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Poésie contemporaine
Robot : L’abbatiale des gisants [concours]
 Publié le 20/10/17  -  15 commentaires  -  976 caractères  -  298 lectures    Autres textes du même auteur


L’abbatiale des gisants [concours]



Ce texte est une participation au concours n°23 : Un monument
(informations sur ce concours).





La nef garde en repos une reine de France.
Gisent également, réunis à jamais,
Dans leur habit de cour deux souverains anglais
Dont l’un fut son époux, l’autre sa descendance.

Est-ce l’amour courtois qu’elle évoque en silence ?
À l’orient du chœur quand le soleil paraît
Pour poser sur son livre un message muet
Le vitrail donne aux lieux comme une transparence.

L’abbaye a perdu le cœur du roi Richard.
Depuis qu’un trait sournois a percé son brassard
Les ossements sont là, mais ses restes aux diables.

Les dames de Guyenne, Isabelle, Aliénor
Conservent dans ces murs, souvenirs mémorables,
Les grands jours d’Aquitaine ; un précieux trésor !


 
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Toute copie de ce texte est strictement interdite sans autorisation de l'auteur.
   Curwwod   
8/10/2017
 a aimé ce texte 
Bien
Un sonnet qui se veut classique pour évoquer les hôtes fameux de l'abbaye de Fontevrault. Au plan documentaire, quelques erreurs bien pardonnables au poète :les tombeaux sont vides car profanés à la révolution et les restes dispersés. Au plan de l'écriture, l'ensemble manque de fluidité (des ruptures dues aux interruptions au coeur des strophes. La ponctuation est déficiente :. ou ; derrière muet, . ; ou : après brassard, la rupture du dernier vers...), des rimes parfois un peu trop faibles ( une consonne d'appui serait bienvenue) me font penser que ce n'est pas réellement un texte classique. Il n'est cependant pas sans intérêt et mériterait d'être retravaillé.

   Anonyme   
9/10/2017
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Je ne suis pas spécialiste mais je devine que ce sonnet respecte en tout point les règles de la prosodie classique. Rien à dire de ce côté là.
D'emblée je ne vois pas de quel monument il s'agit, il y a tellement de cathédrales ou de chapelles en France qui abritent de grands noms que je renonce. Grâce aux indices je suppose qu'une recherche sur le net me mettrait sur la voie mais ça demande du temps que je n'ai pas.
Je regrette une certaine froideur dans ce poème, où la description d'un endroit l'emporte sur l'émotion.

   Cristale   
10/10/2017
 a aimé ce texte 
Passionnément ↑
Bonjour,

Un monument joliment décrit dans un sonnet élégant.
J'ai un doute sur la concordance de la rime "muet" mais c'est chipoter...
Les finales n'ont pas toute la richesse qu'un sonnet pourrait exiger mais cela confère plus de naturel à la poésie.

Les personnalités évoquées semblent revivre malgré leur éternité. J'ai l'impression de regarder une toile de maître détaillée et colorée de ces couleurs que le temps estompe et patine gracieusement.

Merci et bravo à l'auteur.

   papipoete   
10/10/2017
 a aimé ce texte 
Bien
classique
D'entrée, nous pénétrons dans l'Abbaye Royale de Fontevraud où reposent reine de France et roi d'Angleterre sous leurs gisants de pierre .
NB le second quatrain est très élégant avec ce " message muet que le soleil pose sur son livre " .
Le 11e vers m'intrigue ; comment ces restes peuvent-ils être aux diables, si les ossements sont là ? ( Je songerais plus à son âme ? )
L'ensemble est agréable à lire .
La forme classique me semble parfaite
papipoète

   Louison   
10/10/2017
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
On reconnaît l'endroit presque d'emblée, au moins c'est clair.

Un joli sonnet qui m'a séduite.

Particulièrement:

Est-ce l’amour courtois qu’elle évoque en silence ?
A l’orient du chœur quand le soleil paraît
Pour poser sur son livre un message muet
Le vitrail donne aux lieux comme une transparence.

Louison

   Anonyme   
20/10/2017
 a aimé ce texte 
Bien
Ici, pas de devinette. Je me suis documenté afin de comprendre immédiatementnt le texte et par la même occasion visionner ce site dont il est question.
J'ai trouvé le deuxième quatrain très visuel.
Il est vrai qu'on ne peut pas trop s'étendre avec juste quatorze vers.

   Vincendix   
20/10/2017
 a aimé ce texte 
Passionnément
Bonjour,
Pas de surprise pour moi, la description de ce monument est édifiante, un seul indice suffisait.
La forme classique colle parfaitement au sujet et le traitement aussi, avec une certaine « froideur », celle que l’on ressent en visitant les lieux. Difficile dans un sonnet de développer longuement une telle page de l’Histoire de France et de l’Angleterre mais l’essentiel est dit. Peut-être qu’un second sonnet serait nécessaire pour exprimer le ressenti d’un homme actuel devant ce passé chargé de symboles.
Vincent

   Bidis   
20/10/2017
 a aimé ce texte 
Passionnément ↓
Un très joli sonnet et une belle découverte, en ce qui me concerne.
J'ai regretté ce "souvenirs mémorables" qui manifeste un certain manque de recherche pour s'accorder aux "diables". Peut-être sont-ce ceux-ci qui sont à l'origine de ce peu d'inspiration... Bien sûr, la critique est facile, mais c'est le retour de manivelle quand on commet d'autre part de si jolis vers.

   David   
20/10/2017
 a aimé ce texte 
Bien
Bonsoir,

Je ne vais pas rechercher le nom du monument, il semble parfaitement décrit avec tout ce qu'il faut. Ça doit être un "jeu d'enfant" de le retrouver, mais dans un sens que je voudrais élogieux, puisque ce n'est pas le plus facile d'écrire pour des enfants d'une part, et que ce n'est certainement pas dénué de maitrise non plus pour autant. Si ce n'est pas un poème d'Alexandre...

J'ai bien vu la "pauvreté" des rimes embrassées, peut-être d'autres détails, mais ce poème est classique comme un tapis est persan, pas besoin de compter les mailles : le ton, le vocabulaire, l'équilibre, l'inscrivent dans cette lignée. Il y a aussi une façon pour la narration de s’effacer devant son sujet qui accentue ce classicisme : tout est donné à l'histoire, pas d'effet de manche.

C'est une simple anecdote dans un simple poème, et pourtant il a le charme du geste répété, du bruit monotone d'un rabot dans un atelier.

   Anonyme   
21/10/2017
 a aimé ce texte 
Bien
Bonsoir,

Vous êtes parvenu de manière fort élégante à décrire le monument pour qu'il soit facilement reconnaissable sans tomber dans la facilité.

Il y a de la technique, et de la pudeur, de belles choses partout dans votre oeuvre, et elle respecte bien toutes les contraintes.

Merci pour ce partage, il faut y aller pour me faire aimer les rimes, bien vu !
Bonne chance pour le concours.

   Donaldo75   
21/10/2017
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour,

J'ai visité ce monument il y a quelques années. J'avoue que votre poème m'a rappelé cette visite, a rallumé les images de ces rois de France allongés sur leurs tombes, dans leurs habits de pierre.

La tonalité du poème va très bien, je trouve, avec l'aspect figé de la mort sanctifiée dans un monument d'antan, au sein d'un édifice religieux.

Bravo !

   pieralun   
21/10/2017
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Un sonnet Qui, à mon goût, ressemble trop à une chronique médiévale.
Cela n’efface pas une certaine habileté de l’auteur à versifier en alexandrins.
Et, surtout , cela n’efface pas le talent poétique qui ressort du second quatrain que j’ai beaucoup aimé.

   Anonyme   
25/10/2017
 a aimé ce texte 
Passionnément
Mille bravos pour ce merveilleux sonnet. Les vers sont riches en références historiques et très esthétiques. Il y a une certaine élégance dans la façon d'écrire qui m'a beaucoup plu, et je vous en suis infiniment reconnaissant.

BRH

   Vilmon   
31/10/2017
Modéré : commentaire trop peu argumenté

   Robot   
12/11/2017


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