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Poésie libre
dom1 : Je veux manger du hareng...
 Publié le 21/10/18  -  10 commentaires  -  755 caractères  -  226 lectures    Autres textes du même auteur

C'est fait de tout petits riens...
Parfois, le délire prend des tournures qui affolent.
Drogue, alcool ?
Non !
Simple expression d'une imagination libre et heureuse...


Je veux manger du hareng...



Je veux penser à Raoul
en roulant sur le cul d'une poule.
Je veux comprendre pourquoi
les cons ne comprennent pas.
Je veux que le soleil se lève à l'est
de tes courbes
qu'il trace des traits lumineux
à travers les volets
mal fermés
en caressant tes lèvres
fines
jusqu'à tes hanches
épuisées
par la nuit.
Je veux manger du hareng.
Je veux que tu te réveilles
me regardes
et ries.
Je veux ce que personne ne veut
parce que personne n'en veut.
Je veux que mon ex pense à moi
quand elle est sous un autre.
Je veux que ça m'arrive
sachant que ça s'en va
et ça revient
c'est fait de tout petits riens
ça se chante et ça se danse...


 
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   Mokhtar   
30/9/2018
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Jolie petite bêtise qui, je l'espère, ne subira pas un mauvais saur.
Rien que pour la phrase : "Je veux comprendre pourquoi les cons ne comprennent pas".

Mokhtar, en EL

   izabouille   
2/10/2018
 a aimé ce texte 
Passionnément
Belle imagination ! C'est joli tous ces "je veux" qui nous entraînent dans une farandole un peu folle. On passe de Raoul sur le cul d'une poule (je visualise difficilement mais ça m'a bien fait rire) à des vers plus poétiques, puis on revient sur du hareng, on voyage dans une douce folie. J'ai trouvé ça excellent.
Merci pour ce bon moment de lecture

   Gemini   
2/10/2018
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Sous des mots de Claude François, on pense de suite à Charles (Cros), même si le premier prénom qui vient est Raoul. La phrase ; "Je veux comprendre pourquoi / Les cons ne comprennent pas " est en soi hilarante. Peut-être y a-t-il un sens (ou un défi) caché avec la poule ? Je crois que la phrase : « Je veux que tu te réveilles, me regarde et rit » comporte quelques fautes de conjugaison. Cela n’enlève rien à la part poétique, c’est juste pour l’écrit.
Pour l’ensemble, on sent que le texte est venu promptement, sous l’influence de l’improvisation. Je trouve que, comme anaphore, « je veux » sonne comme un caprice. Il casse la poésie intimiste qui l’entoure, et n’apporte rien au délire qui l’enrobe.
Et j’arrive à la fin sans pouvoir traduire un sentiment (bien que je reconnaisse qu'il y a peut-être des finesses qui m'ont échappé)..

   Anonyme   
5/10/2018
 a aimé ce texte 
Bien ↑
C’est intéressant, c’est transposé, on dirait de la poésie en poudre, ça se re hydrate à la lecture...et puis il y a le hareng, rien à redire à ça...

   lucilius   
7/10/2018
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour,
Cet hommage à Cloclo sous un air de loufoquerie n'est pas déplaisant, loin s'en faut.
Pour chipoter, je dirais que le soleil se lève toujours à l'est et que pour ajouter à la cocasserie j'aurais préféré lire : "je veux que le soleil se lève à l'ouest de tes courbes".
Je juge le titre harmonieusement assorti au texte, délirant à souhait.

   Anonyme   
21/10/2018
 a aimé ce texte 
Bien
" c'est fait de tout petits riens ". Ces petits riens qui parsèment la vie ;
sérieux ou délirants.

" Je veux manger du hareng " Ne vous en privez pas.

"qu'il trace des traits lumineux
à travers les volets
mal fermés
en caressant tes lèvres
fines
jusqu'à tes hanches
épuisées
par la nuit." et de cela encore moins..( sourire)

" Je veux ce que personne ne veut
parce que personne n'en veut " pas très séduit.

Une lecture sympathique.

   Annick   
21/10/2018
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Un peu débridé, un peu échevelé mais c'est comme cela que l'auteur a voulu ce texte : comme toutes ces envies qui nous passent par la tête quand on est "en connexion" avec notre inconscient.
On court d'une toquade à une autre, avec pour seul but de laisser son imagination vagabonder, ses désirs s'exprimer et de fantasmer...ici, surtout, à propos de la femme aimée.

Les poètes surréalistes étaient de cette manière en lâcher prise avec leur inconscient quand ils écrivaient.

C'est du moins comme cela que j'ai perçu votre poème et votre façon d'écrire.

J'ai apprécié le titre et la lecture de ce texte hors norme.

   papipoete   
21/10/2018
 a aimé ce texte 
Un peu
bonjour dom
je n'aime vraiment pas le titre, qui peut écarter le lecteur ; le texte par contre est un joyeux délire, qui ne fait de mal à personne, et l'on sourit ; ce qui n'est pas si mal déjà quand on cherche à titiller les zygomatiques du public ! la dernière strophe est supérieure aux autres, mais " je veux manger du hareng " !!!!!!!

   Cristale   
21/10/2018
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Le hareng saur en filet dans l'huile d'olive avec des petites rondelles de carottes et de pommes de terre vapeur, quelques brins de persil et des grains de coriandre....hummm...oui je comprends que l'on puisse avoir une envie de hareng.

"Je veux manger du hareng.
Je veux que tu te réveilles
me regardes
et ries."

Et oui si elle rit c'est surement à cause des fragrances de votre bouche.

"Je veux ce que personne ne veut
parce que personne n'en veut."

Ils ne savent pas ce qui est bon !

"Je veux comprendre pourquoi
les cons ne comprennent pas."

Et là tout s'explique :)

Cristale amusée

   BlaseSaintLuc   
22/10/2018
 a aimé ce texte 
Bien ↓
quand le hareng sort faire la bringue, il nous rentre dans de drôle d'états d'âme Éric !
j'aime bien le délire, même s'il manque d'un fil rouge de poisson.
mais quand c'est carré , c'est pas rond comme une queue de pelle
allez , je veux manger du hareng.


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