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Poésie libre
PostBlue : Inhibition
 Publié le 28/05/10  -  13 commentaires  -  1140 caractères  -  238 lectures    Autres textes du même auteur

Pulvérisons nos ailes, suçons nos moelles ! Profitons de nous-mêmes et larguons les grand-voiles ; prendre le large de nos idées pour, en rêve, se suicider.


Inhibition



Soyons, frères et sœurs aux gènes de la similarité,
les enfants d'une humanité inexplorée.

Partons vivre !

J'écrirai nos mots et nos cris ;
nous pourrons nous taire, aussi.
À la violence de nos silences et de nos babils insensés,
à d'autres vers gluants,
nous pourrons même,

grâce sublime !,

apporter à nos impairs de grands airs,
attache qu'ils puissent détruire
de leurs phrases en points fermés.

Prunelles aux yeux fatigués,
nous n'avons aucune valeur
et justice ne nous rend raison
quand même aveugle,
à nous de tout nous donner
jusqu'à notre luisant d'or.

Soyons !

Par pitié de vivre ou de disparaître ;
laisser une marque dans le sable meuble :
quelle belle mort oublieuse nous aurons.

Vent, emporte-nous et nos souvenirs :
souffle sur nos châteaux de cartes bancals,
que nous puissions nous asseoir,
nous arrêter ou nous abattre.

Partons !

Laissons traces aux cœurs
de nos pairs avant de nous détruire.

Cantiques !


 
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   Damy   
5/5/2010
 a aimé ce texte 
Pas
Je n'ai pas saisi le sens de:

"À la violence de nos silences et de nos babils insensés
à d'autres vers gluants,
nous pourrons même,

grâce sublime ! ,

apporter à nos impairs de grands airs,
attache qu'ils puissent détruire
de leurs phrases en points fermés."

Pourtant ce passage doit être important pour le sens du poème (la relation à la société?).

L'imploration finale ne me paraît pas assez '"dramatique" pour un départ définitif.

La "trace", à mon avis, doit être plus profonde.

   kamel   
7/5/2010
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour

Une poésie libre caractérisée par le mode impératif révèle l'authenticité de cet état d'impuissance de l'être et à ce blocage souvent remarquable de l'esprit.

Tous ces verbes mettent l'accent sur cette invitation de vouloir laisser une marque dans le sable.

Une comparaison des vers se transcrit pour expliquer la violence dans le silence.

Un poéme bien encadré par des mots déterminatifs lui donnent plus de fluidité qui enthousiasme ce paysage.

Bonne continuation

   belaid63   
9/5/2010
 a aimé ce texte 
Bien ↑
j'aime beaucoup la fin, joliment écrite.
le début me parle moins, "les gènes de similarité" me dérangent un peu.
le texte est-il une invitation au suicide?
une bonne impression malgré un certain hermétisme.

   thea   
11/5/2010
 a aimé ce texte 
Bien
un texte difficile mais qui me séduit par la richesse de la réflexion et la démarche créative

un imaginaire en marche

quelques achoppement au niveau du rythme au milieu du texte c'est dommage.. la lecture à voix haute est un peu difficile

Bon courage

   LeopoldPartisan   
12/5/2010
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Curieusement ce texte me fait penser un peu à Jonathan Levingston le Goeland ainsi qu'à ces babas-cool des années 60-70., qui parfois tentèrent sans succès à long terme une autre société.

Beaucoup d'utopie et de bons sentiments qui souvent dévièrent vers le sectarisme.

Je ne suis pas contre et pourtant extrêmement septique, comme vis-à-vis des gens qui ont plus de certitudes que de questionnements.

   Anonyme   
12/5/2010
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Je ne pense pas avoir vraiment saisi le propos ici : une ode à la vie ?
Je crois que je suis resté bloqué sur la phrase de présentation du poème en fait. Surtout : "...pour, en rêve, se suicider."
Mais je me suis laissé allé au fil des vers bien rythmés, bien écrits et certains passages ont eu l'air de me parler.

J'ai eu l'impression d'un état euphorique dans la première partie, un peu comme dans les premiers instants alcoolisés, où tout semble envisageable, où l'on a envie de prendre tout le monde par la main.
Quelque chose comme ça.
Puis une sorte de léger déclin, enfin une perte d'enthousiasme.
Quelque chose de moins alerte.

Par contre le : "cantiques" me semble inutile.

   Chiffon   
28/5/2010
J'ai bien aimé cet appel à quitter l'aube de l'humanité pour rentrer collectivement dans l'adolescence.
Le carcan du semblable qui nous colle à la peau et ralenti l'evolution est bien dénoncé. Un bon point pour les vers gluants qui nous collent aux basques et nous empêchent d'avancer, mais qu'on risque de réécrire à peine émancipé.

J'adhère moins à la réfléxion pré-wittgensteinienne sur les mots, les sens et le luisant de l'or, quoiqu'elle préfigure correctement le nouvel âge, invite à la conscience de notre non-être et l'incite à être.

La fin est magnifique, elle nous rapelle que de nombreuse cohortes ne nous suivrons pas dans l'illumination, en mourrons peut-être, et que notre seul lien avec elles sera l'amour, tout le reste s'envolera.

Quant à cette chute sur Cantiques ! qui invoque enfin l'apcalypse, je l'ai trouvée tout à fait adaptée.
Une lecture agréable et qui fait réfléchir.

Chiffon

   Anonyme   
28/5/2010
 a aimé ce texte 
Un peu
Alleluia!...pardon.

quel ton! quelle énergie! un texte vivace, mais en complète opposition avec le fond, enfin de ma propre interprétation.

s'agit-il d'incitation au suicide? les paroles d'un gourou?
du bourrage de crâne?

j'avoue que j'ai dû lire plusieurs fois pour comprendre ce texte, en vain.

   Anonyme   
29/5/2010
"de leurs phrases en points fermés." résume mon niveau de compréhension en ce qui concerne ce "poème".

Donc : l'auteur pourrait-il m'éclairer de façon à ce que ses babils ne me paraissent pas insensés ? Je ne demande qu'à comprendre. Pitié !

   Anonyme   
30/5/2010
 a aimé ce texte 
Vraiment pas
Bonjour, vous vous contentez d'aligner des rimes sans conviction.
Le passage : "à d'autres vers gluants" jusqu'à "de leurs phrases en points fermés" Défis la compréhension du texte .
Je doute par ailleurs de la signification de :
"mort oublieuse"
Au final, déçu sur la fin

   brabant   
31/5/2010
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Platonange,

Dieu ! Que ce texte crie !
Contre Dieu !
Evidemment ! Dieu torture !
Alors les cris se répètent.
S'échapper, se révolter, Etre:
"Partons vivre !"
"grâce sublime !"
"soyons !"
"Partons !"
Exister, laisser une trace.
Mais Dieu nous rattrape:
"Cantiques !"
On n'échappe pas à la langue, la langue est une gangue ( cf "grâce sublime"). Comment briser le moule ?

Je ne veux pas être similaire.
Je veux briser le discours.
Mais les vierges de Nuremberg se referment encore et toujours et crèvent nos "yeux fatigués". Séculières autant qu'ecclésiastiques.

Aveugles, donnons malgré tout, il faut bâtir, même sur le sable, et si le vent de l'histoire et de notre histoire et de nos histoires

"souffle sur nos châteaux de cartes bancals"

notre cri restera quelque part, tapi aux recoins des prières !
Il suffira de savoir percer au coeur...

les "Cantiques !"


Les cris, passagers clandestins pour cause d'oppression, ne s'en propagent pas moins dans l'obscurité ainsi que la lumière, il suffit de savoir écouter.



Un beau texte assurément, un hymne à la différence, à la liberté.
Originalité.
Non conformité.
Un hymne à la vie !

   Anonyme   
2/6/2010
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
Un texte juvénile, emphatique, désordonné, avec quelque chose de vaguement plaisant au final. C'est théâtral. Parfois inutile "frères et soeurs aux gènes de la similarité" "prunelles aux yeux fatigués" "mort oublieuse" "nous assoir, nous arrêter ou nous abattre" "j'écrirais nos mots et nos cris" ... Tout ceci me parait frôler le pléonasme, ou du moins, la paraphrase, le "développement dénué d'intérêt"

Les exclamations qui entrecoupent le poème "partons vivre ! " "grâce sublime !" "Soyons !" "Partons !" "Cantiques !", ne servent à rien ; c'est à dire qu'ils n'apportent rien au texte, gênent, tout simplement.

Pas mal d'agencements de mots fort jolis mais assez vides de puissance évocatrice, en fait :

"humanité inexplorée" qu'entends-tu par là ? Dans quelle mesure peut on "explorer" une humanité ?

"leurs phrases en point fermés" j'aime beaucoup, c'est poétique, mais qu'est-ce que ça signifie ? Une phrase qui ne peut pas être révoquée ? Un dialogue de sourd ?

"notre luisant d'or" ... Certes. Pas compris non plus.

"Laissons traces aux cœurs
de nos pairs avant de nous détruire." Le rythme est très sympathique, mais si on y regarde d'un peu plus près "laissons trace aux coeurs de", c'est assez maladroit, ou pédant, ou vieille france, comme tu veux, en tout cas, ridicule.

"À la violence de nos silences et de nos babils insensés," ceci est très joli mais

pourquoi

"à d'autres vers gluants" ? Je ne comprends pas la liaison.

Sinon, j'ai aimé "apporter à nos impairs de grands airs", pour le sens et la sonorité, "souffle sur nos châteaux de cartes bancals", de même.

Dans l'ensemble, c'est très inégal, avec même des différences de registres "nous pourrons nous taire, aussi /et justice ne nous rend raison" je ne peux pas me défaire d'une impression de brouillon.

Dans le forum correspondant, l'auteur explique qu'il s'agit d'une invitation au suicide : j'y avais plutôt vu un hymne à la vie, limite, une sorte de louange rebelle. Je peux donc affirmer que je suis complètement passée à côté du texte. Ou alors, que l'auteur n'a pas su faire preuve d'assez de cohérence, de clarté pour exprimer ce qu'il avait à dire.
Ou peut être tout simplement que je suis hermétique à ce genre de poésie.

Au plaisir.

   PostBlue   
3/6/2010


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