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Poésie libre
sauvage : Miroir de l'eau
 Publié le 18/02/20  -  18 commentaires  -  872 caractères  -  284 lectures    Autres textes du même auteur

Poésie qui coule de source !


Miroir de l'eau



eau de mes nuits bleues
de mon corps, de mon esprit,
les humeurs vagues m'envahissent

et je glisse dans le ressac
du chant nacré d'un coquillage
appelant les humides ardeurs

qui ouvrent l'espace sur l'univers
comme océan de mystères

nos mères
perdent les eaux
et nous naissons
dans ce torrent d’espérance

je ne prie pas pour mon Père
et m'adresse à ma Mère
la déesse sans âge
née d’avant l’avant
qui soigne
de baisers mouillés
mon bain de terre

dehors ou dedans
elle coule du ciel
elle coule dans mes veines
elle ruisselle

façonnant le bois
de tourbe odorante
qui me ressemble

et c'est moi que je vois
dans le miroir de l’étang
dans cet air de l’été ardent
dans tes glaces éternelles


 
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   Luz   
10/2/2020
 a aimé ce texte 
Un peu
Bonjour,

Je ne comprend pas très bien, ni le texte, ni son message.
Il n'y a pas de ponctuation, à l'exception de 2 virgules au début, c'est assez curieux.
Il y a un fond intéressant, mais la poésie est absente. A mon avis, il faudrait travailler chaque strophe jusqu'à ce que vienne cette âme poétique qui amènerait également une meilleure compréhension ; il ne manque pas grand chose.

Luz en E.L.

   Corto   
18/2/2020
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Je vois ici une Ode à l'Eau, plutôt audacieuse dans les évocations et les images.
Après plusieurs lectures on arrive à s'immerger dans ce tourbillon. On nage entre intrigue et complicité.

La première strophe introduit le sujet avec une image bien trouvée basée sur "mes nuits bleues".

J'aime bien "le ressac du chant nacré d'un coquillage".

On accède ensuite à l'universel avant cette belle "adresse à ma Mère
la déesse sans âge née d’avant l’avant/
qui soigne de baisers mouillés mon bain de terre".

Dès lors l'Eau est partout, essentielle, dans la nature, dans la vie, en moi.

Ce poème bien travaillé n'est pas simple d'accès mais mérite qu'on s'en imprègne.

Bravo sauvage.

   Vincent   
18/2/2020
 a aimé ce texte 
Passionnément ↑
Bonjour,

pour moi c'est une magnifique ode à vote mère

aux mères

pas pour votre père

moi elle m'a tant abandonné étant le remplaçant ...

je trouve votre poème merveilleux

et j'aurais bien voulu pouvoir l'écrire

merci

   Donaldo75   
18/2/2020
 a aimé ce texte 
Passionnément
Bonjour sauvage,

J’ai beaucoup aimé ce poème. Ses images ont submergé ma lecture, en ont magnifié l’interprétation au point que mes neurones ont enveloppé leurs synapses de ce doux parfum de poésie et puis se sont envolés vers des contrées lointaines.

J’ai adoré en particulier ce passage :

« nos mères
perdent les eaux
et nous naissons
dans ce torrent d’espérance »

La tonalité de cette poésie est d’un lyrisme passionné, ce qui rend même le lecteur – je le sais car ça fonctionne à chaque fois avec moi – lyrique, enchanté, chanteur à la fois, loin de la grisaille habituelle d’une prosodie classique aux relents d’IKEA, loin des brumes improbables certaines formes libres aux allures de rébus, loin du bruit de ces textes en prose aux vrais airs de bavardage.

Bravo !
J’applaudis des deux mains, des pieds et de tout ce qui peut faire du bruit.

Donaldo

   Provencao   
18/2/2020
 a aimé ce texte 
Passionnément
" nos mères
perdent les eaux
et nous naissons
dans ce torrent d’espérance"

J'ai tout particulièrement aimé ces vers où naissent, "du corps de nos mères, des espoirs et des baisers mouillés".

Il vous a fallu, et je n'en doute pas, des réflexions profondes et vraies, pour que "miroir de l'eau" atteigne son expression suprême... cette écriture est un cri des premiers instants.
Vos mots usités se confondent avec la réalité plus ou moins évidente, et deviennent une vérité de l'être.

Belle écriture intelligente et sensible, avec son rythme et ses pulsations.

Merci.
Au plaisir de vous lire
Cordialement

   Robot   
18/2/2020
 a aimé ce texte 
Beaucoup
L'eau créatrice de vie ! Mais aussi l'eau régénératrice, celle métaphorique qui apaise les soifs, celle du miroir des profondeurs de notre esprit.

J'ai beaucoup aimé la manière dont cette réflexion poétique a été conduite et son lyrisme sans emphase.

   Michel64   
18/2/2020
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Je vois dans ce poème une belle ode à l'eau, Mère de toute vie.
Je me suis laissé imprégner (imbiber ?) par ces mots.

Je n'aurai pas écrit "je ne prie pas pour mon Père" qui détourne un peu du sujet. Simplement :
"je m'adresse à ma Mère
déesse sans âge..."
De même j'aurais enlevé la deuxième et la sixième interligne.

J'ai particulièrement aimé :

"née d’avant l’avant
qui soigne
de baisers mouillés
mon bain de terre".

ainsi que le dernier paragraphe.

Pourquoi ne pas avoir mis de majuscules au début des paragraphes ou au moins au premier mot ? Ça me donne l'impression que je commence le poème par le deuxième vers après la disparition du premier.

L'ensemble m'a plu malgré mes petits bémols.
Merci pour ce bel hommage.

   papipoete   
18/2/2020
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
bonjour sauvage
" sauvage " comme l'eau que l'on ne dompte pas, tant que l'homme ne se met en travers d'elle pour en faire une captive docile.
l'eau de notre Mère Terre essentielle à la vie ; l'eau de notre Mère qui nous berce en son sein, avant que Maman elle nous pose contre son sein...
l'eau dans laquelle l'on se mire, avant qu'une brise légère ne la ride ; l'eau qui se fâche d'être malmenée, mais malgré tout se laisse admirer par qui la respecte...
NB sûr que moi, j'aurais écrit banalement pour dire mon respect, pour ce sang incolore qui nourrit l'homme et celle que nous foulons de nos pas chaque jour !
une double-sens à ce poème, quand l'auteur parle de cet élément vital et de l'autre si cher qu'est notre Mère... le Père ne semble pas avoir les faveurs du héros ? il a sûrement ses raisons !
les deux premières strophes sont lumineuses, et techniquement le poème est si bien construit, que l'absence de ponctuation aucunement ne nuit...

   plumedeplomb   
18/2/2020
 a aimé ce texte 
Passionnément
Ode à la vie, ode à l'eau,
Vous avez su mêler brillamment l'universalité avec l'individualité : l'eau mère de tous, créatrice du monde et de nous même. En vous lisant, j'avais l'impression de ressentir l'humidité ambiante : que ma sensibilité aux particules d’hydrogène s'était décuplée à travers vos délicieuses métaphores. Bien sûr votre poème se déguste à petite gorgée, et j'ai dû le relire trois fois pour en apprécier pleinement la beauté. Un trésor qui nécessite un peu d'attention de la part du lecteur.

   Davide   
18/2/2020
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour sauvage,

J'aime la manière - originale - dont ce poème aquatique nous invite à nous interroger sur le mystère de la vie ; ou plutôt, à entrer au cœur de ce mystère :

"et c'est moi que je vois
dans le miroir de l’étang
dans cet air de l’été ardent
dans tes glaces éternelles"

Y aurait-il une correspondance, voire une osmose, entre notre existence et celle de "l'eau" ? Dans ce texte, l'eau est omniprésente, véhicule des émotions, de la vie, de la conscience en somme ; elle épouse nos moindres gestes, nos moindres interrogations.

Ainsi, entre "l'eau" et "moi", les frontières s'effacent dans de troublantes images ; images jouant sur le sens propre/figuré : "humeurs vagues", "océan de mystères", "torrent d’espérance", "bain de terre" (clin d'oeil au "bain de mer") etc.

Si la "mer" devient "Mère" (Terre-Mère, Gaïa), l'eau devient le merveilleux symbole de l'enfantement ("nos mères / perdent les eaux / et nous naissons") et de la vie sur Terre.

J'ai trouvé la forme un peu fouillis, me demandant même qui pouvait en être le narrateur (un être humain ? un enfant ? la Terre ?), mais la fluidité de l'écriture est exquise et fort à propos.

Toutefois, je n'ai pas compris cette strophe ; du moins, je n'en ai pas apprécié l'image :

"façonnant le bois
de tourbe odorante
qui me ressemble"

Manifeste écologique ? Réflexion philosophique, voire métaphysique ? J'y ai vu personnellement un admirable poème d'amour sur l'eau et ses mystères, et j'en ai apprécié le regard, la poésie, l'écriture libérée et les questionnements induits. Merci !

   Vincente   
18/2/2020
 a aimé ce texte 
Bien
L'exergue et le titre trop convenus, un peu faciles et comme trop disant, m'ont fait entrer un peu à reculons dans la lecture. C'est dommage car ensuite, la crainte d'enchaîner sur d'autres poncifs gâche le début de la première lecture. Je dis le début parce qu'assez vite, l'écriture sans embûche, agréable, nous donne à apercevoir, presqu'à percevoir toute l'ampleur du propos.

Ainsi, c'est bien la dernière strophe qui paraît la plus chargée de sens et à la fois la plus saisissable. Confluence des multiples signifiances et requêtes auxquels cet élément vital peut être associé ou, surtout "peut être la source" ou le sang. Car il en sera de sa fonction physique comme de celle portant et abreuvant la vie, et de celles non moins vitales des "figurations" essentielles qui la grandissent encore.

J'ai beaucoup aimé suivre ce regard large, cette envie d'épouser de l'œil et de l'esprit ce champ du possible auquel invite l'élément Eau ; peut-être regretterai-je une porosité dans la formulation qui laisse s'échapper un peu de sa richesse, ou un axe narratif un peu plus tenu, car entre début et fin bien maîtrisés, l'on coule pas vraiment de source d'un champ évoqué à l'autre…

Quatre petites choses formelles qui me semblent à peaufiner.
Au v6, pour la diction, j'aurais écrit "appelant les ardeurs humides". Et puis pourquoi ce saut de ligne avant le v7 ? Rejetant de façon un peu trop marquée les deux vers suivant qui dépendent du v6. Est-ce pour marquer un changement spatial de l'évocation ? Alors il faudrait une autre option syntaxique.
Autant je comprends ici l'expression "nos mères / perdent les eaux", autant je la trouve disgracieuse dans le lexique assez lyrique du poème. Il doit être possible d'en fondre plus souplement l'incrustation.
Dans l'avant-dernière strophe, ça me semble bizarre ce concept de "bois façonné par de la tourbe", l'idée je suppose est de signifier que le bois mort se décompose dans la l'hyper humidité de la tourbe, dans ce cas il le "défaçonne"… Non ? Puis le "qui me ressemble" se rapporte à la tourbe plutôt qu'au bois comme c'est énoncé ?! J'ai du mal à sentir l'image de l'homme-tourbe.

   Anonyme   
18/2/2020
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Bonjour sauvage,

J'ai aimé le lâcher-prise de votre poème, le lâcher-penser, le lâcher-comprendre, le lâcher-écrire.
Le fil de l'eau, qui est aussi le fil conducteur, charrie des images éloquentes,émouvantes comme plus rêches, âpres, sombres, voir énigmatiques et selon les remous.
Oui, j'ai trouvé l'écriture suffisamment sauvage pour que votre poème me plaise.
Merci.

   sauvage   
19/2/2020

   STEPHANIE90   
19/2/2020
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Bonjour sauvage,

j'ai vraiment beaucoup aimé cette poésie. J'y lis un hommage à la Terre Mère qui porte chaque éléments du début des temps à la fin et à la mère qui porte la vie. Et vous ne priez pas pour votre Père, ce n'est peut-être pas lui qui porte la foi ? Mais le narrateur dans le miroir de l'étang... J'aime le message général porter par vos vers.
"nos mères
perdent les eaux
et nous naissons
dans ce torrent d’espérance

je ne prie pas pour mon Père
et m'adresse à ma Mère
la déesse sans âge
née d’avant l’avant
qui soigne
de baisers mouillés
mon bain de terre"

Des vers magnifiques qui coule de source avec un rien de mystère inexpliqué. Alors merci pour la lecture et le partage.

Stéphanie

   Zeste   
19/2/2020
 a aimé ce texte 
Passionnément ↑
Réaction courte mais sincère, j’espère que le modérateur sera sensible plutôt au poids des mots qu’aux arguments classiques qu’on lit d’habitude dans les commentaires.
Je suis émerveillé par cette lecture et jaloux de ne pouvoir écrire de cette façon qui révèle beaucoup plus ce qu’est l’âme d’un poète ; inaccessible…

   hersen   
19/2/2020
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
C'est un très beau poème;
il suffit de se laisser porter, par l'eau en l'occurrence, pour revenir à la source.
Tout est image, ambiance, et j'aime particulièrement la dernière strophe.

Le poème est très bien équilibré et rien ne vient déranger la lecture. un flot tranquille...
merci de cette lecture !

   Lariviere   
28/2/2020
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Sauvage,

Moi aussi ca fait quelque temps que je me dis que le Dieu le père n'a certainement ni la barbe ni le sexe qu'on croit.

Ce poème nous rappelle avec calme, force et beauté, et au féminin, les véritables sources amniotiques, alpestres ou océanes de nos vies trop aqueuses (!).

Le rythme colle bien avec le contenu des images. Celles-ci sont très évocatrices et participent pleinement au bon rendu de l'ensemble. Le thème et le narrateur son bien gérés dans ce rapport intime qui les relie profondément ; cette atmosphère à la fois universelle et très personnelle dans le ton et le propos est une réussite à mes yeux et oreilles.

Précisément je trouve la strophe 4 vraiment très impactante. Et j'aime beaucoup aussi ce passage sur le ton et le fond :

"je ne prie pas pour mon Père
et m'adresse à ma Mère
la déesse sans âge
née d’avant l’avant"

Merci beaucoup pour cette lecture et bonne continuation.

   Anonyme   
2/5/2021
 a aimé ce texte 
Passionnément ↓
Bonjour Sauvage,

Retour à la source, ce premier poème publié. (Non, c'est le second, le premier était super écologique)

Le titre est à la fois bateau et plein de promesses.
L'exergue de même tout à fait dans le style aqueux.
Ensuite, comment dire ? Je suis ébahie d'assister à ces naissances, sans voix, peut-être un cri, le cri primal.

Y avait-il de la musique pour cet accouchement ?

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