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Poésie libre
reumond : Les vers sont toujours libres
 Publié le 15/07/09  -  10 commentaires  -  2107 caractères  -  83 lectures    Autres textes du même auteur

Les vers sont perpétuellement livres, écrits comme l’oiseau hors cage
Qui volte-face gaiement de main en branche, délivrés des barreaux
de l'écriture.


Les vers sont toujours libres



Dédicace : Pour ceux qui sont hermétiques aux « vers libres »



Les vers sont perpétuellement livres
Écrits comme l’oiseau hors cage
Qui volte-face gaiement de main
En branche délivrés des barreaux
De l’écriture
Enfin libres pour calligraphier la vie
De ramées verdoyantes à pleines rames
Dégagés comme le lièvre des champs
Et volubilis aux clôtures des cloîtres
Là où poussent les gros mots
Dans des prés sans clôture

Oui le VERBE est liberté sans condition
Et pour créer ses vers sont toujours libres
Affranchis comme l’esclave libéré de ses chaînes
Tels des cœurs dégagés de serments
Tel le chant des chœurs de sirènes quittant l’eau
Pour épouser la vraie vie en plein air

Toujours libres comme les vents les vagues et les pensées
Quand ils soufflent dans les motions et les gonflent
Baudruches à l’air LIVE pour faire la révolution
Du langage
Libres comme le temps et l’espace qui s’étendent
À saillie déployée
L’un dans l’autre sans fin et sans reproche

Libres comme montgolfières déliées de tout lest
Indépendantes et fières de l’être
Toutes bouffies de bons mots à tartiner les pages



Les vers seront toujours libres
Jusqu’au terminus du fin de la fin
Quand ma chair fera des vers sans en avoir l’air
Les yeux cavés de visions rutilantes

Quand les vers auront ma peau jusqu’à l’os
Et que dans la mort rimé à temps
Les vers posséderont
Le dernier mot celui de l’esprit
Avec eux vers à vers
Je serais libre d’aimer et de pardonner à la vie
Pour parcourir les étoiles au creux de mon âme
Vers crus vifs nus aux sillons des lignes
Comme un dernier testament
Un dernier vers pour l’Univers ouvert
À la crue de planètes
Et à l’élévation du niveau de conscience
De notre humanité vérolée


Vers libres
Vers à « Soi » pour « Être » enfin à « Tout »
Du meilleur cru de la poésie.


 
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   Anonyme   
15/7/2009
 a aimé ce texte 
Un peu
Bonjour reumond. Des vers envers et contre tous...Un peu d'humour sur les vers, mais je préfère "vers à soie"...

   Anonyme   
15/7/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Trés joli texte, avec des accents sur la fin faisant penser à François Villon...De trés belles images aussi : '' Là où poussent des gros mots dans des prés sans cloture'' par exemple.
A une prochaine fois.

   Marquisard   
15/7/2009
 a aimé ce texte 
Un peu
Hmm... pas convaincu, sur les deux tiers du texte les vois plutôt enclavés dans un poncif les vers, la fin m'interpelle déjà plus. comme pour le denier texte, il y a du bon c'est certain, mais gâché, planqué derrière une apparence assez médiocre.
c'est dommage, je reste persuadé que l'auteur pourrait nous offrir des textes d'une toute autre facture, si l'envie lui prenait.

   Anonyme   
15/7/2009
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Un début assez plaisant, puis vers la fin du premier tiers du poéme j'ai ressenti comme un enlisement, comme des redites, et arrive enfin les derniers vers nettement au dessus du lot.

C'est dommage parce qu'il y a vraiment de très jolies trouvailles et une idée très forte. Peut être la prochaine fois?

   Anonyme   
15/7/2009
 a aimé ce texte 
Bien ↓
J'aime bien la strophe qui commence par "Quand les vers auront ma peau jusqu'à l'os" et notamment la fin, "l'humanité vérolée", toujours sympa à lire. Bon sinon, le fond, la "liberté" des mots, de l'expression... Rien de neuf mais toujours bon à dire toutefois même si liberté ne signifie pas "n'importe quoi" et "gros mots" à gogo... Bref.
Pas désagréable.

   calouet   
15/7/2009
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
Pas vraiment convaincu, malgré l'intérêt du propos. A dire vrai j'ai trouvé ça un peu bavard, et du coup les quelques passages qui m'ont plu se sont retrouvés un peu noyés dans un flot parfois assez bardé de clichés... Bref, c'est délicat de noter, car on sent bien qu'il y a de la qualité derrière tout ça, mais je trouve ça un peu chargé, quoi.

Et puis un truc très con, je dois être en manque d'alcool, le titre m'a tout de suite fait penser à de sales pastiches, "les verres sont toujours vides" etc.

   Garance   
15/7/2009
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
J'ai apprécié la lecture des deux premières strophes, mais je me suis progressivement perdue dans la lecture des suivantes.
Sans doute trop de jeux de mots, alors que j'adhérais à la tirade sur la liberté des vers.

   David   
19/7/2009
 a aimé ce texte 
Un peu
Bonjour Reumond,

Ce sont des vers libres très réussis, mais pour le message que je peux lire : la liberté la plus totale doit commander sans partage (bon, je l'écris à ma façon, ça caricature un peu le poème), je le trouve en totale contradiction avec Soumettre le verbe à la question et je préférai nettement ce dernier. L'amalgame vers/verbe est de mon fait, mais quand même.

   Anonyme   
22/7/2009
Bonjour,

à la lecture de ce texte, je me demande si je ne vais pas devenir "liverticide" moi !
bon, tu l'auras compris, je n'ai pas du tout été séduit par ces vers que je trouve dans leur majeure partie dénuée de toute originalité, remuant les poncifs les plus scolaires, sur un ton emphatique et déclamatoire qui m'a laissé de glace.
Quand on écrit sur un tel sujet, je trouve que la moindre des politesses est d'être vraiment bon, sinon mieux vaut s'abstenir et là, en toute honnêteté, mais ça tient sans doute à moi, je ne comprends pas qu'on puisse écrire comme ça.
Du coup, je ne peux pas évaluer car à l'évidence, cette planète m'est totalement inconnue.

   hayley   
24/7/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
« Des vers envers et contre tous, car le poète doit bien respirer », « se livrant corps et mots au tous les regards et commentaires ». Je trouve ce petit poème excellent, on y découvre le meilleur de la poésie : une qualité d'émotion, un rythme, un humour subtil, des jeux de consonances, de substitutions, d’associations, d’analogies et de métaphores, de la symbolique à profusion, de l’intelligence et même un peu de malice.
« Transferts, critiques, projections, lapidation … Le péril d’écrire est d’être décrié », « la poésie se prête à toutes les rimes, à toutes les rixes, à tous les mots les plus bas comme aux mots les plus hauts ». Entre guillemets, quelques phrases glanées chez l’auteur en d’autres poèmes.
« Vers vraiment libres, vers à soi pour être enfin à tout du meilleur cru de la poésie » Ce texte dit la liberté de créer, d'être vrai et d'écrire librement toujours et partout, ce qui fait, me semble t-il, la qualité première des poètes, avec en plus un humour subtil, un style si personnel que l’on retrouve de poème en poème. Il y a une réelle jubilation dans cette écriture qui est communicative et donne envie d’écrire sans contrainte aucune, n’en déplaise aux râleurs.
En vacances, libre comme une étudiante en partance pour la Croatie, un petit coucou de Suisse où je ne fais que passer,
« Libres comme montgolfières déliées de tout lest, indépendantes et fières de l’être, toutes bouffies de bons mots à tartiner les pages… » Voila qui me ressemble à s’y méprendre !


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