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Poésie contemporaine
poldutor : L'orage
 Publié le 21/09/19  -  6 commentaires  -  1050 caractères  -  182 lectures    Autres textes du même auteur

La Provence vit un été caniculaire, nous attendons en vain l'arrivée de la pluie, aussi...
J'ai écrit ce poème afin d'influencer la météo. Puisse-t-elle être sensible à mes vers...


L'orage




La chaleur étouffante en cette fin de mois d’août
Suscite un grand désir de fraîcheur et de pluie,
La garrigue assoiffée sèche comme amadou
Me laisse présager des risques d’incendie.

Quand enfin, les nuées envahissent le ciel,
S’accumulent annonçant l’arrivée de l’orage.
Il s’abat violemment, trombe providentielle
Qui abreuve la nature mais crépite avec rage,

Car la grêle apparaît, augmentant le concert,
Le toit brutalisé résonne comme un tambour
Essayant de couvrir les cymbales du tonnerre
Dont les coups répétés secouent les alentours.

Le déluge est passé, la nature se calme.
L’eau s’écoule lentement et remplit les chéneaux.
Elle émet des soupirs de brise dans les palmes
Et fredonne une chanson, caressant piccolo.

Seul à ma fenêtre, modeste patriarche,
J’apprécie le silence et l’azur radieux.
Comme un Noé moderne veillant depuis son arche
Je guette la colombe dans un coin de ciel bleu.


 
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   BeL13ver   
1/9/2019
 a aimé ce texte 
Pas ↑
Déçu par ce style descriptif et explicatif qui ne convient, à mon sens, pas du tout, à des vers. J'apprécie assez la dernière strophe, qui me paraît vraiment poétique.
Je trouve le style pataud, ennuyeux, peu rythmique. C'est dommage, parce que la dernière strophe prouve que l'auteur est capable de beaucoup mieux. Une prochaine fois, peut-être ?

   Corto   
4/9/2019
 a aimé ce texte 
Bien
Ce "modeste patriarche" a dû en voir beaucoup des étés trop chauds avec leurs orages.
Et pourtant il se pense "un Noé moderne veillant depuis son arche" et "guette la colombe dans un coin de ciel bleu". C'est ici, dans ce final à mon sens la meilleure image, avec une vraie dimension poétique.

Le reste du poème est très descriptif et la scène est assez ordinaire. On voit bien les éléments qui se déchaînent et provoquent quelques inquiétudes. Mais, si je puis dire, le tout reste assez terre à terre.

Il me manque donc une dimension, des pensées, de vraies images évocatrices, un peu d'universalité.

Merci à l'auteur.

   Lebarde   
5/9/2019
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Un thème d'actualité certes, mais tellement galvaudé par ces temps de canicule!
La chaleur estivale, l'orage et ses pluies tant attendues qu'on espère pas trop violentes, qui se développent sous le tonnerre et les éclairs et puis le retour au calme apprécié par la nature et savouré par l'homme.

Oui mais tout cela a été écrit et repris tellement de fois qu'il aurait fallu que l'auteur(e) fasse preuve de beaucoup de trouvailles et d'originalité pour sortir de la banalité, ce qui n'est pas à mon avis le cas ici.
C'est dommage.

Le poème de forme contemporaine, à mon avis, mal adaptée au sujet, aurait pu être valorisé et passer en néo-classique voir même en classique en apportant une attention plus sérieuse mais pas insurmontable,

- à la métrique: v1, v6, v10, v11, v14, v16, v19, v20 ( 13 syllabes), v8 (14 syllabes).
- aux césures approximatives ( e en élision à l'hémistiche)
- aux rimes: août /amadou, ciel/providentielle, tambour/alentours, concert/tonnerre, etc...
- à la ponctuation.

Désolé pour ces remarques sans doute trop pointilleuses sur ce poème contemporain qui aurait mérité plus d'exigences dans son écriture.
J'ai néanmoins trouvé plaisir à sa lecture.

Merci

En EL

Lebarde

   papipoete   
21/9/2019
 a aimé ce texte 
Bien
bonjour poldutor
à part l'homme-lézard, et la sirène sur la plage, qui ne rêve pas de l'ondée qui viendrait donner à boire à la flore et désaltérer les bêtes au pré ou au bois ?
Attention ! le vent se lève ! ça va craquer ! L'orage en furie épouvante le soleil qui s'enfuie derrière les gros nuages ; tel Styx en furie, ça déborde partout, des rigoles et des chéneaux, puis vient le calme qui se fait douceur, évaporant la peur...
NB l'auteur n'est point " monsieur météo ", qui prend air d'enterrement, annonçant la pluie " mauvais temps ", et de sa Provence nous montre la garrigue prête à griller, et l'heureux dénouement par l'orage tombé !
aux 5e et 6e vers, j'aurais préféré une autre ponctuation, qui rendît la lecture plus aisée ?
le 1er vers mesurant 13 pieds, justifie à lui-seul, la forme contemporaine.
puis le 6e
puis...le hiatus de " qui/abreuve "

   Davide   
22/9/2019
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Bonjour poldutor,

Une peinture estivale bien sympathique, mais qui manque de relief et de surprise(s). Une division narrative et formelle en cinq strophes : la chaleur accablante - l'orage de pluie - la grêle qui s'invite - le ruissellement après l'orage - le retour du soleil.

La dernière strophe, augurée par un "caressant piccolo" à la quatrième strophe, offre un beau moment de poésie, avec l'image de la "colombe" et de "l'arche de Noé". Les autres, bien que travaillées, sont assez convenues.

Pour ce qui est de la forme, la structure en quatrains rimés oblige un travail plus rigoureux sur les alexandrins !!!
Selon moi, deux solutions s'offrent à l'auteur : l'emploi d'alexandrins ou l'emploi de vers de longueurs inégales.
Cet entre-deux (ces à-peu-près alexandrins) me dérange, en ce sens qu'il donne l'impression d'un travail bâclé.

Au passage, je n'aime pas l'écriture de la deuxième strophe (problème de syntaxe).

On sent beaucoup de travail et de rigueur - ce que je salue -, il faudrait un surplus d'attention sur la forme et sur le fond pour faire de ce poème un poème de grande qualité !

Merci du partage,

Mes encouragements,

Davide

   solo974   
8/10/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Bonjour poldutor,
J'ai bien aimé votre poème.
L'usage du présent de narration m'a tout d'abord paru judicieux, car il permet au lecteur de visualiser la scène.
Mais ce qui m'a particulièrement plu dans votre poésie, c'est le champ lexical de la musique : "concert", "résonne", "tambour", "cymbales", "fredonne", "chanson", "piccolo". Développé, il confère à votre texte une grande unité poétique - ce qui constitue bien sûr un plus selon moi.
Petit bémol pour l'emploi du démonstratif "cette" dans le premier vers : en ancrant votre texte dans une temporalité précise, ce déictique lui ôte en partie son universalité.
Merci pour ce bon moment de lecture et à vous relire !


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