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Ornicar
14/7/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime un peu
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C'est une métamorphose bien mystérieuse à laquelle j'assiste et dont la signification et la finalité m'échappent, une fois ma lecture et relecture achevées. Au début du poème, j'ai cru voir une allusion à l'histoire de Moïse. A la fin, je ne sais toujours pas quoi penser. Je trouve cet ensemble plutôt bien fait, l'écriture de qualité, mais je dois admettre que je ne suis pas réellement touché émotionnellement parlant, et donc conquis. Sans doute n'ai-je pas les références nécessaires pour appréhender et apprécier ce texte allégorique. Je suis curieux de connaître les motivations de l'auteur(e). Au delà de ce sentiment mitigé, j'ai trouvé les images de cet univers marin plutôt captivantes.
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Provencao
19/7/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Bonjour Ramana,
Plusieurs lectures pour mieux appréhender votre poésie. J'y ai lu un "Moi" qui se profile devant un secret de la mer, là, où le marin devient apparence et où la mer devient langage. Cette métamorphose, à mon sens, modifie l'environnement et nous offre les éléments dans leurs véritables suite et succession. Je me suis laissée bercer par l'Imagination, qui se rencontre là où elle se crée et qui devient ce qu'on nous percevons en partageant les flots, une approche ondulatoire des signes à travers les formes, et en les livrant ainsi cristallines aux plumes du vent. Au plaisir de vous lire, Cordialement |
papipoete
19/7/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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bonjour Ramana
Ce récit poétisé ne semble pas évoquer un quelconque mythe, me fait songer davantage à une traversée de migrants - par exemple celle sur l'Atlantique, depuis le Maroc jusque vers les Canaries, sur un canot bondé " prestement embarqué sans clause de refus " et voir - sur l'un d'eux, naître un petit bébé " vagissant et blême " Ce bébé vivra, grâce à l'intervention de l'équipe de sauvetage en mer " la Guardamar Talia " NB votre texte riche de mots savants ( trop ) s'étire trop longuement, et l'on a du mal à suivre à la lettre, l'odyssée de ce petit-d'homme. la 7e strophe est néanmoins plus explicite, lorsque l'on vogue aux côtés de ces pauvres hères, la mer démontée au-dessus de cet abysse, jetant sa langue hideuse tel un varan, pour livrer aux montres des grands fonds sa chair fraîche... l'ultime strophe, quand la chaloupe se mue en cormoran, deviendrait alors le chasseur métamorphosé ? techniquement, vos alexandrins me semblent sans faute. |
ALDO
19/7/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Quelle chose étrange !
Forme et musique classiques... mais propos qui mêle un romantisme du XIXᵉ aux questions sur le langage du XXᵉ. Le marin, habillé du mensonge de son nom, dérive sur une mer de mots, mensongère. Et, questionnés sur une eau aux esprits trompeurs : la société et ses épreuves, la place de l’Être, le houleux de tout... Parmi tous les mensonges, j’ai particulièrement aimé ces « gros poissons exilés du logos » et leurs « hypnotiques berceuses... » Mais, alors qu’il sait les lacunes du langage, le texte se laisse aller — se leurre — vers un au-delà, et la barque se fait oiseau lyrique, et nous finissons encore embarqués vers un Absolu (rivages inconnus ? la mort ? les ailes du vent...) et donc, vers encore un mensonge... |
Damy
20/7/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Un grain de sable dans le désert, venu de l’océan antique et ne sachant où le vent le fera s’envoler. Un mot, rien qu'un mot qui ne sait se comprendre.
« De gros poissons d'argent, exilés du logos ». Je pense à l’affreux « poisson-lion » venimeux migrant de La Mer Rouge vers la Méditerranée et détruisant l’écosystème. Le vôtre est d’argent et vous berce, le poisson dans la lune ? «Sous le ciel inouï, la mer était à boire ; Tout est neuf à celui qui n’a pas de mémoire ». Ces vers sont très beaux et invitent d’emblée à la méditation. Un peu trop s’étirant en longueur |
Lebarde
20/7/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime bien
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J'avais lu avec beaucoup d'intérêt ce joli poème en EL mais le long commentaire que j'avais rédigé avait disparu avant son envoi ( fausse manœuvre sans doute)
J'y vois la métaphore d'un être que arrive dans la vie sans l'avoir demandé ni choisi, sans souvenir et expérience devant affronter tous les aléas, les vicissitudes, les épreuves du monde dur et sans concession de la mer et des océans. C'est ce que j'ai compris mais suis un peu pressé pour développer un peu plus. Joli poème classique en tout cas que j'apprécie beaucoup Bravo et merci |
Ramana
21/7/2025
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Mes remerciements et réponses ici : http://www.oniris.be/forum/metamorphose-reponses-et-remerciements-t32496s0.html#forumpost480670
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tentacule_du48
21/7/2025
trouve l'écriture
convenable
et
n'aime pas
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oui il y a de très belles images, ok une musicalité maîtrisée et richesse symbolique, mmais aussi une lourdeur, genre belle parfois mais une lourdeur quand même, un peu comme si le poème voulait trop dire, trop faire. Tu vois ? trop d’esprit, et pourtant!!!
en fait cette tension constante entre beauté et surcharge rend la lecture moins fluide. genre on étouffe un peu dans les voiles. j'aimerais bien dire qu'on croit que la beauté vient du foisonnement, et qu’il faut empiler les images pour être profond. Mais l’eau la plus claire est souvent celle qui dit peu. ce poème est beau, oui, mais il gagnerait en puissance s’il osait le vide, alors, et si tu lâchais un peu les rames ? pas besoin de tirer sur chaque corde en fait, voilà, c’est dit. bref j’ai aimé m’y noyer |
Cyrill
22/7/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Bonjour Ramana.
Je lis ce poème comme un voyage initiatique, celui d’un Ulysse à la fois ignorant de toute chose et apprenant à être un humain et à vivre de ses compétences… Dont la parole et la raison, dans un monde parfois déraisonnable. Je dois dire que je navigue un peu à vue, comme si je devais trouver des réponses à des énigmes. Mais je ressens toute de l’universalité de ce texte, et force est de me sentir un tant soit peu concerné. Le ton, le style, sont maintenus de bout en bout. Je n’ai pas eu de sensation de superflu. Chaque strophe apporte son lot d’épreuves et tisse un fil allégorique avec une étonnante facilité, du moins est-ce l’impression que j’en ai. Un poème qui ne manque ni de pertinence ni d’esprit. Les formules comme « la mer état à boire », « mènent en bateau » en attestent, et m’ont vraiment ravi ! Les deux derniers quatrains me ramènent à ma condition et mes devoirs (« ne t’ensommeille pas ») par le biais d’un locuteur qui se fait exhortatif sans pour autant assener de morale. Merci pour le partage. |
chacalchabraque
23/7/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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poème néo classique aux vers recherchés, un tantinet trop long mais j'ai bien aimé la fin onirique où la nef devient cormoran.
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Stuart
23/7/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Un texte empli d'air marin, de brise, de houle et de lointains. Exotique et assez envoûtant bien qu'il paraisse un peu long et - parfois - ampoulé. Mais je n'entends pas bouder, pou autant, mon plaisir à le lire.
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