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Poésie contemporaine
Ramana : Maître bâtisseur
 Publié le 06/12/17  -  8 commentaires  -  584 caractères  -  220 lectures    Autres textes du même auteur

Les constructions harmonieuses sont basées sur les nombres sacrés, dont le fameux nombre d'or : 1,618.


Maître bâtisseur



De qui cette œuvre sans pareille ?

Oh ! Bâtisseur du temps jadis,
Peut-être un ange à ton oreille,
Dans l'or où la ville sommeille,
Vint chuchoter de profundis
Les nombres qu'à l'état de veille,
Tu retranscris in extremis.

D'où tiendrais-tu cette merveille ?

Courbes pures comme le lis,
Voûte sans fin qui s'appareille
À la flèche immense qui veille
Comme sur les morts Osiris.
Tu révélais cette oasis
De mathématique vermeille
Pour qu'enfin notre âme s'éveille,
Soulevant le voile d'Isis.


 
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   BeL13ver   
16/11/2017
 a aimé ce texte 
Passionnément
Ce texte ne témoigne pas du choix de rime le plus facile, mais l'auteur ne se laisse pas piéger par cette contrainte supplémentaire.
Le texte est touchant et simple, alors qu'il transcrit une œuvre humaine complexe avec des mots savants. La poésie est non seulement maîtrisée techniquement, mais la musique en fait une œuvre d'art. Très belle réussite, minimaliste sans tomber dans le simpliste. On dirait du Arvo Pärt en poésie (j'espère que vous aimez cet auteur :D).

BeL13ver, en Espace Lecture

   Anonyme   
6/12/2017
 a aimé ce texte 
Bien
Je lis, je relis et je suis très mitigé.

Le texte est plaisant à lire, mais ii ne me conduit pas vers
un ressenti, il me révèle simplement un fait intéressant.

"Maître bâtisseur" pour des monuments qui ne manquent
d'attirer notre regard, notre réflexion.

Pour moi, votre poème, fort bien écrit, n'a pas de ce petit côté "fougueux", qui m'aurait fait davantage entrer dans le récit.

   Anonyme   
6/12/2017
 a aimé ce texte 
Bien
Etant donné le peu d'intérêt, voire l'absence, que j'accorde à la géométrie et aux mathématiques, je ne m'attarde pas sur ce célèbre " nombre d'or ".
Il a certainement pris part à l'élaboration de très belles oeuvres mais fut-il l'unique... conseiller de ces " bâtisseurs du temps jadis " ?

Il est vrai que j'associe peu les mathématiques à la poésie, avis très subjectif ; ce texte ne m'a donc pas vraiment séduit.

   Gemini   
5/1/2018
Dommage de n'avoir pas suivi le rapport 8/5, comme l'avait fait Baudelaire dans "Le serpent qui danse" (peut-être aussi eut-il fallu un vers de moins dans la première strophe ?)
Je me suis demandé si les rimes en 'is" n'étaint pas prévues initialement pour faire apparaitre des divinités égyptiennes (Isis, Osiris) afin d'évoquer, sans la citer, la Pyramide (sans la voûte, mais avec la flèche).
Pour le fond, peu adepte d'ésotérisme, je ne suis pas rentré dans ce texte.
PS Oups, j'ai mal compté les vers de la 1 ere strophe... sorry

   Hiraeth   
8/12/2017
 a aimé ce texte 
Bien
1 ligne
6 lignes
1 ligne
8 lignes

Bien joué.

Mais par curiosité, de quel monument parlez-vous ?

   TheDreamer   
8/12/2017
 a aimé ce texte 
Bien
Un joli thème que celui de la création architecturale. Le nombre d'or, nombre ésotérique s'il en est. L'auteur souligne cette réalité évoquant dans son premier "sizain" la connexion entre le monde réel est une autre dimension. Ce n'est pas une supposition si saugrenue qu'il y paraît. Il existe par-delà le voile des apparences, une autre réalité que certains êtres approchent parfois sans même s'en apercevoir. Cette seule évocation mérite que l'on se penche sur ce texte.

J'avoue un net penchant pour la première partie du poème, la seconde me semblant plus hermétique, en particulier les vers évoquant les dieux de l'Egypte antique.

Merci.

   Lariviere   
16/12/2017
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
Bonjour Ramana,

Habitué à vous lire dans un format plus long, je trouve que vous vous en sortez très bien sur ce texte court.

J'ai apprécié la forme et je ne suis pas apte à chipoter métrique et prosodie, qui sont des choses trop complexes pour moi, car il faut quelques notions de mathématique... par contre votre nombre d'or m'a attiré inévitablement par son aspect "philosophique" et m'a rappelé un documentaire intitulé "les mathématiques sont présentes dans la nature" où il est montré à quel point l'état naturel se construit en harmonie à partir de ce fameux nombre d'or, de façon "instinctive", j'allais dire "naturellement" tant il semblait évident qu'une plante, une laitue par exemple ou même une courge, n'avait aucune notion ni de mathématique, ni de nombre d'or et ce, même pour les plus "cultivées" d'entre elles, ce qui ne les empêchaient pas pour autant de se développer dans un "cadre" à la fois pratique et esthétique...

A ce stade là, un carrefour s'opère : Darwinisme ou créationnisme ?...

Bref, si j'ai apprécié la tenue de route de ce texte sur sa forme, j'avoue que je n'accroche pas à son fond, trop ésotérique pour moi, qui suis plus fasciné par la biochimie moléculaire et le cycle de Krebs que par les effluves suspectes, d'après moi, de cet "ange étrange qui chuchote au bâtisseur" et de son thème extrapolé du "dessein intelligent" (intelligent design) que ce texte contient finalement, je pense, volontairement...

Je n'aime pas, mais en revanche, je trouve cela plutôt bien mené, d'un point de vue écriture globale, rythme, images, etc...

Mon appréciation générale est donc plus liée à mes goûts personnels qu'à la construction de votre texte. Avec l'ancienne "notation" qui cherchait à évaluer les qualités techniques et non les ressentis, je vous aurais mis une note plus haute, mais je pense qu'il faut rester cohérent avec le système.

En espérant que ce commentaire puisse vous être utile, je vous souhaite une bonne continuation.

   Bidis   
4/1/2018
 a aimé ce texte 
Beaucoup
J'aime beaucoup cette évocation des mathématiques dont l'exigence et la magie insufflaient tant d'harmonie aux oeuvres antiques.
J'avais perçu du souffle dans la "Plume rouge" mais l'indignation que disait ces vers-là me semblait un peu... inefficace. Ici, je mets moins de réserve dans mon appréciation.


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