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Poésie contemporaine
Vincendix : Le comédien
 Publié le 20/09/17  -  19 commentaires  -  1218 caractères  -  318 lectures    Autres textes du même auteur

Le comédien de théâtre est un être à part, comme l’était Molière.


Le comédien



En prose ou bien en vers au théâtre il déclame,
Il est le bel amant ou le mari cocu,
Orgueilleux, cabotin quand le public l’acclame,
D’être le parangon il en est convaincu.

Il est le Cyrano d’un nez en carton-pâte,
Harpagon, Don Juan dans un pourpoint râpé,
Un bourgeois richissime ou un aristocrate,
Assis négligemment sur un vieux canapé.

Il peut jouer Feydeau, Molière ou bien Racine,
De la pièce classique au simple boulevard,
Ses vêtements d’emprunt sentent la naphtaline,
Dans la peau d’un marquis ou celle d’un clochard.

Il agite les bras en arpentant les planches,
S’adressant au public d’un discret aparté,
S’il bute sur un mot il se raccroche aux branches,
Reprend le cours du jeu avec facilité.

Parlant fort, il émeut, parlant haut, il amuse,
Sensible au ressenti de ses chers spectateurs,
Si jamais dans la salle un vilain sifflet fuse,
Il jette des regards noirs et réprobateurs.

L’acteur sur le retour ne vit que sur la scène,
Cultivant son ego trémolos dans la voix,
Il devient matador, mirmillon dans l’arène,
Avant de s’affaler, un jour, les bras en croix.


 
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   Anonyme   
1/9/2017
 a aimé ce texte 
Pas
Votre titre "Le comédien" a attiré mon attention, mais j'ai été
déçu par ma lecture.

J'aurais aimé être davantage embarqué sur ce qui fait "Le comédien".

Là, dans ce texte, il n'y a rien de bien transcendant, vous me donnez à lire que des banalités, que j'aurais pus trouver n'importe où ailleurs. J'aurais aimé un peu plus d'originalité, d'enthousiasme, me faisant ressentir ce besoin impérieux d'être "Le comédien".

Vous êtes resté trop dans la généralité, c'est un descriptif sans intérêt, il manque de profondeur.

Je n'ai pas aimé votre strophe finale, ou tout d'un coup vous faites surjouer, ce personnage, tout cela ne sonne pas vraiment très convaincant, mais plutôt ridicule :

"Avant de s'affaler, un jour, les bras en croix."

Vous n'avez pas su donner le ton juste, à ce "Comédien", vous me l'avez rendu bien trop terne. Et je suis bien loin d'avoir ressenti cet être à part dont vous parlez dans votre incipit. Tout cela manque vraiment de passion.

   Ramana   
5/9/2017
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Si je n'y entends rien au théâtre et à ses acteurs, votre poème me parait pourtant criant de vérité tellement il est riche de détails et bien tourné. Qui plus est, votre maitrise de la prosodie me rend sa lecture bien agréable, et le ton est vivant et naturel. Ce texte pourrait être lui-même dicté par un acteur devant son public.

   Donaldo75   
9/9/2017
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
(Lu et commenté en EL)

Bonjour,

En lisant ce poème, j'ai immédiatement pensé à la pièce de théâtre intitulée "Kean", écrite initialement par Alexandre Dumas, et plus précisément de son adaptation au théâtre par Jean-Paul Sartre, dans la version de 1987 avec Jean-Paul Belmondo.

C'est dire ! Parce que les alexandrins déclamés ici sont très bien rythmés, fluides, coulent tout seul comme dans, justement, les pièces de théâtre, avec une dimension caricaturale propre à cet art, un aspect visuel, le drame en plus.

En tant que lecteur, j'ai imaginé Jean-Paul Belmondo dans le rôle du comédien, avec son jeu à outrance, ses facéties, son jusqu'au boutisme, la fin dramatique, forcément dramatique.

Alors, pourquoi bouder son plaisir ? Moi, j'ai beaucoup aimé lire ce poème, un condensé de théâtre. Merci pour la lecture.

   Anonyme   
20/9/2017
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour

C'est un beau et bon portrait d'acteur avec tous les avatars pouvant
lui arriver. C'est bien écrit et tout mais ça ne m'emporte pas !
Je pense qu'il eût fallu aller plus loin, soit dans la férocité, soit
dans le lyrisme.
Mais ce n'est que mon avis.
Demeure une bonne description du comédien sans pénétrer
dans ses pensées, ce qui manque à ce texte. ( ses doutes, ses envies,etc..)
Pour une fois, je rejoins le commentaire de Marie-Ange que j'ai lu
après avoir écrit le mien.

   leni   
20/9/2017
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
salut VINCENT
C'est un classique du genre où tout est dit de très belle façon

En prose ou bien en vers au théâtre il déclame,
Il est le bel amant ou le mari cocu,
Orgueilleux, cabotin quand le public l’acclame,
D’être le parangon il en est convaincu.
le ton est donné sans forcer C'est ton style Je prends la liberté de te dire
tu La suite des idées est une série d'images choisies

S’il bute sur un mot il se raccroche aux branches,
Reprend le cours du jeu avec facilité.
C'est plus vrai que vrai!!!!

Bravo une fois de plus Monsalut cordial LENI

   Zorino   
20/9/2017
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Bonjour 20-100-10 :),
Si je me réfère à votre épigraphe et au final de votre poème, contrairement à la légende, Molière n'est pas mort sur scène mais dans son lit, succombant dans d'atroces souffrances quelques heures après une représentation du "Malade imaginaire". Cependant, et pour émettre quelques mots sans grande importance sur votre texte, je l'ai beaucoup apprécié. Même si le thème est un classique du genre et a été traité moult fois, je trouve votre version très accrocheuse et originale. Moi qui jadis, aurais tant aimé devenir acteur de théâtre afin de sortir de ma peau d'adolescent mal dans la sienne, il m'a laissé rêveur. Les images sont très plaisantes et le rythme très équilibré.
Merci pour ce partage

ÉDIT : votre poème ayant soulevé en moi quelques curiosités, je viens de me renseigner sur Molière et j'y ai appris une anecdote assez intéressante. Comme vous le savez certainement, le vert est une couleur que les acteurs de théâtre n'endossent jamais car, parait-il, il porterait malheur. Cela proviendrait d'après la légende, du fait que Molière portait le soir de sa dernière représentation une veste de cette couleur. Et dire qu'aujourd'hui le vert est associé à l’espérance...

   Anonyme   
20/9/2017
 a aimé ce texte 
Bien
Un hommage aux comédiens de théâtre qui savent se mettre " dans la peau " des rôles qu'is interprètent.
" Don Juan dans un pourpoint râpé "
" Ses vêtements d’emprunt sentent la naphtaline "
" Assis négligemment sur un vieux canapé. "
Les budgets pour les accessoires sont parfois un peu serrés...

   Arielle   
20/9/2017
 a aimé ce texte 
Un peu
Un portrait que je trouve assez superficiel. Le comédien peut être mille personnages, chacun l'aura compris et les trois premières strophes de votre poème se contentent d'en égrener, une fois de plus, les multiples facettes mais j'aurais aimé entrer un peu sous le costume, apprendre qui se cache derrière le maquillage. Le comédien n'est-il que ce pantin qui se rattrape aux branches avec aisance, cette marionnette amoureuse de sa propre image ?
J'aurais aimé être émue en lui découvrant une âme sensible, une blessure, peut-être, qui serait à l'origine de son choix, de sa dissimulation derrière tant d'autres identités que la sienne ...

   papipoete   
20/9/2017
 a aimé ce texte 
Beaucoup
bonjour Vincendix,
Il sait tout jouer, rire ou pleurer sur scène, mais les planches l'ont si longtemps oublié !
Le voilà qui parait à nouveau sous le lustres d'un théâtre, et donne le meilleur de lui-même, oublie les sifflets, et puis un jour vient son dernier rôle ; les planches son mouroir .
NB lecteur, je deviens spectateur devant ce vieil acteur croyant encore en sa verdeur . Il est même acrobate quand sa langue fourche et se rattrape à la branche salvatrice sans perdre ses moyens !
" ses vêtements d'emprunt sentent la naphtaline " ; on est tenté de penser que son être aussi dégage ce parfum ; le dernier vers est peut-être trop spectaculaire, mais tous les autres sont un délice !
Je vois 2 hiatus ( autorisés en néo-classique ), des césures libres, des vers de 12 pieds ; je suis peut-être têtu, mais je ne vois pas pourquoi ce texte parait en " contemporain " ?

   Robot   
20/9/2017
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Erreur souvent commise, mais erreur qui démontre la qualité du comédien lorsque le spectateur en arrive à confondre le personnage et celui qui l'interprète. je pense à Michel Bouquet entre autres qui devient celui qu'il joue avec une aisance et une économie de moyen. Avec sa voie prenante et sa diction.

Les comédiens capables de jouer tous les rôles sont peu nombreux, je pense à Pauline Carton presque toujours cantonnée aux rôles de soubrette ou de bonne dans lesquels elle excellait.

Des comédiens paraissant ne pas craindre le trac, je pense à l'aisance d'un Jean Lefébvre capable de sortir de la pièce pour s'adresser aux spectateurs, au grand dam de ses partenaires de jeux.

Le dernier quatrain ne me fait aucunement penser à Molière. Je vois plutôt une allusion à ces comédiens qui sur-jouent, parfois avec talent comme Jouvet ou Elvire Popesco mais d'autres cabotins qui finissent par s'en rendre ridicule au point de susciter un sifflet.

Je pense à ces moments difficiles comme à cette scène réelle ou un acteur devant soulever Sarah Bernardt mais qui ayant du mal à s'exécuter dut subir cette apostrophe d'un spectateur "Fais deux voyages !"

Personnellement, comme d'autres, j'aurais aimé voir un peu plus l'homme derrière le comédien.
Mais cependant un texte qui a provoqué beaucoup de réminiscences donc qui a finalement atteint son but.

   plumette   
20/9/2017
 a aimé ce texte 
Beaucoup
ce que j'ai apprécié dans ce poème en alexandrins, c'est sa fluidité et ce que j'ai envie d'appeler une harmonie entre le fond et la forme.
un poème à déclamer pour parler de ceux qui déclament sur scène.

Le récit lui-même n'est pas tellement original mais je ne suis pas sûre que vous ayez cherché l'originalité. la justesse plutôt et la précision des mots qui m'ont ramenée au théâtre classique avec un grand bonheur.

A vous relire encore

Plumette

   Anonyme   
20/9/2017
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Vincent... Perso je trouve ce portrait plutôt bien dessiné même si quelques coups de crayons pourraient être revus et corrigés.
Parangon dans le premier quatrain, OK, mais parangon de qui ou de quoi ?

Assis négligemment sur un vieux canapé.

J'aurais bien vu l'inversion suivante... qui facilite la lecture.

Négligemment assis sur un vieux canapé.

Parler fort, parler haut, n'est-ce pas la même chose ?

Ceci dit, j'ai trouvé quelques jolis vers... par exemple :
Ses vêtements d’emprunt sentent la naphtaline,
Dans la peau d’un marquis ou celle d’un clochard.

... autant pour le fond que pour la forme.

Et le vers final

Avant de s’affaler, un jour, les bras en croix... qui fait, évidemment, songer à Molière dans son ultime représentation...

Un tableau sans surprises mais sans doute proche de la réalité pour bien des théâtreux de hier et d'aujourd'hui...

Merci Vincent !

Ps : Merci de m'avoir appris un terme que je ne connaissais vraiment pas, il s'agit de mirmillon que tu as eu le bon goût de placer dans l'arène, sa véritable place à l'époque gallo-romaine.

   Myndie   
20/9/2017
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Vincendix,


Belmondo, Depardieu, exubérance et cabotinage, emphase et grandiloquence. Voilà ce que m’a immédiatement évoqué votre portrait « orienté » du comédien.
Pour le coup, je n’ai pas besoin de grandes envolées émotionnelles pour être séduite par votre texte dont l’attrait est ailleurs. Je le trouve bien écrit, à quelques petits bémols près, et la fluidité de vos alexandrins en fait un parfait poème à déclamer, en y mettant la grandiloquence ou ces trémolos que vous décrivez.

J’en viens aux petits bémols :
- quelques formulations disgracieuses : « d’être le parangon, il en est convaincu » (là, c’est vous qui frisez le cabotinage ! :))
- »s’adressant au public d’un discret aparté » : la rencontre des consonnes est dissonante, en aparté serait plus heureux ;
- vos vers gagneraient encore en fluidité et en musicalité s’ils étaient mieux ponctués ; car je le répète, votre poème est un texte à dire et la ponctuation est essentielle pour savoir comment poser son souffle.
Ainsi :
« Il peut jouer Feydeau...Racine ;

Ses vêtements...naphtaline.
Dans la peau...clochard,
Il agite les bras...les planches ;
….
S’il bute sur un mot, il se raccroche aux branches,


Sensible au ressenti...Spectateurs ;( ou .) »

A part ça, j’aime votre texte parce qu’il est comme son sujet : théâtral à souhait, surtout dans les deux dernières strophes. Merci pour ce portrait.


myndie, Sarah Bernhardt contariée

   Bidis   
20/9/2017
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Je trouve ce texte magnifiquement écrit même si, pour le fond, j'émets une petite réserve. Elle est due à la grande admiration que j'éprouve pour ces comédiens capables d'apprendre par coeur tant de tirades et tant de répliques. Je n'ai pas vu, comme un autre lecteur, Michel Bouquet derrière celui que décrit si bien tous ces alexandrins, mais le poème ne parlait pas non plus d'un monstre de théâtre. Cependant, le ton un peu condescendant des dernières strophes m'attriste, je trouve qu'il manque, je ne dirais pas de compassion, mais enfin... de tendresse. "Cultivant son ego"... Je ne crois pas, non. En dehors de la scène, peut-être. Mais pas quand il joue. Et aussi, si on le siffle, je ne pense pas qu'il y aurait de la réprobation et de la noirceur dans son regard, mais de la fragilité, de la panique même, de l'interrogation sur soi-même en tout cas.
Cela reste néanmoins, à mon estime, un très, très beau texte.

   Anonyme   
20/9/2017
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Texte agréable et fort bien écrit (pourquoi n'est-il pas en catégorie "classique" ? Ou néoclassique ? à cause du petit hiatus "ou un" du vers 7 ?).
Le vocabulaire est riche, la prosodie respectée.

J'aime beaucoup, notamment :
"Il est le Cyrano d’un nez en carton-pâte,
Harpagon, Don Juan dans un pourpoint râpé,
Un bourgeois richissime ou un aristocrate,
Assis négligemment sur un vieux canapé."

Peut-être manque-t-il un peu de folie à ce texte, un souffle de fantaisie ?

Petite réserve : les strophes 2, 3 et 4 commencent par "Il"... Sans doute était-il possible de varier plus ou, par exemple, d'inverser les strophes 4 et 5 ?

   Cristale   
21/9/2017
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour Vincendix,

Vous avez une belle écriture mais, avec tout le respect que je vous dois, permettez-moi de vous confier que vous pourriez passer à l'étage supérieur en travaillant sur l'éviction de certaines redondances : "il - en - au - ou" qui appauvrissent le registre syntaxique.

Dommage que la correction ne soit pas autorisée dans la catégorie classique car le hiatus ou/un était rectifiable dans ce vers :

"Un bourgeois richissime ou un aristocrate,"
...
Un bourgeois richissime, un pauvre aristocrate,
...(par exemple)

de même que la rime "carton-pâte / aristocrate" dont les sons "â" et "a" se prononcent différemment.

À part ces détails minimes, l'ensemble du poème se lit agréablement, peut-être le texte manque-t-il de cette envolée qui le ferait décoller d'une scène un peu trop sage.

Oh ! je sais que combien il est facile et inélégant de critiquer quand on est soi-même faillible :)

Mais je ne critique que ce que j'aime et votre poème m'a ravie de par la richesse des images et des références attenantes.

Merci à vous,
Cristale

   Vincendix   
21/9/2017

   jfmoods   
22/9/2017
Ce poème en alexandrins est composé de six quatrains à rimes croisées, alternativement féminines et masculines, suffisantes et riches, avec glissement assonantique aux vers 5-7 et 6-8.

J'aurais mis un point-virgule en lieu et place de la virgule à la fin des vers 1, 3, 10, 14, 18 et une virgule à l'hémistiche des vers 1, 15, 22. Je n'aurais pas mis de virgule en fin de vers 7 et 11.

Au vers 21, pour éviter la répétition, j'aurais remplacé la préposition par une autre...

L’acteur sur le retour ne vit que par la scène

I) Le spectacle de la vie

1) Une variété de contextes

La palette du comédien embrasse un vaste répertoire d'oeuvres qui s'étend sur plusieurs siècles, du théâtre de l'âge classique ("Molière", "Racine") au théâtre de l'Absurde avec "En attendant Godot" de Samuel Beckett ("Dans la peau... d'un clochard").

2) Une panoplie d'émotions

Du Vaudeville ("le mari cocu", "Feydeau", "simple boulevard") à la comédie de moeurs (Harpagon dans "L'Avare", "Dom Juan"), de la tragédie (Racine") à la farce tragique (Beckett), le comédien nous fait traverser les émotions les plus diverses.

II) Une vie en spectacle

1) Un caractère ombrageux

Ayant une très haute idée de lui-même ("Orgueilleux, cabotin", "D'être le parangon", "Cultivant son ego"), le comédien, d'un naturel susceptible, supporte mal que l'on conteste l'évidence de son talent ("Il jette des regards noirs et réprobateurs").

2) Le maître des artifices

Habile à placer sa voix ("il déclame"), retombant sur ses pattes comme un chat quand il lui arrive d'enfourcher les mots ("Reprend le cours du jeu avec facilité"), le comédien est un parfait équilibriste. Il n'y a guère que la mort dont il ne puisse se jouer.

Merci pour ce partage !

   Curwwod   
29/9/2017
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Un bon poème qui m'a rappelé ce vieil excellent film "La fin du jour"avec L. Jouvet, V. Francen et M. Simon sur la fin de carrière et de vie de ces êtres qui vivent mille existences mais sont parfois incapables de vivre la leur. Quand le rideau tombe, tout s'écroule, en particulier le sentiment d'exister à travers le regard et l'approbation du public, les ors artificiels du théâtre s'éteignent et l'on redevient l'individu banal, souffrant de ses petitesses, sans relief et sans gloire, qui a brûlé ses ailes à la brillance des projecteurs. Une belle écriture et la capacité à faire ressentir l'émotion sans trop en dire.


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