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Humour/Détente
Charivari : Jean-Jean, con-conte pour enf…
 Publié le 09/11/12  -  17 commentaires  -  7659 caractères  -  163 lectures    Autres textes du même auteur

Si la nature nous a fait deux oreilles et une seule bouche, c'est pour écouter le double de ce que nous parlons. Proverbe chinois.

Version sonore du con-conte à la fin du texte.


Jean-Jean, con-conte pour enf…


C’était un enfant qui s’appelait Jean-Jean. Jean-Jean, il s’appelait, l’enfant… Enfin, Jean-Jean c’était son surnom, en réalité il s’appelait Jean, mais on le surnommait Jean-Jean, pas Jean, comme il s’appelait réellement.


Et pourquoi donc ? Oui, Pourquoi ? Parce que, depuis sa plus tendre enfance, Jean-Jean n’écoutait que quand on lui disait deux fois les choses. Deux fois, il fallait dire les choses, sinon, il n’écoutait pas, et cela, depuis sa plus tendre enfance.


À longueur de journée, à la maison, c’était :

« Jean-Jean, va te laver les mains. Les mains, Jean-Jean ! »

« Jean-Jean, dépêche-toi ! Dépêche-toi, Jean-Jean ! »

« Débarrasse le couvert, Jean-Jean ! Jean-Jean ! Le couvert ! Débarrasse-le ! »


C’était comme ça, à la maison… À longueur de journée ! À l’école, pareil. Pareil ! Sa maîtresse demandait :


– Combien font un plus un, Jean-Jean ? Un plus un, ça fait combien ?


Elle demandait, la maîtresse, à l’école, et Jean-Jean répondait :


– Deux-deux, répondait Jean-Jean.

– Deux-deux ? Quatre ?

– Hein ?

– Un ? Ou quatre ? Ce n’est pas plutôt deux, Jean-Jean ?

– Hein ?

– Ce n’est pas plutôt deux, Jean-Jean ?

– Oui, deux, maîtresse.

– Oui, deux, maîtresse…, soupirait l’institutrice.


Et elle soupirait, l’institutrice, elle soupirait, soupirait tout le temps, du lundi au vendredi et du vendredi au lundi, tout le temps.


« Ah, ce Jean-Jean, ce Jean-Jean, ah ! Sacré Jean-Jean, va, sacré Jean-Jean ! »


Un jour le directeur de l’école appela les parents de Jean-Jean. Les parents de Jean-Jean furent donc appelés par le directeur de l’école, parce que ça n’allait pas du tout, mais alors quand je dis pas du tout, je dis pas du tout du tout.


– Mamade, sonmieur, votre fils a léarisé zlupieurs tests chypsomoteurs, et les zlupieurs tests chypsomoteurs léarisés par votre fils nous inquident qu’il ne souffre pas de dyxéslie. Donc, la dyxéslie, il n’en souffre pas, sonmieur et mamade, comme nous l’inquident bien ces tests.

– Hein ?

– Un ? Non, pas un. Zlupieurs, zlupieurs tests.

– Euh… Qu’est-ce que la dyxéslie ?

– Qu’est-que ce la dyxéslie ? Le fait d’invétertir les byllasses. Dire dyxéslie au lieu de dire dyxéslie, par épemxle. Par épemxle. Mais le plobrème de Jean-Jean est fidérent, c’est un plobrème écudationnel. Oui, fidérent, c’est écudationnel, chez Jean-Jean.


Le directeur expliqua, dans un jargon médico-didactique absolument abscons, que l’enfant souffrait d’un trouble de la perception phonologico-symétrique, qui pouvait conduire à une redondance de la comprenite aiguë s’il n’était pas traité à temps, et que cela était sans doute dû au fait que l’entourage de Jean, depuis sa naissance, ne proposait à celui-ci que des assertions doublées, du type « dodo l’enfant do, t’auras du lolo », ou « oh il s’est fait bobo, le bébé à papa, oh qu’il est beau le bébé à mémé ».


Les parents ne comprirent rien de ce que leur dit le directeur, rien de rien, le directeur avait tout dit en une seule fois, et eux, évidemment, ils n’avaient rien compris. Évidemment, quand on dit tout ça une seule fois…


– Vous poncrenez qu’il faut réécuder votre enfant tout de tuisse ? Tout de tuisse. Le réécuder, vous poncrenez, mamade ? Plus tard, ce serait trop tard. Et trop tard, c’est trop tard, mamade.

– Oui, oui, monsieur le directeur… Bien sûr, bien sûr, monsieur le directeur.


Le principe de la rééducation était très simple. Il suffisait de ne plus rien répéter à Jean, et tant pis s’il n’écoutait pas.


Une seule fois « Jean, on mange ! », une seule fois, et s’il n’écoutait pas, tant pis, Jean ne mangeait pas.


Une seule fois « Jean, fais tes devoirs ! », une seule fois, et s’il n’écoutait pas, tant pis, Jean ne faisait pas ses devoirs.


Donc, très simple, la rééducation… Ne plus rien répéter à Jean, et en principe, ça suffisait. En principe, parce que… Parce que dans la pratique… Dans la pratique… Sacré Jean-Jean, va, sacré Jean-Jean…


En fait, Jean-Jean, il bouffait comme quatre, en cachette, et il faisait ses devoirs en moins de deux, Jean-Jean, en fait. Et comme, en cachette, il bouffait comme quatre, tour à tour des quatre-quarts, ou des kit-kat quatre par quatre au quart de tour, il était devenu gros, mais alors gros-gros, qu'il était devenu, pas juste « gros », et vraiment nul en classe. Nul en classe, vraiment, au grand désespoir de ses parents et de sa maîtresse, grandement désespérés.


Mais un jour… Un jour… Alors qu’il allait traverser la rue avec sa mère, sa mère lui cria, juste au moment où il allait traverser la rue :


– Atten…. ! lui cria-t-elle.


Et Jean-Jean, en moins de temps qu’il n’en faut pour… Hop… Sauta pour éviter le bus qui allait le…


– Jean, dans mes bras, mon f… !

– Maman !

– Tu m’as vraiment fait peur, tu…

– Oui, je sais, maman, excuse-moi, je suis beaucoup trop étourdi.

– Mais, mais, au fait, Jean-Jean, ton problème, ton problème de…

– Disparu, maman, disparu. Ça y est, j’ai enfin compris. Maintenant j’écouterai toujours dès la première fois, c’est promis.


Bon, vous pensez, ça y est, tout est bien qui finit eh bien non, détrompez-vous, parce que depuis, Jean-Jean ne laissait plus jamais les gens finir leurs… À peine les autres avaient la bouche ouverte, que Jean-Jean… Paf !


Par exemple, à l’école, la maîtresse…


– Combien font deux… ?

– Deux, madame !


Impossible à… Jean-Jean était devenu complètement impossible à… C’était vraiment pire que… Autre exemple :


– Quelle est la ville de…

– Eu, madame, c’est une petite ville, en Normandie, madame.


Ou encore…


– Jean-Jean, non, je t’ai déjà dit que tu ne peux pas sortir de classe, ou alors, à l’extrême rigueur, si…

– Si, vraiment, je peux madame ? Merci, madame !


Et l’institutrice, elle pfffffff… Du lundi au jeudi, et pas le vendredi parce que dès le premier vendredi elle s’était mise en arrêt, parce qu’elle en avait vraiment plein les… « Sacré Jean-Jean, va, sacré Jean… J’en… J’en peux plus, j’en… » Ah oui, ça, l’institutrice, pffffffff… Dès le lundi, elle pffff…



Mais un jour, dans la rue, alors que Jean-Jean était avec sa mère en train de… Enfin, non, pas en train, à pied, dans la rue… Bref, c'est exactement la même situation que… La mère… :


– Atten… !


Et bien sûr le gamin… hop !


Eh bien figurez-vous que Jean-Jean, croyant éviter un bus, s’est fait renverser par un cycliste, sur le trottoir. La mère n’avait pas voulu dire « attention », mais bel et bien « attends, ne bouge pas ! » Et voilà, c’est fini, et je peux enfin parler normalement, parce que Jean-Jean, après ce second incident, a enfin compris à parler et écouter quand il devait le faire. Et maintenant, les mômes, je vous dis bonne nuit, et comme j’espère que vous avez très bien compris la morale de cette histoire, je sais que n’aurai pas à vous le dire deux fois. Donc on éteint la lumière et on dort. Bonne nuit.


– Oh non, papa, papa une autre, une autre, papa !

– Non, j’ai dit dodo ! Dodo ! J’ai d… !

– Une autre, allez !

– Non, non, non! Et quand je dis non, c’est non, nom de nom ! Je vous promets que si…

– Si ? Oh merci, papa, je savais que t’allais dire oui !


Pffff… Il y a des jours, entre le lundi et le dimanche et vice-versa, que je pfffffff… Ah, sacrés mômes, va, sacrés mômes ! Quel beaux enf…


Quand même…



Version sonore :



 
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   macaron   
26/10/2012
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Pas mal du tout! Une bonne idée avec des moments très drôles. Vous avez du vous amuser à écrire cette histoire, surtout la partie "dyslexique". J'ai écouté la version sonore: excellent. Bravo!

   alvinabec   
31/10/2012
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Bonjour,
C'est mignon d'accord. Et bien foutu. Cependant je ne sais si des enfants ont nécessité de telles circonlocutions pour comprendre (plus vite que leur père ne le croit) la morale de l'histoire...
La version sonore me semble superflue. Le conteur; très appliqué, rend la fable presque terne quand l'imaginaire du lecteur se suffit à lui-même.

   leni   
9/11/2012
 a aimé ce texte 
Beaucoup
J'ai écouté deux fois la version sonore(excellente idée)C'est bien torché Ce texte pourrait être clamé par un humoriste avec succès
On commence par doubler les mots et ensuite on les divise en prenant un risque :c'est bien imaginé La finale me parait un peu faible ça "dyslèque" bien sans excès J'ai passé un excellent moment Chari Merci Leni

   brabant   
9/11/2012
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Bonjour Charivari,


Plusieurs réactions à la lecture de ce conte :
- je me suis dit que Jean-Jean n'était pas si extraordinaire et que nous lui ressemblions tous, aussi bien les enfants que les adultes.
- et puis je me suis dit qu'il était amusant ce Jean-Jean et que ça allait faire un beau conte.

C'est alors que c'est parti dans tous les sens - avec la dyslexie quoi de plus normal ! - mais le recditeur a volé la vedette à Jean-Jean... et ça j'ai pas aimé.
J'ai pas aimé quand Maman et la maîtresse sont devenus trop importants.

Moi ce que je voulais c'était que ce soit Jean-Jean qui mène la danse, une certaine unicité, ça doit pas être aussi compliqué un conte, c'est pas des mathématiques.
La virtuosité s'accommode-t-elle de la tendresse ?

Au final de bons moments dans un texte peut-être trop racoleur.

In my own opinion...

La version sonore n'est pas très audible sur mon PC. Comme Alvinabec j'ai ressenti beaucoup d'application. Trop en ce qui me concerne. En fin de compte tout cela fait trop adulte. C'est l'adulte qui mène la danse ; le point de vue de Jean-Jean devrait être plus désordonné, plus fou. AMHA

   Pimpette   
9/11/2012
 a aimé ce texte 
Beaucoup
"– Oh non, papa, papa une autre, une autre, papa !
– Non, j’ai dit dodo ! Dodo ! J’ai d… !
– Une autre, allez !
– Non, non, non! Et quand je dis non, c’est non, nom de nom ! Je vous promets que si…
– Si ? Oh merci, papa, je savais que t’allais dire oui !"

J'aurais terminé ici cette excellente nouvelle!

Toutes les qualités pour moi: fantaisies langagières dans plusieurs dimensions,, légèreté du ton, mariées astucieusement à une scène de coucher des enfants qui appartient à notre vie à tous...très sympa tout ça!

Je refais zlupieurs lectures!

   pieralun   
9/11/2012
 a aimé ce texte 
Bien ↑
J'ai bien aimé !!
L'idée est bonne, c'est alerte, relativement court.
L'écriture est enlevée à l'image de la nouvelle.
Peut-être que cela méritait un développement plus abouti, mais je me suis amusé, sans contrainte.

   Anonyme   
11/11/2012
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour cher Charivari.
Pour ma part, j’ai trouvé la version sonore délicieuse. Il y a actuellement dans certaines émissions de télé navrantes de soi-disant comiques qui ne vous arrivent pas à la cheville. En plus d’ être un excellent auteur, vous feriez un très bon comédien, en tous cas en audio. Bravo pour ce joyeux moment.

   Charivari   
13/11/2012

   Anonyme   
20/11/2012
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Il faut que je précise que j'ai débuté la lecture et l'écoute en même temps, suivant des yeux ce qui était dit. Ensuite, j'ai laissé tomber la lecture pour poursuivre uniquement avec l'écoute.

C'est agréable à suivre. C'est amusant. C'est léger, mais le texte dit tout de même des choses, notamment au sujet du peu de capacités que certaines personnes prêtent aux enfants, de l'importance sur leur éducation du contexte dans lequel ils évoluent.
J'avoue que, sur la fin, ça devenait un peu long. Il n'en aurait pas fallu plus, mais le texte arrive à se renouveler en variant ses effets, ce qui redonne de l'entrain au lecteur (ou à l'auditeur).

J'ai juste tiqué sur une broutille. Pour ne pas agacer le lecteur, l'auteur choisit opportunément de varier la manière dont les redites sont faites. C'est du travail en plus pour l'auteur et le lecteur l'en remercie. Toutefois, cela peut mener à tordre le sens. L'institutrice soupire du lundi au vendredi. Il est dit ensuite qu'elle soupire du vendredi au lundi. Ce n'est pas une redite. Il s'agit d'autre chose, dont on peut supposer qu'elle est fausse (l'institutrice travaille-t-elle le week-end ?)

   MissLiltitch   
22/11/2012
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Quelle très excellente façon d'enseigner aux enfants à contrôler leur attention ! J'ai écouté votre histoire avec mon fils de 11 ans en 6ème, à l'heure du départ vers le collège, le sac à dos sur les épaules, piétinant. Enfin je croyais qu'il allait piétiner, mais non, c'est moi qui finalement lui ai dit ' mais vas-y, vas-y, ne te mets pas en retard pour cette histoire' mais il est resté et n'est parti qu'après avoir dit un sourire aux lèvre' j'aime bien c'était drôle. Les enf... ('foirés' dit il à voix basse...).
Que dire de mieux, mais moi je ne me suis pas sentie con..., heu, concernée, puisque je ne suis pas une enf... enfin plus une enfant depuis déjà quelques temps. Pas trop de temps quand même.

Merci pour ce travail ravissant, qui demandera un peu de polissage après le vernissage.

Les "états d'âme" de la maîtresse ... pfff, tout comme la dyslexie du monsieur le directeur (hélas, je ne connais pas de dyslexie orale !)...

   bakus   
24/11/2012
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Très drôle, court et enlevé. L'idée de départ est originale et elle est bien traitée.

   AntoineJ   
3/12/2012
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Très sympa et pas simple à écrire !

vous avez du à la fois suer et bien rigoler !

Bravo !

   Anonyme   
14/3/2014
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Un conte jubilatoire à lire, à écrire aussi, je suppose. La dyslexie du directeur est un moment d'humour pur qui me donne à penser qu'il y a une autre morale dans votre histoire, du genre "donneur de leçon mal placé".

Un bémol, pour moi qui suit davantage "visuelle" que "auditive", il perd un peu de son charme à l'écoute, car trop long ; au bout d'un moment tout s'embrouille et mon attention déconnecte.

A te relire

Cat

   carbona   
15/10/2015
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Bonjour,

Intéressant ce texte, original et divertissant.

Un chouilla lourd quand-même.

Je n'ai pas aimé "Et maintenant, les mômes, je vous dis bonne nuit, et comme j’espère que vous avez très bien compris la morale de cette histoire, je sais que n’aurai pas à vous le dire deux fois. " < ça nous fait sortir du texte et "les mômes" n'est pas très approprié pour parler à ses enfants je trouve.

Merci pour votre texte.

   Chicopn34   
30/5/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
J'aime beaucoup ce conte avec son style enjoué et son histoire toute simple. Je trouve l'idée très sympa. Un seul bémol peut être : les propos du directeur sont un peu longs il faut vraiment soutenir son attention pour comprendre.Résultat pour moi : je sors de l'histoire.

   Jean_Meneault   
29/6/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
J'aime beaucoup ce con-conte. Vous parvenez à allier une structure faite de contraintes fortes à une douce malice de ton dans cette histoire. La lecture est parfois rendue difficile par le fait que l'écriture elle-même absorbe les travers des protagonistes; c'est pour moi un point fort de votre nouvelle: on ressent, on expérimente ainsi ce que vivent les personnages.
Et puis quel plaisir de voir évoluer, au sein de ce conte naïf en apparence, ces personnages qui, chacun à leur manière, contribuent à l'incompréhension et à la tendre absurdité qui règnent dans cette micro-société.
Un texte divertissant, à la mécanique savamment huilée, qui joue avec le lecteur. Enfin, ce cadre bien défini et son désordre à l'intérieur évoque, en toute délicatesse, ces incohérences et petites folies qui peuplent notre monde lui-aussi, de prime abord, si organisé.

Merci pour cette lecture!

   GillesP   
15/11/2016
 a aimé ce texte 
Passionnément ↑
C'est la seconde nouvelle que je lis de vous et ce ne sera sans doute pas la dernière! J'adore! Vous avez une manière de raconter des histoires que je trouve parfaite. La plume est légère, facétieuse, sans jamais tomber dans la lourdeur. Votre nouvelle est pleine d'humour, mais ne tombe jamais dans la vulgarité, ou dans la "beaufitude", pour employer un mot qui n'existe pas, mais qui dit bien, à mon avis, quel est le danger d'une écriture humoristique.
Au plaisir de vous relire, vraiment!


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