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Poésie libre
ristretto : Craie
 Publié le 08/01/11  -  16 commentaires  -  371 caractères  -  406 lectures    Autres textes du même auteur

Aux jeux de la vie...


Craie



Noir et gris en damier,
Du plomb dans les souliers.

La marelle a perdu son ciel et puis son arc
Aux couleurs parfumées d'anis, de genièvre, d'herbes folles des sentiers.

Demain s'effaceront les lignes et les traits,
Le jeu ne sera plus.

Amours à la craie

Noir et gris en damier
Du plomb dans les souliers.


 
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   Anonyme   
2/1/2011
 a aimé ce texte 
Bien ↑
J'ai failli me laisse agacer par l'arc de la marelle, parce que l'image était compliquée voire improbable. Et puis ces amours à la craie m'ont séduite, sûrement parce que ce sont aussi les miennes souvent.

"Du plomb dans les souliers". C'est quand le charme n'opère plus, c'est quand les ailes que donnent l'amour sont plombées, c'est quand on a pris du plomb dans l'aile.

Une poésie que j'ai trouvé du point de vue de la forme, assez élégante.

   wancyrs   
2/1/2011
 a aimé ce texte 
Un peu
Trop court à mon goût pour réussir à poser une scène, véhiculer un message, créer des images. Néanmoins, une seule se fait voir, un damier ? un échiquier ? mais qui sert à quoi ? Juste tracer une scène de jeu puis l'effacer ?

Trop de questions sans réponses, je n'aime pas.

   Raoul   
3/1/2011
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
Cette (trop?) brève comptine reprend "Le jeu de la marelle va de la terre jusqu'au ciel" à son compte. On ne peut pas dire la métaphore initiatique soit très originale, mais soit.
On y joue aussi aux dames ou aux échecs, pour le coup c'est plus bourratif…
Le texte fonctionne assez bien au niveau des sensations et c'est agréablement musical -si l'on excepte le vers quatre qui, inexplicablement, prend beaucoup d'aises avec la structure rythmique du tout-…
Pour moi ces petites "margeries" sont un peu légères. Vites oubliées.

   tibullicarmina   
3/1/2011
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Curieux ! Un texte amusant, au premier abord. Les deux premiers vers, savamment rythmés, m'ont entraîné dans la suite du texte (pas bien long, il est vrai). C'est amusant, au final. Il y a quelque chose d'une comptine d'enfant, mais avec une réflexion plus profonde, une métaphore comparant la vie à un jeu, et à un jeu qui s'efface...
Un texte à double niveau, en quelque sorte.
Ce n'est pas désagréable du tout, même si ça me semble rester un peu anecdotique.

   Chene   
8/1/2011
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour Ristretto

Comme il peut être difficile ce jeu de la vie quand "la marelle" ne mène plus au ciel ! Et combien les perceptions sensorielles se rétrécissent quand on chausse des souliers de plomb.

Ce court poème me semble en dire beaucoup plus long que ses quelques lignes. Elles ouvrent des décalages et des interstices entre le temps et les sens (c'est par exemple le changement de rythme du vers 4 : le temps "long" est nécessaire pour la perception des fragrances et s'oppose à l'immédiateté de la perception de la vie -"la marelle" - "Noir et gris en damier").

Mais tout n'est qu'éphémère... et volatil comme la marelle (et les amours) tracée(s) à la craie.

J'ai bien aimé cette alternance de sens et la métaphore de la marelle.

Cordialement

Chene

   thea   
8/1/2011
 a aimé ce texte 
Bien
cela me plait bien cette poésie qui joue avec les jours gris..

un peu court peut être ..mais après tout, comme une envolée, une pirouette à ces jours moroses..

juste une remarque, je n'aurais pas coupé là, où l'auteur l'a fait...

j'aurais mis:
"La marelle a perdu son ciel
et puis son arc aux couleurs parfumées
anis, genièvre, herbes folles des sentiers"..

mais la plume est à vous à juste titre..
bonne route

   Coline-Dé   
8/1/2011
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Moi qui aime les formes brèves, les ellipses, j'ai vraiment apprécié le charme de ce poème mi fille-mi raisin !L'élan joyeux qui se brise, les belles amours légères qui s'effacent, restent le bitume et l"amertume, et cette manière élégante de le dire...

   Arielle   
8/1/2011
 a aimé ce texte 
Bien ↑
"Noir et gris en damier,
Du plomb dans les souliers."

Un superbe refrain qui aurait certainement mérité un développement un peu plus long... mais il s'agit d'un cri, d'une comptine pour adulte qui sait combien la craie est soluble dans le temps et s'efface avant même d'avoir touché le ciel et son arc aux couleurs délavées.

Je me souviendrai de ce refrain.

   Anonyme   
8/1/2011
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Mon commentaire sera aussi bref que le texte en question : j'aime.

Les deux vers qui entament et clôturent le texte, et puis surtout :
"Aux couleurs parfumées d'anis, de genièvre, d'herbes folles des sentiers."

Et parce que ça arrive bien plus souvent de perdre que de gagner, aux jeux de la vie...

   Anonyme   
8/1/2011
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour ris ! Je sais que tu es une adepte de Shiki Mazahoka, l'inventeur de l'aïku et ceci explique peut-être la brièveté de ce texte, un p'ti peu court à mon goût. Ca fait penser à la poésie sur Tickets de bus pratiquée à Brest... Bien ! Ceci dit, en peu de mots, tu arrives à transmettre le message avec de jolies formules et pour moi c'est déjà un exploit... Un p'ti peu plus long la fois prochaine et ça sera parfait ! Amicalement, JC

   PierreLune   
8/1/2011
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour ristretto,une poésie évoquant les jeuxde l'amour qui comme la craie se diluent avec le temps. Une anti-thèse de l'amour éternel ...Qui n'est que chimère. J'aurais souhaité pour le rythme que le vers 4 soit coupé en deux:
Aux couleurs parfumées d'anis, de genièvre,
D''herbes folles des sentiers.
"Demain s'effaceront les lignes et les traits" cela me fait penser à tous ces visages et ces corps qui disparaissent autour de nous au cours de nos vies jusqu'à ne plus laisser de traces.Votre poésie reste brève, certes, mais personnellement je préfère les poésies courtes qui à mon sens imprègnent plus l'esprit que des poèmes d'une longueur démesurée. Le véritable artiste se doit de restituer un maximum de sentiments avec la plus extrême concision... Ce n'est que mon avis personnel. Et vous réussissez assez bien dans ce registre.Merci donc ristretto.

   Anonyme   
8/1/2011
 a aimé ce texte 
Bien ↑
un joli poème, mais j'ai l'impression que derrière ce ton pleine d'innocence se cache un conte moins rose je me trompe? Ce sont les images de la première et dernière strophe qui me donnent cette impression. Malgré tout j'ai aimé ressentir la sensation de l'enfance, ce souffle de liberté emprunt de naîveté, bien qu'il semble pas si naïf que ça. Un poème tout doux, en légèreté, et de belles images qui nous font voyager dans les souvenirs d'enfance. J'avoue que la brièveté du poème m'a un peu gêné comme un goût d'inachevé, mais que dire de plus quand il s'agit d'instant.

   Anonyme   
9/1/2011
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Je suis un peu frustrée par la brièveté du poème. mais derrière ce peu de mots, il me semble que se cache tout un univers.

"Le jeu ne sera plus." = quelque chose de définitif.

Les vers : "Du plomb dans les souliers.", répétés deux fois, me font penser à une immense fatigue.

J'ai ressenti comme un désenchantement, peut-être celui de l'enfant qui devient adulte, et perd ses illusions ? Comme les couleurs qui disparaissent.

beaucoup de choses sont laissées à l'imaginaire du lecteur, et, passée la frustration première, je peux dire que ce poème, lui, ne s'efface pas facilement.

La marelle est un jeu bien mélancolique !

joceline

   Lechat   
9/1/2011
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Un poème construit sur une image (un peu comme le texte "Le temps n'en finit pas de s'arrêter" récemment publié ici), une marelle qui s'efface et une image qui permet d'exprimer la perte d'un amour.
Ca fonctionne très bien. On est pris par l'atmosphère.

Merci

   David   
19/1/2011
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour Ristretto,

J'aime bien le mot du titre, le son du è un peu enfantin, un peu bouche bée. Très peu de mots entre le double vers qui encadrent le poème. Noir et gris, parce que le blanc à la craie, à part au tableau noir, c'est pas évident sur tout un carreau au sol. Le plomb dans les souliers n'a sans doute rien à voir avec les scaphandriers. Ce "craie" servira aux amours autours d'une marelle apparemment, et ne lui rimera que "traits". J'ai trouvé un dico où "traits" correspond à quarante définitions différentes, ici, ça semble simplement des traits à la craie, mais il y a quand même "arc" non loin avant, pas l'arme, celui d'après la pluie. Bref, comme un air de Cupidon par association, cette marelle.

   soledad   
22/1/2011
Commentaire modéré

   soledad   
23/1/2011
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour Ristretto, cet amour à la craie, est posé en un court poème évocateur et dans un style épuré, mais concis. Ce style particulier vaut que l'on s'y attarde, même s'il n'entre pas dans un alignement classique,car il est au vu de son contenu est fort agréable à suivre.Amitié


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