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Poésie libre
Provencao : La féerie [Sélection GL]
 Publié le 26/08/19  -  9 commentaires  -  545 caractères  -  179 lectures    Autres textes du même auteur

Quand le matin se fait dessin.


La féerie [Sélection GL]



Les matins dessinent au gré de leur envie
Les bleus du ciel silencieux
Entre deux soupirs intimidés
Faisant la saison diaprée de brume sans écho.

Ces pauses nous révèlent, nous font signe,
Se mêlent à nos espoirs, au perpétuel embrasement
En un anonyme souffle de rêves d'outre-ciel.

Horizontale offrande entre cime et abîme
Dans l'implacable souffle
On y devine la cascade au son ultime

À l'ombre du précipice inconnu
Au murmure des oliviers perdus d'innocence.


 
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   Gabrielle   
31/7/2019
 a aimé ce texte 
Bien
"Au murmure des oliviers perdus d'innocence." renvoie au coeur de cette "féerie" qui enchante entre les matins qui dessinent les bleus du ciel et un anonyme souffle de rêves d'outre-ciel.

Au fil des mots se dessine la magie céleste et le lecteur se laisse transporter par cette douce mélodie enchanteresse.

Les matins aux bleus du ciel, nos espoirs et rêves d'outre-ciel...voici un doux voyage au gré de nos envies du côté de la voûte céleste.

   Anonyme   
1/8/2019
 a aimé ce texte 
Pas
Bonjour,

Je ne suis pas très sensible à ce poème.
Il me semble manquer de féerie, justement.

Dans le détail
le participe présent "faisant" n'est pas vraiment harmonieux,
"au perpétuel embrasement" on se demande de qui, de quoi, des espoirs ? l'intensité induit dénote avec l'ensemble.
La reprise du mot souffle me semble maladroite (vers 6 et 8)
"On y devine", le "y" me paraît de trop.
"Les oliviers" surprennent, quand tout le poème évoque plus généralement le matin sans indice de lieu précis.

Bonne continuation,
Éclaircie

   BeL13ver   
2/8/2019
 a aimé ce texte 
Passionnément ↑
À la première lecture, ce texte coule de source, fluide ; esthétique et délicat il me convainc. Le mystère entoure ce poème dans sa totalité, comme un pudeur que son auteur peine à dévoiler. Et tant mieux ! Cela en fait un ouvrage remarquable et très bien travaillé !

Je ne saurais pas dire ce que m'a le plus convaincu dans ce texte, tant le rythme, la musicalité, les images nous font appréhender "la cascade au son ultime". Il y a vraiment de quoi être séduits par la douceur de ces sons, la beauté de ces images. Indescriptible à mes yeux, et réussi. Bravo à l'auteur !

   VictorO   
4/8/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Belle description d'un paysage matinal qui fait écho à des sentiments humains. L'idée est assez traditionnelle mais joliment appliquée, avec de belles images : "En un anonyme souffle de rêves d'outre-ciel", "Horizontale offrande entre cime et abîme" (bel alexandrin), "Au murmure des oliviers perdus d'innocence". La nature, comme l'être humain, a sa part d'angoisses, de rêves, de mystères... Et les saisons se succèdent comme nos humeurs.

   papipoete   
26/8/2019
 a aimé ce texte 
Bien
bonjour Provencao
J'ai l'impression à vous lire, de voir mon esprit se lever au matin, et s'étirer comme un chien déplie ses pattes ; l'horizon est d'un clair si tranquille, que l'on se demande ce qui peut tomber, au bout du bout, dans cet abîme où le monde meurt et renaît !
Poésie libre que la plume sert de belle façon !

   Davide   
26/8/2019
Bonjour Provencao,

L'exergue ne me convainc pas vraiment sur le sens de ce poème...
Un dessin ? Il y a beaucoup de choses qui se mélangent dans ce texte autres qu'un simple dessin ; la première, étonnante, est le surgissement du sonore, après le calme de la nuit : "soupirs" "silencieux", "sans écho" jusqu'au "son ultime" ("un murmure" ? (v.12)) en passant par un "souffle de rêves" (v.7) et un "souffle" implacable (v.9). Dommage cette répétition !
On aime s'imaginer que le matin, avec ses couleurs changeantes de ciel, devient lui-même sonore, comme une personnification : les "soupirs [sont] intimidés" et les pauses "nous font signe" ("pauses" et "signe" sont des termes de solfège, d'ailleurs).

Je parlais de mélanges, eh bien, parlons de ces clairs-obscurs, joliment dépeints, tels que l'oxymore "diaprée de brume" et la présence de "l'ombre" contrastante dans la dernière strophe.

En fin de compte, la matin n'est-il pas le reflet de l'âme humaine, avec ses "rêves" et ses "espoirs", ses "cimes" (bonheurs) et ses "abîmes" (malheurs) ?

Malgré tant de belles choses, ce poème court me paraît trop ambitieux, trop complexe et trop concentré.
Je ne vois pas ce qu'est cette féerie et ne comprends pas le dernier vers : la féerie est-elle celle d'un lever de soleil, d'espoirs de renouveaux, d'une approche "spirituelle" de la mort ?

Plus de simplicité dans l'intention et dans l'évocation m'auraient enchanté ; mais ça, Provencao, je vous l'ai déjà dit sur d'autres de vos poèmes. ;)
Mon avis d'ensemble : je ne sais pas vraiment...

Merci du partage,

Davide

   Robot   
27/8/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Le premier tercet est mon préféré. J'aime moins l'image de l'horizontale offrande.
Une description qui imprime un rythme lent au poème que j'ai eu plaisir à déclamer.
Une sorte de métaphore sur le bonheur éphémère.

   senglar   
27/8/2019
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour Provencao,


Féerie des matins bleus de cieux entre cime et abîme, mais je n'y vois pas de miroir, les oliviers ne sont pas mûrs encore. Olivier perdu d'innocence. Pour embraser de la sorte, puisqu'il n'y a pas de mer où chaudronner, je me dis qu'il doit s'agir de ciels-de-lit aux précipices inconnus.

Et d'une coquine féerie qui n'a pas dit son nom.


Nooon !... pas la camisole :)


Senglar

   Vincente   
28/8/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
J'aime beaucoup la tonalité toute délicate de ce poème, le timbre est à la fois frais et chaleureux. Et puis règne une sagesse très apaisante où "l'adversité" a su offrir de son implacable prégnance sous-jacente une force qui grandit l'évocation. Sans celle-ci, la douceur du regard aurait pu s'étouffer dans la mièvrerie, alors qu'avec elle, elle devient un chant ardent très plaisant.

"L'outre-ciel" est très joli et profond à la fois, très à sa place au coeur du texte.

Mes strophes préférées la première et la troisième, aux contenus inspirés et formes agréables, avec ces deux vers en particuliers :

"Faisant la saison diaprée de brume sans écho."

"On y devine la cascade au son ultime
". Superbe ce "son ultime"

J'ai trouvé par contre un peu lourd ce vers (dans sa forme, le sens est ajusté) : "Se mêlent à nos espoirs, au perpétuel embrasement". Ce sont surtout les deux mots finaux qui sont longs (vous me direz pour "perpétuel", ça paraît normal :))...). Je me demande si en le retournant simplement de la sorte, ce ne serait pas préférable :
"Au perpétuel embrasement se mêlent à nos espoirs,". Serait-ce la césure initiale qui gêne et serait plus coulante sous cette forme ?

Et puis dans le dernier vers, je suis un peu étonné par les "oliviers". J'ai du mal à raccrocher leurs branches à ce qui précède. Avez-vous voulu évoquer leur longévité, ou apporter une convocation biblique, ou est-ce une autre raison qui m'échappe ?

L'ensemble est à ceci près très proche d'être un très beau dessin littéraire.


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