en perce est une redite je vais mettre très bien

   Sylvain84   
16/7/2014
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Je ne connaissais pas ce verbe "larmicher", mais il colle tout à fait au texte empreint de nostalgie. Il contient des formules accrocheuses et bien tournées comme le refrain de ce slam.
Merci Pimpette pour ce partage.

   Pepito   
16/7/2014
Que ça déferle, que ça mugisse, que le vent l'emporte au diable ce pas malin marin ...
Qu'il faut être bête, pour laisser une Pimpette au moindre appel de mouette ?
Quand les vents tourneront, nous nous en allerons !

C'est mimi tout plein !

Pepito

   Anonyme   
16/7/2014
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Pimpette... J'ai bien aimé cette larmichette fort bien rythmée en hexa syllabiques... avec un seul vers qui casse un poil le rythme..." J’ajoute pour le plaisir", mais le cas échéant facile à remettre au pas... par exemple : "Avec, pour le plaisir,"

Mon passage préféré...

J’étais riche de nous
Je suis pauvre de moi
Et puis merde après tout
À la marine en bois
Tous nos éclats de rire
Je les dépose au clou
J’ajoute pour le plaisir
Nos baisers vent debout

Bon, je pinaille un peu mais l'ensemble est très plaisant...
Un bon moment de lecture. Merci à toi ainsi qu'à ton complice, leni !

   Anonyme   
16/7/2014
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Il me sembe que c'est une première, non ? En tout cas une belle collaboration.
En contraste avec l'état d'âme nostalgique de l'ensemble, j'aime bien la chute qui, somme toute, conserve un beau souvenir.

   Anonyme   
16/7/2014
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Pimpette,

Un bonheur à lire, il y a de la mélodie et ses nuances sans fausses notes:

"Nos larmes étaient de joie
Je voudrais qu’il en rêve
Comme moi
Nos larmes étaient de joie
Je voudrais qu’il en crève
Comme moi"

Un texte chaleureux, une amertume pas du tout plombante bien au contraire, elle puise une force, une énergie pour ne pas sombrer. En même temps c'est une larmichette.
Dis donc rare qu'un poème, surtout dans cette catégorie, me laisse entrer totalement dans son essence, ça donne du baume au cœur pour la lectrice que je suis.
Une triste chanson qui fait du bien au morale: quel paradoxe!

"Je larmiche" ça je ne l'avais jamais lu dans un poème.

   Lulu   
16/7/2014
 a aimé ce texte 
Bien
Je ne suis pas fan de l'ensemble, mais j'adore le verbe larmicher.
Il fallait l'inventer.
Je trouve formidable, par ailleurs, le fait de construire un texte à deux. La chose ne doit pas être aisée. Alors, bravo.

Dans le corps du texte, je n'ai pas compris ceci :
"Et mon cœur est en perce"

Être en perce... Qu'est-ce que cela peut bien vouloir dire ?

Ce que j'aime, c'est essentiellement le refrain, notamment le premier vers :
"Nos larmes étaient de joie
Je voudrais qu’il en rêve
Comme moi
Nos larmes étaient de joie
Je voudrais qu’il en crève
Comme moi"

   troupi   
16/7/2014
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bisous Pimpette,

Quelques mots et un style bien à toi, la patte de Léni, si tu veux mon avis manque plus que la musique et la voix de Pizzi.
Je ne serais pas surpris que ça arrive un de ces jours.
Une bonne idée cette collaboration car le résultat est très bien.

   leni   
28/7/2014
Bonjour Pimpette
Sur un Quai de Port d'Attache il s'accompagne à l'orgue de barbarie et il chante "Je larmiche en moi-même" Il m'a dit j'ai bien connu Pimpette et Le marin Que le monde est petit Ensuite il m'a clamé
"P'tit Jésus"d'Aglaé Vadet un de tes plus jolis poèmes Nous avons vidé quelques bolées à ta santé à la santé du Marin et à la nôtre
Nous avons vu passer un vol de sauvagines Elles parlaient de toi
Je t'envoie un gros bouquet de roses des vents

Merci de ne pas me modérer

Leni

   Cox   
16/7/2014
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Un vrai plaisir de lecture ! C'est bourré de petites trouvailles sympathiques, dans la veine des meilleures chansons populaires (terme que je prends dans son sens "noble", au même titre que je qualifierai Hugo de poète populaire par excellence). Il réussit à être élégant sans se départir de sa simplicité. C'est beau sur le fond et c'est joliment dit. Impressionnant et délicieux !

Ca se lit comme on croque une sucrerie. Je me joins à toutes les remarques précédentes : une musique ! Une musique !
Ce serait super de l'entendre chanté

   Anonyme   
16/7/2014
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Salut les amis,

Ecrire à deux mains. Pourquoi pas ? Pimpette et Leni, c’est un peu le mariage de la carpe et du lapin. Je ne sais pas comment vous vous êtes partagé le travail, mais sauf à ce que l’un ait déteint sur l’autre, je vois plus la patte de Leni que la nageoire de Pimpette. J’ai quand même l’impression que dans chaque strophe il y a un peu des deux :

« Je larmiche en moi-même ». Je parierais pour Pimpette.
« Le marin est parti / Parti aux quarantièmes ». Je parierais pour Leni.

Quand on vous connaît, on comprend vite qu’aucun des deux n’a écrit ce texte seul. Le problème dans les duos, c’est qu’on essaie souvent de faire en sorte que le style de l’un n’écrase pas celui de l’autre,, et du coup, les deux restent en deçà de ce qu’ils produisent habituellement tout seuls. Donc, pour être franc, je préfère vous lire chacun de votre côté, mais compte tenu de la difficulté d’accorder vos styles si différents, le challenge est plutôt réussi. La musique aidera sans doute le texte à retrouver une certaine unité de ton.

En tout cas, ça sent l’amitié et le partage. Un exemple.

Ludi
poor lonesome cowboy

   Michel64   
17/7/2014
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Larmicher ! je ne sais pas si le verbe existe mais j'espère que oui car il me plait beaucoup. Disons que pour moi à compter de ce jour il existe.

J'ai beaucoup aimé ce texte plein de jolies trouvailles qui soulignent encore plus la tristesse qui s'en dégage.
Ah ce "J’étais riche de nous, Je suis pauvre de moi" que j'aurais voulu trouver.

Allez, juste par méchanceté pure, deux vers que je transformerai :

"Avec, pour le plaisir," au lieu de "J’ajoute pour le plaisir"

et

"Je n'ai pas de rancune" au lieu de "Je ne gard’ pas rancune"

Michel

   Louis   
17/7/2014
Une chanson sur la séparation d'un couple.

Lui est parti comme partent les marins ; il est parti au loin ;
parti aux « quarantièmes » : à la fois l'âge et une latitude.
On voudrait qu'ils ne soient pas « rugissants », mais larmoyants.

Elle est restée sur terre en se disant « tant pis », comme si le départ n'avait pas grande importance, mais très vite surgissent les pleurs.
Le cœur est brisé, en « perce » comme un fût, un tonnelet percé d'où s'écoule, non le vin, mais de chaudes larmes.

Joli refrain dans lequel on voudrait que les larmes actuelles, de chagrin, renvoient aux larmes anciennes, qui étaient de joie.

Deux beaux vers  pour dire combien le départ est une grande perte :
« J'étais riche de nous
Je suis pauvre de moi »

La chanson pourtant ne s'apitoie pas sur son sort à elle, elle privilégie dans son final les larmes de joie aux pleurs de chagrin.
Faire vivre encore cette joie passée, plutôt que la douleur de la séparation, pour « Que ma joie demeure » comme Giono titrait son roman-poème.

L'ensemble est très musical. Une jolie chanson.

   Pimpette   
17/7/2014
Commentaire modéré

   Myndie   
17/7/2014
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Pimpette (et Léni)

Bravo pour cette composition pour le moins originale, qui allie l'amertume à l'humour.
C'est joliment écrit, inventif à souhait, émouvant aussi.
Et comme l'a souligné Louis, c'est aussi sans apitoiement, une originalité dans le genre où c'est souvent le part pris du poète (j'avoue moi-même m'y être complu...^^)
Oh Pimpette! je voudrais que tu n'aies pas "la vertu des femmes de marins" et que tu ailles vite voir ailleurs, là où l'herbe est plus verte!

myndie

moussaillon

   Anonyme   
17/7/2014
 a aimé ce texte 
Beaucoup
A relever, après ces commentaires que je ne vais pas essayer de réécrire d'une autre façon pour rechercher quelqu'originalité, ce magnifique passage avec cette entourloupe grammaticale...
"Parfois je prends le large
Oh je ne vais pas loin
Parfois je prends le large
Jusqu’à je m’en souviens".

J'aime beaucoup ce complément de lieu "je m'en souviens".
Vie et souvenirs dans cet intime au large mais dans ce je m'en souviens....

   Condremon   
17/7/2014
Commentaire modéré

   Anonyme   
17/7/2014
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Des phrases bien tournées, des rimes riches, la mélodie s'imagine sans trop de difficulté.

J'aime bien aussi l'idée des "larmes de joie", ce petit contraste qui fait la différence.

Un petit faible aussi pour le passage suivant :

"Je ne gard’ pas rancune
Cela ne mène à rien
À chacun sa chacune
C’est selon le chemin"

   Condremon   
17/7/2014
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bon mon commentaire initial était trop petit
Mais en même temps, disait Montesquieu je crois ou un autre ce que certains ne vous donnent pas en profondeur, ils vous le donnent en longueur
Alors disons que c'est une belle chanson
Que Pimpette vous nous avez liché une belle larmichette avec quelques lichettes de bons mots bien léchés
Que j'aime
J’étais riche de nous
Je suis pauvre de moi
et le dernier qu'il en rêve, car peut-être, on n'est jamais sûr voudriez vous qu'il en crêve un peu aussi, le c..
Et pour le coup, je note, ce que je ne fais jamais, car je ne suis jamais sûr de rien :)

   Purana   
17/7/2014
 a aimé ce texte 
Passionnément
Si vous voulez bien l'entendre, je vais vous révéler un grand secret :
Faire un duo, c'est fun ! Je l'ai fait quelques fois, moi aussi.
Le degré du fun dépend du sujet, qui joue avec qui et notre rôle dans le jeu.
Souvent on ne décide pas de faire un duo mais cela arrive parfois au cours de la création lorsque le deuxième auteur est appelé par l'auteur de la version originale pour donner son avis. Quand la personne à laquelle on fait appel est vraiment intriguée par le fond, son rôle dans la coopération devient de plus en plus important grâce à la joie éprouvée par les deux personnes. Voici comment dans un duo, chaque participant donne du sien.
C'est plutôt le premier auteur qui décide de publier le poème sous la forme d'un duo, du moins c'est comme cela que je l'ai vécu.

Ce poème m'émeut beaucoup, moi le petit matelot qui adore les hymnes de marin bien que je n'aie entendu que ceux chantés en anglais.
C'est une chanson parfaite : profonde, en même temps écrite dans une langue douce qui invite à être chantée.
Je dois dire que je n'ai pas besoin d'un orchestre pour avoir envie de la murmurer, tellement je la trouve belle.

Contrairement à beaucoup de chansons publiées jour après jour, celle-ci est loin d'être mélodramatique.
Avouons-le, lorsque l'on reprend la musique d'une chanson ordinaire, on est souvent confronté à une coquille vide.

Ce n'est pas le cas cette fois. Cela est pour moi la première raison pour laquelle j'ose dire : Mille bravos pour cette chanson exceptionnelle !

Merci pimpette pour votre âme créative !
Merci Leni pour votre touche magique !

Purana

   Raoul   
17/7/2014
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Je l'entends la voix de cette femme sur un bourdon de vielle à roue !
J'aime beaucoup, c'est tenu, les glissements de sens sont bien venus, pas lourds, ont du sens, oui, on s'y croirait, en Bretagne folkolrique. Le seul Hic, c'est qu'il y en a trop peu !
J'aurait tellement aimé être embarqué pour une épopée un peu plus aventureuse avec une vraie fin plus romanesque où la silhouette d'un baleinier revient hanter le port, par exemple…
& bravo pour le mélange des encres aux deux auteurs !

;-) Amarres larguées !

   Lotier   
23/7/2014
Bonjour Pimpette,

C'est un soliloque amer, aux larmes intérieures, même sel dans les mots, les larmes et l'océan. Comme le ressac sur les rochers, les souvenirs passent et repassent («Parfois je prends le large / Jusqu’à je m’en souviens»), pour user la peine. Puis la tempête se calme, le dernier «rêve» ne rime plus avec «crève».
La marine en bois, c'est aussi la marine à voile, c'est long la mer, jusqu'aux quarantièmes. La scène, je ne la vois pas dans un bar à matelots, ce ne sont pas les larmes d'une dame d'Amsterdam, j'imagine plutôt une Paimpolaise, dans un vent mauvais, près d'une falaise. Le marin aurait pu être celui de Paul Fort dans «Chanson fatale».
Merci Pimpette, j'aimerais écrire comme ça !
À te lire !
Lotier

   Anonyme   
27/7/2014
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Pimpette

C'est vrai, merde à la marine en bois qui a laissé cette petite chose esseulée sur le quai des souvenirs et des baisers vent debout - une erreur ça d'embrasser vent debout - les embruns ça décolle les amants et ça délave les souvenirs mais pas ceux-là qui sont devenus des larmiches de joie, étincelantes dans la nuit silencieuse et sans plus de vent pour soulever les jupons.
Léger et très agréable à lire.
J'aime !

   humbaby   
31/7/2014
 a aimé ce texte 
Passionnément ↑
"À chacun sa chacune, à chacun son chemin.... "
Ces quelques mots raisonnent étonnement en moi... Bravo. Ce texte sonne à merveille. Dès la première lecture, j'entends l'accordéon qui entame une valse. Morceau à trois temps, qui fait tourner la tête, qui chamboule le coeur. Je ne vois pas comment faire sonner ces rimes autrement. Je suis touché en plein coeur. "Je voudrais qu'il en crève, comme moi."J'aurais voulu l'écrire... mais vous l'avez fait avec émotion. J'appuie ceetains commentaires prédédents en vous félicitant de toutes vos trouvailles littéraires. Le verbe larmicher en particulier. Je m'excuse par avance auprès de vous, mais il est fort probable quë je vous l'emprunte en quelques occasions à propos.

   Ellon   
14/8/2014
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Une collaboration très fructueuse. Un texte émouvant et beau à lire. J'aime cette mélancolie qui m'interpelle. J'ai particulièrement aimé la troisième strophe.

Ellon

   madawaza   
24/8/2015
 a aimé ce texte 
Passionnément ↓
Bonjour Pimpette
Je sais qu'elle aurait pu dire ça lorsque je suis parti pour ma première transat en solo.
Merci de me le faire comprendre si joliment
A+

   Blacksad   
24/8/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Très jolie chanson aux mots choisis avec soin. Les sentiments passent avec pudeur et humour, le rythme est là. C'est de la belle ouvrage.


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