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Salima
6/8/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Bonjour,
Écriture remarquable, décidément plus parlée qu'écrite, et pourtant la voilà en toutes lettres. Il me semble qu'il y a un bon équilibre entre les exigences de l'écrit et la spontanéité de l'oral. Et non, je suis certaine qu'il ne suffit pas d'écrire comme on parle. Il faut y mettre l'oreille. D'ailleurs, je crois que l'Auteur•trice a des grands talents de narrateur•trice. Ici, dans les faits, pas grand chose. Et la chute est... bon, pour ne pas prendre de pincettes, la chute ne vaut pas grand chose à mon avis. C'est même pas une chute au sens propre de la nouvelle, c'est juste une phrase finale. D'où vient alors tout mon plaisir de lecture ? Seulement de la façon dont c'est raconté. Le plaisir du style, du registre de langue. La narratrice prend corps par ses pensées. Elle est très présente, très cohérente, très plausible, je crois entendre sa voix, ses intonations. Félicitations. J'aime beaucoup. Salima, en EL |
toc-art
6/8/2025
trouve l'écriture
perfectible
et
aime bien
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Bonjour,
j'aime bien l'idée, j'aime bien la tonalité du récit, pris sur le vif je dirais, avec un côté texte de blog qui n'est pas désagréable, même si je pense que ça mériterait quand même d'être un peu retravaillé. c'est un détail, mais je me demande si on peut oublier le visage d'un ex et son prénom, même après dix ans, s'il ne s'agit pas d'un mec de passage, ce qui semble être le cas ici. Le ton est très relâché, mais bizarrement, quand il s'agit d'évoquer les câlins, on reste très elliptique. J'aime bien la nostalgie qui sourd des dernières phrases, même si là aussi, je pense que ça pourrait être mieux amené : par exemple, quand la narratrice compare sa vie avec celle de son ex, bizarrement, elle n'évoque pas d'abord son compagnon, mais son travail, ses soucis, alors que la comparaison logique, c'est son mec, et il y avait largement la possibilité d'associer les deux. Mais bon, l'impression d'ensemble reste bonne, je me dis que vous ne vous êtes pas trop foulé(e) non plus, mais ça reste sympathique et c'est déjà très bien en soi. Bonne continuation |
Perle-Hingaud
25/8/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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J'ai bien aimé cette histoire. Les sentiments qui traversent cette femme sont bien saisis pour autant sans être décrits en long et en large. Tout passe par l'expression orale, simple, crédible. Franchement, bravo, ce n'est pas si facile de produire une écriture naturelle et sensible.
Elle ira peut-être au Portugal, Sonia, ou bien elle se trouvera une nouvelle vie ailleurs. Parfois, le déclic ne tient pas à grand chose. A quelqu'un croisé dans le métro, qu'on a bien connu. |
hersen
25/8/2025
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
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Bonjour,
Une nouvelle qui nous parle d'échappatoire. Je pense que l'ensemble est assez bien vu, la narratrice, par ce flashback, imagine que sa vie aurait pu être cette vie avec son (vague) ex, vie dont elle ne sait à peu près rien : une photo dans un pays ensoleillé, une femme et un enfant. Il est facile de regretter dans la vie ce qu'on n'a pas fait soi-même, mais qu'on voit chez les autres. Que son ex soit heureux ou pas, finalement elle n'en sait rien, mais elle le suppose à l'aune de son propre ennui dans la vie. Et pourtant, faut-il un ex, faut-il quelqu'un pour partir ? Il faut surtout avoir envie de partir, et connaître les raisons de cette envie ! Le texte se lit bien, l'écriture est fluide. Je la trouve peut-être un peu trop sage, mais finalement, cette impression colle assez bien à la vie de la narratrice. Merci pour ce moment de lecture agréable. |
Cyrill
26/8/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Bonjour Mikard
C’est une nouvelle distrayante. Le langage parlé a de la tenue, ce qui fait qu’on entre dans la tête de la narratrice sans difficulté. Et puis j’aime bien l’idée. Le réel démonétisé par le hasard d'une rencontre, d'un passé resurgi qui fait office d’une autre vie fantasmée. Peut-être y a-t-il un peu d’exagération dans les élucubrations de Cyndie : «lâchez-moi, c’est bon, des mecs j’en ai plein mon portable. J’allais quand même pas m’arrêter en pâmoison». Un peu pour le plaisir d’écrire il me semble, mais c’est le jeu. Et finalement, cette chronique de la vie ordinaire est plus triste qu’elle n’en a l’air. Un petit goût d’artifice que les réseaux sociaux savent très bien exploiter, qui fabriquent à la pelle des perdants contre de faux gagnants, en travestissant le réel. Merci pour la lecture. |
Corto
31/8/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime un peu
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Je ne saute pas d'enthousiasme devant cette nouvelle. Les fondements du récit sont très fragiles. Penser reconnaître une visage dans le métro est plutôt rare, mais ne rien en faire comme ici relève des abysses...
Avec sa phrase percutante " T’as flashé sur un mec, tout simplement " la caissière du Franprix met les choses à leur niveau. Le développement qui suit apporte davantage de profondeur. "Sans savoir quoi répondre, je gamberge". Eh bien oui gambergeons, rappelons les souvenirs, explorons les réseaux sociaux jusqu'à enfin toucher la mise. Faisons revivre ce qui aurait pu être vécu, même si finalement il a fait famille sans moi mais avec une autre femme "elle est née sous Salazar, pas possible !" (bien vu la vanne Sonia...) Finalement qui n'a pas ressassé de tels souvenirs avec parfois des regrets et parfois un soulagement. Tout dépend de ce qu'on a réussi à construire dans sa propre vie. Merci du partage. |
papipoete
10/9/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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bonjour Mikard
A lire votre récit, je m'attendais soit à une fin heureuse, soit au pire des drames ( happy-end VS le métro qui passe bien près, ou la Seine qui roule ses eaux pas toujours baignables ) et puis, finalement une fin pépère après avoir croisé cet homme d'avant, qui put être de sa famille fondée le père ! On voudrait forcer la chance, en provoquant une rencontre " inattendue " qui recolla ces anciens amants ; puis non, la vie a autre chose à faire que cela... NB on sourit souvent avec ce jeu " j'ai revu quelqu'un, que j'aimais pas plus que ça... et ben tu vois, ça m'a rien fait du tout ! je pense que pareille aventure arrive souvent ( pas que dans les chansons ou bluettes cinématographiques ) et l'on peut se dire " tiens, ça m'rappelle quelque chose ! " j'ai particulièrement aimé cette remarque, au sujet de ce Romain ... à l'époque, il sautait sur tout ce qui bouge... cette strophe étant mon passage préféré un bon moment de nostalgie que lire cette nouvelle |