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Poésie libre
tchouang : Poème psychotrope
 Publié le 20/04/13  -  12 commentaires  -  958 caractères  -  554 lectures    Autres textes du même auteur

Poésie libre et lyrique.


Poème psychotrope



noir négatif des ombres sous les pierres
petits insectes cliquettent à la fraîcheur
coloriés de bleu ou vif argent dilué de son
songe de l'informateur voûté par l'âge
et le remords aboutit au bout de la cité

ombre échevelée qui boit sa courte vie
à la courte cornue des animaux de marbre
mare d'eau croupissante pour la jeune promise
qui ombre ses pommettes au teint des orchidées
abandonne le gouffre qui nous désunira

le vieil ami plein de sollicitude
aux plaies sanguinolentes que l'on couvre de sel
la noire liqueur des soirs désincarnés
où l'on entend le rut et le râle
vivant dans un bourbier tapissé d'ors mortuaires

songe à la dérision de ton vieillissement
qui ne jette jamais que des poussières déchues
arrachées à l'étoile qui te tenait plus pur
tu es tombé plus bas que les larves repues
et l'horizon de gris pétrifie ta vision


 
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   Anonyme   
29/3/2013
 a aimé ce texte 
Pas
Bonjour,
Poème psychotrope ?
Ça me fait penser à des textes gothiques que je lis parfois sur le net.
Désolée mais je ne suis pas fan.
Ici, je lis une suite de phrases sombres et je n'arrive même pas à faire le lien entre elles.

   LeopoldPartisan   
2/4/2013
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
Libre certes, lyrique bof j'ai essayé à haute et intelligible voix... hm disons que je dois certainement reprendre des cours de diction, car des écueils du texte je me les suis tous pris...

Essayez par exemple la première ou la dernière strophe, c'est le lecteur qui se doit d'être lyrique pour arriver au bout sans anicroche

Tout ce verbiage pour dire que je suis aussi assez réticent à certains lieux communs dissimulés sous une syntaxe un rien tortueuse et torturée.

"ombre échevelée qui boit sa courte vie
à la courte cornue des animaux de marbre
marre d'eau croupissante pour la jeune promise
qui ombre ses pommettes au teint des orchidées
abandonne le gouffre qui nous désunira"

Lyrique mais drôlement lourd...

La fin est elle aussi tellement déjà vue et entendue

"tu es tombé plus bas que les larves repues
et l'horizon de gris pétrifie ta vision"

Désolé

   Marite   
20/4/2013
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
Psychotrope : j'ai pris le dictionnaire pour m'assurer de la signification de ce mot car la première lecture de ce texte m'a laissée très perplexe.
Donc voici ce que je trouve : "Se dit de toute substance qui agit sur le psychisme."
En ce qui me concerne : aucun effet sur mon psychisme.
Pour la forme, certaines expressions m'ont été totalement incompréhensibles et j'ai abandonné la recherche du sens de la première strophe par exemple surtout cette partie:

" .................................. dilué de son
songe de l'informateur voûté par l'âge
et le remors aboutit au bout de la cité"
Est-ce le "noir négatif" qui est ainsi ?

Sans doute pas mal d'éléments m'échappent mais aussi, l'écriture ne facilite pas la compréhension

   Pouet   
20/4/2013
 a aimé ce texte 
Vraiment pas
Un poème d'ado dépressif? Très représentatif du "genre" en tout cas.

"noir négatif des ombres", si ce n'est pas du pléonasme alors qu'est-ce? Déjà donc ça commence pas super.

"petits insectes" est dans la même veine, je ne connais guère d'insectes démesurés...

Deuxième strophe: répétition de "ombre", bof.

"à la courte cornue"? Répétition avec "courte vie" juste avant, quel intérêt?

L'auteur manque de vocabulaire? Besoin d'un dictionnaire des synonymes?

Puis troisième "ombre": plus que bof, énervant.

Troisième strophe: "plaies sanguinolentes", l'auteur doit vouer un culte à Lapalisse?!

Nous avons aussi "le vieil ami", expression éculée redondant de plus avec le "vieillissement" d'après.

Répétition de "songe", première et dernière strophe... Un florilège!

Je m'arrête de relever car je commence à saturer.

Et je ne parle même pas des clichés d'expression du style "voûté par l'âge", "jeune promise" etc...

Ce "poème psychotrope" n'aura eu en définitive pas plus d'effet sur moi qu'une claire camomille.

   Pimpette   
20/4/2013
 a aimé ce texte 
Beaucoup
"songe à la dérision de ton vieillissement
qui ne jette jamais que des poussières déchues
arrachées à l'étoile qui te tenait plus pur
tu es tombé plus bas que les larves repues
et l'horizon de gris pétrifie ta vision"

cette strophe est la seule que je comprenne vraiment et elle est très triste et très belle!

L'ensemble du poème fait partie de ces textes qui me touchent fortement sans que je puisse expliquer pourquoi...ou alors il faudrait y consacrer un peu de temps et je suis bien trop feignasse pour ça!

N'empêche, c'est la vraie poésie de notre époque, je crois, et, à ce titre, je note très haut!

   Anonyme   
20/4/2013
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Il y a des vers que j'aime beaucoup dans ce poème :
"abandonne le gouffre qui nous désunira"
"le vieil ami plein de sollicitude
aux plaies sanguinolentes" (mais "que l'on couvre de sel" est trop long pour moi, j'aurais préféré une formule plus percutante)
"et l'horizon de gris pétrifie ta vision",
mais je trouve que manque un lien, une trame qui unirait l'ensemble de ces images parfois frappantes. Alors je suis mitigée. Sinon, "le rut et le râle", très bien vu à mon avis !

   Raoul   
20/4/2013
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
Pour être psychotrope, je trouve tout ça convenu…
Le risque lorsqu'on multiplie les adjectifs descriptifs, c'est qu'on tombe rapidement dans le pléonasme ou dans le reconstitué colorisé des mondes heroic fantasy, et là c'est le cas.
Dans l'ensemble il y a de bonnes choses je trouve, mais aussi du tiré à la ligne (pour le lyrique sans doutes) et ça se sent. Pour moi il faudrait élaguer sérieusement -certes je suis un adepte du bref-…
Quelques beaux vers et expressions ("tapissé d'ors mortuaires", "noire liqueur des soirs désincarnés", "qui ne jette jamais que des poussières déchues", "à la courte cornue des animaux de marbre"…) dans ce poème gothique au final assez ado. qui aurait lu (ref à Ophélia) et pratiqué les jeux de rôle.
Plus intéressant à lire en 4, 3, 2, 1, ça manque pourtant de souffle.

   brabant   
20/4/2013
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
Bonjour Tchouang,


J'étais curieux de savoir ce que vous attendiez de la poésie, de savoir ce qu'était pour vous un texte poétique, un poème, comment vous le conceviez.

Ce "Poème psychotrope" m'apparaît ici en vers bien trop assis, le délétère ne serait donc que dans le/les sens et non dans la métrique (dans le sens de rythme, de scansion) et la typographie.

Je ne vois pas bien : les deux premières strophes "noir négatif..." et "ombre échevelée..." seraient-elles en apposition à "le vieil ami..." (3è str.) qui "songe..." (dernière strophe). C'est vraiment pas clair du tout en ce qui me concerne. Et les tournures surannées compliquent à mon sens encore un peu l'affaire, rigides et qui corsètent l'ensemble en lui donnant une allure empruntée : "sujets" sans verbe pour "noir... songe... ombre... [et] mare" et absence de déterminant pour ces mêmes noms, d'où le fait que j'ai pensé à une longue et lourde apposition à "le vieil ami" (Pourquoi en outre faire une strophe supplémentaire avec "songe..." et séparer ainsi le verbe de son sujet ?).

Beaucoup d'images m'ont semblé convenues et désuètes, ainsi ces "plaies sanguinolentes que l'on couvre de sel" ; "noire liqueur... soirs désincarnés... bourbier tapissé d'ors mortuaires" sont du même acabit.
Je m'arrête à cette strophe car les 7/10èmes du poème sont du même tonneau.
Beaucoup d'expressions sont d'ailleurs redondantes ou tautologiques : "noir négatif... vouté par l'âge... mare d'eau croupissant [doublement : mare->eau->eau croupie]... poussières déchues".

Je m'attendais à ce que le vieil ami s'apitoie sur son amiE illustrant ainsi un "tombeau", une "vanité", mais "pur" et "tombé" sont au masculin. Amours parallèles ou adresse à sa propre image voire reproche à un Dieu lui-même décadent ?

Ensemble très empesé, presque déclamatoire.


Deux éclairs dans ce texte pesant et sombre, quasi hiératique :
"... qui boit sa courte vie
à la courte cornue des animaux des animaux de marbre"
(encore que le premier "courte" serait avantageusement remplacé par un autre adjectif car la répétition stylistique est plutôt lourde)
et à un degré moindre :
"qui ombre ses pommettes au teint des orchidées", dans la même strophe donc à peu de distance, mais qui ne suffisent pas, bien que plutôt remarquables, à sauver l'ensemble.
L'allitération et assonance "rut [et] râle" m'ont plu aussi, mais c'est tout ce que je sauve de ce poème.

Ce texte est une grande déception en ce qui me concerne ; je sais, je m'en remettrai.

Lol

   Anonyme   
20/4/2013
 a aimé ce texte 
Pas
Je n'avais pas terminé cette poésie en Espace Lecture tant elle me semblait prétentieuse et maladroite. Je suis surpris de la retrouver en publication mais, assurément, il faut de tout pour faire un monde !

Je reste sur ma première opinion : un texte mal construit dont l'ossature demeure incohérente. Il n'y a pas de rythme et les vers s'articulent difficilement entre eux :"coloriés de bleu ou vif argent dilué de son
songe de l'informateur voûté par l'âge".

Le thème vaguement morbide me fait penser que nous avons affaire à un jeune adepte de Twilight et cie. Le gothique fait fureur dans les lycées en ce moment.

Je vous conseille vivement de lire Edgar Allan Poe si vous souhaitez faire de la littérature noire.

   tchouang   
21/4/2013

   fugace   
13/5/2013
 a aimé ce texte 
Vraiment pas ↓
Poème pschychotrope?
Sans aucun doute!
Son effet sur mon pshychisme a été de me faire apprécier encore plus tout ce qu'il y de beau et de bon sur Oniris.
Là, j'ai eu l'impression de plonger dans un bain nauséabond.
Fugace.

   Anonyme   
26/6/2016
 a aimé ce texte 
Vraiment pas ↑
Je suis allée au bout de mes lectures, vous concernant, je reste en retrait, d'autant plus avec ce texte, qui est sombre, lugubre, toujours avec cette impression de mots posés comme un fouillis sans réelle trame, je n'accroche pas du tout, malgré plusieurs relectures, cela pour moi, reste impropre à mon entendement.

Je reproche à vos textes un manque de présentation et de ponctuation. Tous ces mots mis les uns à la suite des autres, un peu comme à la queue leu leu, n'apporte pas un réel intérêt, et me donne une sensation de vide, de platitude, de fadeur.


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