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Poésie libre
VRV : Aucun d’eux ne ressemble à toi que je connais
 Publié le 18/08/19  -  10 commentaires  -  1373 caractères  -  158 lectures    Autres textes du même auteur

Poésie libre.


Aucun d’eux ne ressemble à toi que je connais



Ni ce moine bossu des temples sacrilèges
Glissant silencieusement le long des couloirs sombres
Espérant châtiment pour la faute coupable
D’avoir uni le pain à quelque friandise
Ni cet autre étourdi d’un inconscient blâmable
Du rêve miséreux de parures dorées
Baisant par convoitise la divine main levée
Arborant chevrotante l’anneau si précieux
Ni cette coiffe lugubre aux lectures passionnaires
Renonçant à Vie sienne pour habiter une autre
Cerveaux de carnaval des esclaves sans âge
Aucun d’eux ne ressemble à toi que je connais.

Fière muraille lorgnant falaise aux plus forts ouragans
Puissante fille d’Athéna dans sa bravoure juste
Vaillante et volcanique d’art d’air et de beauté
Les épreuves t’ont vaincue décuplées par l’absence
Ces mots hier généreux condensés dans des cases
Une carence lassitude a su te taire fragile
Aux répliques sacrées de mages prophétiques
Debout dans la pénombre pour la postérité
Révérends solidaires de croyances endémiques
Menaçant de l’enfer les tristes réfractaires
À l’absolu bonheur telle fièvre narcotique
D’éperdument céder à l’improbable espoir
De n’être point seuls au monde.

Retrouve tes esprits tel le peintre son esquisse
Aucun d’eux ne ressemble à toi que je connais.


 
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   Anonyme   
25/7/2019
 a aimé ce texte 
Vraiment pas
Bonjour,

j'ai lu plusieurs fois ce texte et vous livre mon ressenti :
Votre texte "pavé" s'éparpille en tous sens, présente beaucoup trop de participes présents qui alourdissent l'ensemble, beaucoup (trop) d'adjectifs aussi.

J'ai un peu l'impression d'une suite de mots sans grand rapport entre eux.
Ainsi lorsque j'ai découvert les deux derniers vers, j'ai été surprise, je n'avais pas du tout compris où le narrateur voulait conduire le texte et le lecteur.

À élaguer, alléger, recentrer, pour moi.

Bonne continuation,
Éclaircie

   Gabrielle   
29/7/2019
 a aimé ce texte 
Un peu
"Puissante fille d’Athéna dans sa bravoure juste
Vaillante et volcanique d’art d’air et de beauté
Les épreuves t’ont vaincue décuplées par l’absence"

Femme élevée au rang de déesse, puissante fille élevée au rang de sainte, l'auteur(e) dépeint ainsi le portrait d'une apparition :
"Aucun d’eux ne ressemble à toi que je connais."

L'auteur rend ainsi hommage à celle, qui, en retrouvant ses esprits, symbolisera une incarnation.

Merci à l'auteur(e).

   BeL13ver   
31/7/2019
 a aimé ce texte 
Bien ↑
L’auteur compare son ou sa compagne à ces religieux qu’il juge d’un autre âge. Cette personne aimée a-t-elle été dans une secte ? En sort-elle ? Il cherche à l’interpeller car "aucun d’eux ne ressemble à toi que je connais."

Il comprend sa peur "d’être seuls au monde" mais ne la partage pas. L’auteur vit clairement dans une existence rationnelle, voire rationaliste, et l'oppose aux "lectures passionnaires". Il en profite au passage pour confondre les religieux incohérents avec le message d’amour qu’aurait transmis leur religion. La première partie se moque de manière quelque peu polissonne de ce que les catholiques appellent l'Eucharistie. La deuxième partie condamne clairement le prophétisme et le millénarisme attribué par l’auteur aux "Révérends solidaires de croyances endémiques/ Menaçant de l’enfer les tristes réfractaires/ À l’absolu bonheur".

Un texte révolté pour dénoncer l’influence grandissante des religions ? Le traumatisme vécu par l’auteur de perdre un être cher à cause d’une secte ou d’une conversion à quelque religion ?

Pour ce qui est du style, un peu lourd, il reflète bien l’état d’esprit de l’auteur, comme désespéré, mélancolique.

Ce texte est à mon sens plutôt réussi.

   papipoete   
18/8/2019
 a aimé ce texte 
Pas
bonjour VRV
à un moment de ma lecture, j'ai songé " au nom de la rose " et ses lectures obscènes auxquelles les moines copistes, se livraient dans un halo de lumière... et puis tout à coup je me perds !
Votre écriture me semble ici très complexe... pour moi !

   senglar   
18/8/2019
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Bonjour VRV,


Une telle plume, aussi belle, aussi riche, hiératique mériterait l'habit de feu du classique.

Poète, encore un effort !

Mais...

à qui vous adressez-vous ?

Athéna n'a pas de fille, c'est une déesse vierge ; je lui ai trouvé un fils spirituel Erichthonios mi-homme mi-serpent c'est tout.

Vous m'expliquerez...
(A ce stade m'en vais voir les autres com. Ben oui (4) ; m'éclaireront peut-être (suis coincé là) ; il me semble entrevoir quelque chose grâce à Bel13ver...)

Retour sur terre... ou plutôt entre terre et cieux... je vois ce qui est rejeté... puis je me dis que ce "toi que je connais" est peut-être
- un bâtiment : le Parthénon ?
- un pays : la Grèce ?

Non décidément je n'entrevois pas ce qui se trouve ici apostrophé puisque l'on rejette l'idée même d'une entité supérieure comme ses représentants terrestres.
Ce "toi" n'ayant pas de majuscule doit finalement être dans une relation d'extrême intimité avec l'apostrophant.
Vous me le/la dessinerez hein !... Je suis bien certain qu'il/elle est très beau/belle.
Les Dieux trompeurs, Dieu lui-même trompeur/trompé seraient inférieurs au charisme de la bien-aimée ?
Si vous êtes fâché avec le dessin vous me l'esquisserez.

Ô miracle de l'amour !

lol


Senglar

   STEPHANIE90   
18/8/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Bonjour VRV,

étrange poésie qui demande réflexion et dont la réflexion ne sera peut-être qu'un leurre... (sourire)
Pour ce que j'en ai compris, ce titre est la réponse à vos vers. Toi(La foi) que je connais n'est pas dans ces images, ni dans ces pêcheurs égarés.
Athéna : déesse de la guerre, de la pensée, des armes et de la sagesse. LOL, comment est-ce possible ?
Les dieux sont donc armés mais sages ???
"D’éperdument céder à l’improbable espoir
De n’être point seuls au monde"
Non ! Nous ne sommes pas seul au monde, nous sommes des millions, des milliards avec les mêmes envies, les mêmes peurs mais pas les mêmes solutions...
>>> "Retrouve tes esprits tel le peintre son esquisse
Aucun d’eux ne ressemble à toi que je connais"

Bravo, pas facile à cerner mais très intéressant,

Stéphanie

   BlaseSaintLuc   
18/8/2019
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Oh que certains sont méchants avec ce poème-là! Le libre est ardu, il en va ainsi qu'il fait naître, chez certains de l'humeur et d'autre l'enthousiasme ravi !

Personnellement, j'adore, avec comme bémols : (vie sienne) et (d'art d'air ...)
Et aussi pour l'absence de ponctuation.

Je me suis aussi un peu perdue dans la compréhension du tout.

J'aime la poésie dont il émane un lyrisme énigmatique malgré justement son mystérieux sujet.

   Vincente   
19/8/2019
 a aimé ce texte 
Bien ↑
J'aime beaucoup l'écriture "allumée" au ton incantatoire plein de conviction, elle déclame une croyance que j'imagine christique. Ce qui me plait ici, c'est la passion débordante qui s'anime par la richesse du verbe, les images convoquées sont travaillées dans une certaine sophistication, assez baroque, mais qui se veut pétrie d'humilité. Celui (ou celle ?...) "que je connais" paraît paradoxalement dans une simplicité que l'on pourrait lui envier. La diatribe serait donc bien convaincante.

L'ambivalence de mon ressenti me joue pourtant des tours, je crains le prosélytisme larvé sous l'expression emportée. Car le poème parait un préambule à quelque révélation que l'on ne découvrira pas maintenant ; y aurait-il un penchant élitiste qui se cacherait dans ces mots affirmés, où quelques élus devrait trouver la "Voie" pour rencontrer "l'exceptionnel" ? Les prédicateurs adroits savent avancer dans les chemins de la séduction, entre mystère et révélations mesurés, juste ce qu'il faut pour amener à tenter l'écoute ou l'engagement ? Il est dommage que le doute vienne "gâcher" la belle histoire, parce que "l'exceptionnel", celui de l'amour amoureux, celui du plaisir de la rencontre inouïe, celui de la découverte de l'être attachant, toutes ces formes de "reconnaissance", cette ressemblance toute singulière que le narrateur évoque, celles-là pourraient me plaire sans réserve.

Oh ce drôle d'accolement "d’art d’air", qu'il est disgracieux ! Mais c'est une exception...

   natile   
19/8/2019
 a aimé ce texte 
Pas ↓
J'ai beaucoup du mal à savoir à quoi fait référence ce texte. au début j'ai suivi le fil religieux et ses contraintes qui finissent par amener ses déviances mais dans la seconde partie je perd le sens. Je n'arrive pas à savoir à qui s'adresse ces mots. Pour de la poésie libre les vers sont chargés et peu musicaux.

   VDV   
19/8/2019
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour VRV,

Malgré le fait que je crois en Dieu, et plus encore, que je sois catholique, je trouve votre poème fort intéressant. Je sens dans votre œuvre très brève et non dénuée de violence, la volonté de composer un pamphlet à l’encontre de l’église catholique et des religieux. Une sorte d’hymne (voire même d’hommage) à la raison pure que, d’après vous, « les cerveaux de carnaval des esclaves sans âges » ont vaincu à force de la rendre absente.

« Ni ce moine bossu des temples sacrilèges
Glissant silencieusement le long des couloirs sombres
Espérant châtiment pour la faute coupable
D’avoir uni le pain à quelque friandise »

Ces 4 vers sur le moine, je les trouve magnifiques. Je visualise avec un certain délice cet homme déambulant dans les couloirs sombres de son monastère. Je me plais à regarder ce tableau sous le regard de la douceur et de la compréhension des faiblesses. Je le vois, ce moine, dans le silence du couloir, qui existe bel et bien, vivant sa vie et semblable à tous dans la misère de sa condition humaine. Je le vois tourmenté par ses excès de table, qui le conduisent indéniablement à l’appesantissement de son esprit, et par conséquent, aux manquements de ses vœux et de ses devoirs, qui tournent autour du bien commun. En soi, je trouve que vous nous avez joliment dépeint l’image d’un moine quelconque à un moment précis de sa vie. Seulement, connaissant votre intention de critiquer son manque de raison, je la trouve aussi fort réductrice, puisque la vie de ce moine, dans ses évènements et ses révolutions spirituelles, dans ses vaines pensées dues à l’ignorance ou dans ses nobles actions pleines de charité, ne se réduit pas à ce simple repentir d’avoir mangé trop de friandises.

Seul petit hic dans ces 4 premiers vers : « les temples sacrilèges ». Je trouve que ça manque d’objectivité, mais cela, l’entièreté de votre œuvre en manque, ne réduisant les catholiques qu’à des étourdis blâmables, avides de richesses et totalement dénués de raison.

Les 4 vers suivants, sur l’étourdi d’un inconscient blâmable, je les apprécie tout autant que les précédents. Il est de ces hommes dits « religieux » qui ne cessent de courir après les parures dorées, déshonorant ainsi leur propre religion. Beaucoup de papes et d’évêques sont arrivés à de telles positions, poussés uniquement par l’ambition de leurs intérêts personnels, reniant ainsi les préceptes mêmes de leur enseignant, Jésus-Christ, qui prônait les malfaisances funestes de la richesse sur les âmes. Bien entendu, tous les religieux, tous les papes et tous les évêques ne sont pas comme ça. Beaucoup d’entre eux ont voués leur vie aux labeurs afin de combattre pour les causes qu’ils croyaient justes. Encore une fois donc, je trouve l’image très belle, et bien dépeinte, mais réductrice, du fait de l’intention de mettre chaque individu dans le même panier. Après, la critique d’un tel sujet demande à ce que l’on se penche de manière approfondie sur les causes et les objectifs de l’instauration de la papauté, qui sont en réalité justes et nobles, et qui concernent uniquement la doctrine du Salut ; par conséquent, qui concernent uniquement les chrétiens qui font le choix d’en respecter les lois qui ne sont plus imposées à personne, et qui jamais n’auraient dû l’être.

« Ni cette coiffe lugubre aux lectures passionnaires
Renonçant à Vie sienne pour habiter une autre »

Magnifique référence à la couronne d’épines et à la passion du Christ. Je pense à cet homme, qui a donné sa vie en choisissant de souffrir le supplice de la croix pour la rédemption de l’humanité. Il est vrai que Jésus enseigne à ceux qui veulent le suivre, de prendre également leur croix et de renoncer à leur propre vie afin d’en « habiter une autre ». Il est vrai aussi que cela n’est pas de l’ordre de la raison, mais de celui de la foi, car pour suivre un tel chemin, il faut mettre sa confiance en la résurrection. Mais quoi qu’il en soit, n’est-il pas beau de plonger les yeux dans ces « lectures passionnaires », et d’y voir des personnes, à la suite du Christ, sacrifier leurs intérêts personnels et renoncer à leur vie pour l’amour du prochain ? Car c’est bien de cela qu’il s’agit, lorsque l’on s’en réfère au nouveau commandement de Jésus. Vous parlez de « croyances endémiques », là où je ne vois que des « croyances salutaires ». La couronne d’épines n’étant que l’image d’un roi qui se résout à régner sans une seule once d’orgueil, loin de tout pouvoir, de toute vanité et de toutes richesses. Et voilà un des objectifs de ceux qui, à la suite du Christ, cherchent à ceindre leur front de cette « coiffe lugubre » : ne plus suivre les funestes penchants de leur orgueil.

Un jour, au seuil de la mort, un homme a dit : « Même si tout ce dont en quoi j’ai cru est faux, et qu’il ne me reste plus que le néant comme unique porte de sortie, au moins mes sacrifices m’ont permis de devenir quelqu’un de meilleur et de répandre quelques biens sur la terre. »

Encore une fois, de votre plume, je vois ces deux vers comme une critique amère, alors que moi, ils m’édifient. Nous nous accordons au moins, je pense, sur la beauté du fond et de la forme, malgré notre désaccord dans le jugement.

« Puissante fille d’Athéna dans sa bravoure juste
Vaillante et volcanique d’art d’air et de beauté »

Magnifique éloge à la raison. Même si je trouve paradoxal qu’un esprit comme le vôtre donne crédit aux croyances païennes de l’antiquité, moulte gens qui, mettant leur foi dans des statues, les vénéraient comme si elles étaient dotées d’une conscience. Là où vous voyez que la raison a été vaincue par les croyances, je ne vois que des croyances remplacées par d’autres croyances.

De plus, l’enseignement de l’Église catholique ne renie en aucun cas les travaux colossaux et raisonnables de la Grèce antique, étant donné que depuis Thomas d’Aquin, toute la théologie catholique est basée sur la philosophie Aristotélicienne. Sans quoi, il est impossible aujourd’hui de comprendre la profondeur de la pensée de l’Église, sans passer par les travaux d’Aristote. Bien qu’il existe énormément de chrétiens dont la foi est contraire à la raison, l’objectif de ce docteur de l’Église a été de prouver par la justesse de l’intelligence, que raison et foi pouvaient s’accorder.

Quant « aux mages prophétiques debout dans la pénombre pour la postérité », à ces « révérends solidaires de croyances endémiques menaçant de l’enfer les tristes réfractaires », ma pensée reste toujours la même. De magnifiques peintures qui dépeignent de tristes vérités, mais que, malheureusement, vous faites transparaître dans votre poème comme des vérités absolues. Tous ces hommes qui ont contribué à l’expansion de la religion dans l’espace et dans le temps, ne sont pas que des hommes avides de pouvoir et de postérité. À commencer simplement par Jésus-Christ, qui a été crucifié dans la plus grande des opprobres. Sans lui, pourtant, le christianisme ne serait jamais né.

Voilà donc un poème que j’aurais trouvé passionnant, si les vérités décrites n’avaient pas l’intention d’être absolues. La raison, nous n’avons jamais fini de bien la connaître. Toujours l’humain, en naissant dans son bain d’ignorance, sera plongé dans des erreurs.

J’aime beaucoup votre plume, et j’apprécie votre composition qui pousse à la méditation tout lecteur concentré qui se respecte.


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