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Myndie
11/5/2025
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
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Bonjour,
par manque de précisions, j'avoue avoir hésité à classer le poème dans l'une ou l'autre des deux catégories imposées. Je dirais la première. Un constat est dressé, ce qui nous est ici décrit ressemble fort à une régression infinie ; le temps court à l'envers, l'ombre est partout, les profondeurs d'abysses, le froid, l'humidité omniprésents. Ça nous pendait au nez. Le soleil qui a outrepassé ses prérogatives est averti : il ne passera pas. Le pourra-t-il ? Les questions demeurent. Tout ceci sert bien l'atmosphère angoissante que veut traduire le texte. Comment apporter de la poésie en traitant d'un thème aussi contraignant ? Sacré challenge ! Si je n'en trouve pas trace dans les deux quatrains, les deux tercets viennent heureusement sauver la mise au travers de quelques images judicieuses : « solidifier les solives liquides » « La mémoire antédiluvienne des calcites ». C'est quand même trop peu pour moi, même si encore une fois, je reconnais la difficulté de relever un tel défi . |
Donaldo75
20/5/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Un poème géologique ? J'ai du sortir mon traité de géologie pour me défaire du champ lexical particulièrement spécialisé. Je n'avais pas le numéro d'Haroun Tazieff alors ça n'a pas été une mince affaire tout ceci. Sinon, j'ai bien aimé ce traitement du thème et de ce concours. Du côté de la versification et de la prosodie, cela me semble tenir la route mais je suppose que des lecteurs plus attentifs donneront leur avis d'expert. J'aime bien les images même si je n'ai pas tout compris.
Merci pour le partage ! |
Cyrill
21/5/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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J’aime beaucoup le titre, qui sonne comme un message. Nous sommes dans le très long temps et dans une dimension géologique où l’humain n’est pas encore. Une sorte de spéculation alternative à un futur déjà advenu. Nous sommes invités, lecteurs, dans ces trouées du temps, ces avens et grottes, véritables machines à le remonter.
On s’attendrait à ce que, prévenu de futurs dégâts anthropocènes, la perspective de l’humain dissuade le soleil, mais il semble que c’est une autre mémoire, bien plus ancienne, qui le fait renoncer. Une vision à la fois sombre et ludique, avec quelques jolies formules : «frisson de spéléologie secrète », « Grottes d'avant-tout », « Buée de rien »… On peut voir là comme une re-création, une récréation. Petite supercherie, mais poétique s’il vous plaît ! La scansion me paraît un peu chaotique, le hoquet me prend à la rencontre de rejets assez osés, mais ces mots qui explosent le sonnet me paraissent plutôt bien convenir à un propos «Redistillant à gré » « tercets et distiques ». Merci pour la lecture. |
Eskisse
7/6/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Bonjour
J'ai bien aimé cette non-percée du soleil dans les aires souterraines, comme un défi avorté. Un soleil personnifié élevé au rang de héros : " valeureux" Un rapport de forces propice à la description des "plaies adolescentes de la planète" faite avec force sonorités et de jolies trouvailles allitératives : " frisson de spéléologie secrète" . Merci pour le partage . |
papipoete
7/6/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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bonjour concurrent
Dans ce royaume souterrain, où nulle lumière ne filtre ses rais, Soleil serait bien imprudent, impudent même de violer cette nuit, qui jamais ne dévoilerait la moindre stalactite, la plus petite stalagmite... NB tel un chat sauvage pénétrant dans ses grottes, le Soleil indésirable pourrait au moins tenter un rayon...non, non il n'a rien à faire là ! oust ! j'aime bien certains passages " tercets et distiques...buée de rien, en petites gouttes sévères " et " l'ombre, solidifier les solives liquides " un peu dommage pour un Sonnet, de ne s'être approché au moins de la forme " néo classique " |
Provencao
7/6/2025
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
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Bonjour,
Belle empreinte de la mémoire en vos vers dans des frissons étonnants. "Qu'il ose un peu, le soleil outrancier, dedans L'ombre, solidifier les solives liquides… Fourrant ici ses pattes profanes, cédant" Mon préféré . Merci pour cette communion. |
Robot
7/6/2025
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Puisque ce n'est pas précisé, j'ai supposé que le poème traitait du second sujet: Nous remettre à notre place, ou « récits de la Terre »
Sur la forme, j'ai eu du mal avec les alexandrins déséquilibrés même s'ils ont bien leur douze pieds leur découpage est cahotant pour un sonnet. Par contre j'ai apprécié la poétique des tercets, celle des quatrains est un peu trop explicative à mon goût. |
Dimou
8/6/2025
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
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Bonjour,
"Viendra-t-il, le soleil dru, se pelotonner, Dans les plaies adolescentes de la planète ?" hein ? pourquoi conjuguer au futur si c'est déjà fait ? vous avez quelques milliards d'années de retard ho hey !! la planète est une quadra et plus une adolescente ! par contre oui : "et le soleil fuira sans suites." : le soleil s'éteindra sans suite Ce texte est sympa, ça rime pas pour la rime et c'est déjà ça. C'est pas une folie technique non plus merci du partage |
Lebarde
9/6/2025
trouve l'écriture
perfectible
et
aime un peu
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Le soleil et l'ombre des "avens, trouées géologiques,"...le combat de l'ombre et de la lumière dont je ne comprends pas trop le finalité dans le cadre de ce concours.
Tout se passerait "sous terre " donc, où j'imagine la formation, goutte après goutte, de stalactites/stalagmites de calcite dans les grottes et cavernes où le soleil ne serait pas le bienvenu? Mais je suis peut être totalement en dehors de la plaque? Je ne suis pas trop convaincu non plus par ce sonnet contemporain aux propos laconiques ( dernier vers?), dont les formulations et les rejets/enjambements nombreux, perturbent ma lecture. Désolé. bonne chance pour la suite. |
BlaseSaintLuc
12/6/2025
trouve l'écriture
perfectible
et
n'aime pas
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lecture compliquée , texte abscons, je n'ai vu ni musique ni poesie "ambitieuse "
Je ne suis pas en mesure de déterminer si le contenu correspond au sujet du concours. texte concours : commentaire évidement en EL j'ajoute pour une question d'objectivité que je ne concours pas . |