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Chansons et Slams
Gerwal : Kyrie eleison [concours]
 Publié le 05/12/11  -  14 commentaires  -  5313 caractères  -  220 lectures    Autres textes du même auteur

Kyrie eleison…


Kyrie eleison [concours]



Ce texte est une participation au concours n°12 : Chansons (informations sur ce concours).







Par D[3]zAxé

Pour les chairs putréfiées tout au fond des blessures,
Pour les cœurs excavés sous d’infectes moisissures,
Pour le soldat blessé, qui se meurt et s’étonne…
Kyrie eleison…

Pour le sang qui noircit sur des herbes qui crèvent,
Pour les soleils éteints qui ternissent nos rêves.
Pour cette ombre infidèle, qu’on lapide ou bastonne…
Kyrie eleison…

Pour le fils qui se cache pour éviter les coups,
Pour le chien torturé qui rampe à tes genoux
Et le lièvre apeuré qui se cache et frissonne…
Kyrie eleison…

Pour le coupable absous enivré de remords
Et le paria damné qui trouve un réconfort,
Pour le chanteur aveugle que n’écoute personne…
Kyrie eleison…

Pour la mer qui s’envase au creux des coquillages
Quand les poissons croupis engloutissent les plages,
Pour la fleur opaline qu’un vent gris empoisonne…
Kyrie eleison…

Pour les ombres spectrales au bord des catafalques,
Pour les rêves nacrés que la folie décalque
En des cris silencieux qu’une gorge abandonne…
Kyrie eleison…

Pour les heures qui vacillent sans dessiller nos yeux :
"Matin des Magiciens"… "Crépuscule des Dieux"…
Pour un papillon d’or qui fane avant l’automne…
Kyrie eleison…

Pour le gueux affamé qui guette ton aumône,
Le moribond blafard qui implore une icône
Et le marin perdu qui attend l’accalmie…
My Lord, have mercy…

Pour l’écrivain maudit, sans gloire et sans fortune,
Pour la fille perdue qui pleure sous la lune,
Pour le vieillard fourbu que le mal asphyxie…
My Lord, have mercy…

Pour les larmes séchées au fond des nécropoles
Comme des cantiques muets à de muettes idoles,
Tels ces anciens arcanes aujourd’hui oubliés…
Seigneur, ayez pitié…

Pour les sources sacrées d’où coulait la Parole
Sous les piliers gothiques aux flamboyants symboles
Où d’antiques zodiaques guident les initiés…
Seigneur, ayez pitié…

Pour les galaxies bleues déployées en corolle
Où des Pierrot transis crèvent de nos véroles
Dans des scaphandres mous aux entrailles broyées…
Seigneur, ayez pitié…

Pour les Dieux assoupis par nos fades prières
Vers un Ciel enlisé sous des corps de poussière
Et des âmes plaintives qui se magnétophonent…
Kyrie eleison…

Pour les chemins obscurs ou chemins de lumière,
Dans les Verts Pâturages où glisse une rivière…
Pour les Miserere, et pour le glas qui sonne…
Kyrie eleison…

Pour le lièvre apeuré qui se cache et frissonne…
Pour la fleur opaline qu’un vent gris empoisonne…
Pour les Miserere, et pour le glas qui sonne…
Kyrie eleison…




Licence Creative Commons
Kyrie eleison de Gerwal est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Paternité - Partage à l'Identique 2.0 France.

Licence Creative Commons
Kyrie eleison de D[3]zAxé est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Paternité - Partage à l'Identique 2.0 France.



 
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   Charivari   
5/12/2011
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Salut Gerwal et D[3]zAxé.
Beaucoup de chose à dire sur ce Kyrie, Je vais essayer d'être concis.

Quand j'ai lu les paroles, j'ai bien entendu aussitôt pensé à un Gospel. La chanson, très longue, obligeait à la fois à une forme fixe et répétitive, mais en même temps, quelque chose qui va crescendo pour ne pas ennuyer, vraiment pas facile, mais ce que savent faire à merveille les choeurs de gospels, des chansons interminables sur une mélodie très simple, mais avec de telles prouesses vocales et un tel feeling qu'elles te semblent courtes. La proposition musicale ici m'a surprise d’abord, ensuite je me suis dit "pourquoi pas". Hélas au bout d'un moment ce qui devait arriver arriva : je me suis ennuyé. Et la voix ne transmet pas assez à mon goût. Ceci dit, peut-être qu'avec un arrangement, en introduisant peu à peu des instruments, ça marcherait.

Pour ce qui est du texte, je suis très mitigé. Tout d'abord par le message transmis. Je ne le trouve pas clair du tout : d’un côté on a “les Dieux” et de l’autre “Dieu”, le chrétien, et sans cesse on bascule du païen au chrétien, à tel point qu’on se demande s’il s’agit d’un chant religieux ou pas. Et la reaction de(s) Dieu(x) est elle aussi contradictoire : on a d'une part :
“des cantiques muets à de muettes idoles / un Ciel enlisé sous des corps de poussière”, qui rappellerait le “merci mon Dieu” de Ferré, hymne athée s’il en est ; mais d’un autre côté, on a
aussi son contraire : “la Parole” avec majuscule, les Dieux assoupis par nos fades prières”, et ce “seigneur ayez pitié”, qui nous fait penser a un chant résolument chrétien. Bref, on ne sait pas vraiment quel est le mesage, et je trouve cela plus que dérangeant pour ce type de poème-chanson.

Sinon, il y a de très très belles images, et ça a beaucoup de “gueule”. Ceci dit, j’ai deux reproches : la première strophe, qui renchérit un peu dans le “gore” : “chair putréfiée, infecte moisissure” ; et puis, le fait qu’il n’y ait pas vraiment de progression dans le texte, avec des strophes interchangeable. Plus de correspondances entre les images, et surtout, une plus grande réflexion sur le sens de toutes ces images, sur ce que retiendra le lecteur m’aurait davantage plu.

Ma “note” est un moyenne entre texte et musique. Ici, j’ai préféré le texte.

   David   
5/12/2011
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour et bravo Gerwal et D[3]zAxé,

Oui, c'est plein de surprises sonores. Sur des mots à l'apparence très monocordes, prosodiques, ça prend des airs de rap au début et de raggamuffin à la fin, de rock aussi de loin en loin, j'ai trouvé ça très vivant. Kyrie eleison n'est pas un écologiste scandinave comme je l'ai cru au début, le titre n'est pas un nom bien que ça y ressemble, il n'y a qu'une majuscule de plus, j'aurais pu le remarquer même sans dico sous la main.

Les strophes seraient interchangeables mais c'est bien le rythme donné par la musique qui leur donne une place particulière dans la chanson. Les "Kyrie eleison" sont à peine audibles souvent, au-delà des passages plus murmurées que d'autres. Les mots au ton prières : "Pour... " à chaque fois, collent assez bien entre eux, dépassant la simple liturgie, même sans la voix et l'arrangement je crois, en tout cas elle jouera très bien d'eux, sublimant la monotonie apparente. Une chanson "alternative" au sens propre, j'ai bien aimé.

   Meleagre   
5/12/2011
Désespérant. J'ai l'impression de lire là un texte désespéré, et désespérant.
La construction de cette chanson me fait beaucoup penser à une chanson de Brassens, "La Prière" : chaque couplet est composé de 5 alexandrins, et d'un hexasyllabe conclusif, qui revient comme un refrain, "Je vous salue Marie". Je pense que Gerwal s'est souvenu de cette chanson, et a remplacé "Je vous salue Marie" par un autre fragment de prière chrétienne, "Kyrie eleison". D'ailleurs, certains passages de cette chanson pourraient figurer dans la Prière de Brassens : "Pour le fils qui se cache pour éviter les coups, / Pour le chien torturé qui rampe à tes genoux / Et le lièvre apeuré qui se cache et frissonne…", ça fait un peu penser à "Par les gosses battus par l'ivrogne qui rentre, / Par l'âne qui reçoit des coup de pied au ventre / Et par l'humiliation de l'innocent châtié".
Mais la chanson de Brassens commençait par évoquer la situation de malheureux, un oiseau blessé, une femme battue, des malades, des mourants ; mais elle s'achevait sur le renversement de cette situation, sur la consolation de ces malheureux : l'oiseau a retrouvé son nid, le fils est guéri, le mendiant retrouve sa monnaie.

Ici, cette chanson semble désespérée : aucune fin heureuse ne vient compenser tant de malheur...
Le malheur ne semble rien épargner. Parfois, c'est dit avec beaucoup de simplicité, avec des expressions très denses : "Pour le soldat blessé, qui se meurt et s’étonne", "des cris silencieux qu’une gorge abandonne", "Pour le gueux affamé qui guette ton aumône"...
Des jeux de mots assez bien trouvés, comme ce passage du "Matin des Magiciens" (Louis Pauwels et Jacques Bergier) au "Crépuscule des dieux" (Wagner).
Le malheur épargne peut-être "le coupable absous enivré de remords / Et le paria damné qui trouve un réconfort", mais le remords et la damnation semblent contredire l'absolution et le réconfort...
On est parfois dans une atmosphère apocalyptique (les chairs putréfiées, les cœurs excavés), avec parfois des expressions très fortes : "Pour le sang qui noircit sur des herbes qui crèvent, / Pour les soleils éteints qui ternissent nos rêves", "Pour les ombres spectrales au bord des catafalques".
C'est surtout un monde dont les dieux semblent avoir fui. Cf. le "Crépuscule des dieux", "Pour les Dieux assoupis par nos fades prières / Vers un Ciel enlisé sous des corps de poussière / Et des âmes plaintives", et on ne peut offrir que "des cantiques muets à de muettes idoles"...
Alors que Brassens, dans sa chanson, se tournait vers Marie, ici, les dieux absents ne sont plus d'aucun recours, et c'est peut-être ce qui explique cette généralisation du malheur, ce manque d'espoir. Le "Kyrie eleison" ne semble plus d'aucun pouvoir...

Désolé pour cette longue explication de texte, mais j'ai dû comprendre cela pour revenir sur la première impression que m'avait laissée la mise en musique. A la première écoute, cette musique m'a choqué. Je l'ai trouvée antireligieuse. Le refrain "kyrie eleison", chanté avec des voix graves et des échos sinistres, fait plutôt penser à des messes noires, obscurantistes, ou à des chants des Inquisiteurs devant un bûcher, qu'à un chant de messe.
J'avoue que le rap n'est pas trop mon style de musique. Cette version me hérisse, me met mal à l'aise, me fait grincer des dents. Mais, après une relecture plus attentive du texte, je trouve que la mise en musique correspond assez bien à la façon dont je comprends le texte, comme je l'ai dit plus haut : un air sans concessions pour un texte sans espoir...

   funambule   
6/12/2011
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Finalement une énumération qui évoque les sens, qui joue sur les ambiances en créant une atmosphère de malaise. Un couplet pousse l'autre et les urgences se bousculent, urgences en torsion avec une résignation amère et révoltée. Je trouve ce texte... expérimental et puissant s'il fallait résumer. Certaines répétitions me dérangent, et je ne parle pas des "pour" qui mènent le bal et "soclent" le texte pour mieux balancer derrière... mais bon, ça joue juste sur une paire de couplets... Je trouve que la musique "squelettique" correspond parfaitement à l'aridité des mots et le crescendo mené était une nécessité. L'interprétation pêche par trop de diction, je pense qu'en "huilant" tout ça la chanson gagnerait et en fluidité et en puissance. Mais j'aime beaucoup toutes les prises de risques, à l'écrit comme à la mise en musique et tout pesé, voilà un bel ovni qu'il faut sans doute peaufiner encore pour en tirer tout le jus.

Et je suis heureux de retrouver le grand Gerwal dans ses œuvres, dans le chaos organisé de sa pensée.

   Pat   
6/12/2011
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Quand j'ai entendu l'habillage électro de ce texte, connaissant le genre habituel de Gerwal, ça m'a quelque peu réjouie. J'espère que c'est le type d'expérience qu'il appréciera.
Pas particulièrement versée vers l'électro, étant plutôt blues/rock, j'ai pourtant bien aimé cette musique que je trouve riche au niveau des sonorités et l'interprétation avec ces modulations de la voix (le chuchotement, j'aime beaucoup) et du tempo.

Le texte est très beau avec un lexique soutenu et particulièrement expressif. Je trouve que le côté "spectral" de la musique lui va bien. Une belle réussite dans cette interprétation pour moi.

   Anonyme   
7/12/2011
(Ecoute puis lecture, puis réécoute)

Bonjour, Gerwal et D[3]zAxé

L'intro, avec sa ligne de basse m'accroche d'emblée, et puis arrive le chant. Sans considération de style, même si l'électro...rap ? ne me branche pas plus que ça, je ne passe pas le cap de la diction des chanteurs, surtout des attaques et appuis trop marqués, des voyelles ouvertes qu'on ferme et fermées qu'on ouvre... C'est un peu trop stéréotypé pour moi.

Ceci dit, c'était une vraie gageure d'adapter un texte aussi long, et je trouve que ce n'est pas mal fait du tout. La mise en musique évite l'ennui, les variations (nécessaires) sont judicieusement menées.

Comme ça, en première écoute, je me suis dit que les paroles étaient belles. A la lecture, je confirme mon impression. Quel beau texte ! Un peu confus dans le message, cependant. J'ai du mal à suivre le fil à partir de "Seigneur ayez pitié". On passe d'une supplique en faveur des choses du réel à une injonction de pitié pour les choses et concepts de la foi. Il y a là une mise en abyme qui me laisse un peu perplexe. Mais comme c'est la musique qui capte toute mon attention et mon appréciation (mitigée), quand je réécoute, mon questionnement sur le fond passe au second plan.

Bon, moi aussi, je le dis : c'est un gospel, bien sûr ! Mais l'idée de l'avoir adapté en rap est bonne et ne dessert le texte en aucun cas.

   Anonyme   
8/12/2011
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Quand j'ai vu le titre, j'ai aussitôt pensé à la bande-son du film Easy Rider. Il y en effet un titre qui s'appelle Kyrie Eleison, superbe, chanté par The Electric Prunes.

La structure du texte me fait également penser à la poésie d'Eluard, "Liberté, j'écris ton nom". C'est un peu la même trame que tu nous proposes Gerwal.

Ces analogies n'enlèvent rien à la qualité de cette collaboration que j'ai beaucoup apprécié. Le texte est grave, profond, porté par une musique réussie au rythme envoûtant. J'adore le refrain.

   LeopoldPartisan   
8/12/2011
Hélas pas convaincu par ce mélange qui m'évoque un électrophone minimal et bancal sur fond de voix à la Christan Descamps aux pires moments de sa carrière.
Je reconnais que je suis très très difficile en matière de paroles et musiques, mais que dire sinon que j'ai trouvé l'ensemble franchement mauvais dans son amateurisme précipité.
Désolé.

   Anonyme   
8/12/2011
Le texte est fort et écrit pour être déclamé. En ce sens, le choix musical fait plutôt l'affaire.
C'est juste qu'au niveau de la production musicale, ça manque de punch. (C'est un peu trop confiné). ça se ressent aussi au niveau du chant vers la fin, où on aurait presque l'impression que le chanteur voudrait laisser éclater sa voix sans oser crever le plafond de peur que les voisins entendent.
En live, je pense que ça pourrait donner quelque chose.

   Gerwal   
9/12/2011

   Raoul   
9/12/2011
 a aimé ce texte 
Bien ↑
[lu puis écouté]

J'aime bien le choix de la litanie, d'autant plus qu'ici, elle ne parait pas répétitive tant les axes choisis sont variés sans que l'empilement soit à la va comme j'te pousse. J'aime aussi le soigné du vocabulaire (même s'il tire un peu trot -à mon goût- dans la noirceur "gothique ou héroïque-fantaie" de bon alois) qui fait de cette prière est assez intemporelle.
J'ai trouvé l'interprétation excellente, par le choix de ne pas hurler d'abord, qui rend très bien à ce flot de paroles son rôle, une prière psalmodiée (ici dans une chapelle bruitiste moderne), par le pont et l'accélération -une sorte de possession, une trans- qui joue avec la limite de l'audible, du compréhensible. Même si certaines accentuations sont un peu "trop", ça passe vraiment très bien, j'ai d'ailleurs beaucoup de mal à imaginer quelque autre rythme ou forme possible.
Bien aimé l'ensemble.

   bulle   
9/12/2011
Il me fallait me dégager de plusieurs écoutes avant de me poser ici.

Ce qui m'intéresse, avant tout, dans une chanson, c'est l'ambiance. C'est elle qui va m'attirer, me porter.

Je suis restée sur et dans la musique longtemps, sans ne faire attention aux paroles, parce que l'ambiance m'a aussitôt aspirée. Passage par plusieurs phases : flippant, effrayant, prenant. Je n'ai pas su m'en défaire.
Et c'est là, une fois le texte bien en tête, le message transmis, que j'ai pu apprécier au maximum le crescendo.

La portée "mystique", les échos, les variations, tout me semble en adéquation. Y a quand même un sacré boulot, là dessous.

Je ne suis pas plus que ça fan d'électro, mais il est à noter que Nico ne fait pas qu'interpréter.

Il est carrément dans ce monde créé à sa folie (dé)mesure, pour donner de l'amplitude aux lignes.
La musique a réussi à me prendre dans sa spirale infernale.

Le Kyrie aurait pu se décliner sur d'autres notes, peut-être, mais tous les chants liturgiques ne sont pourtant pas alignés sur les mêmes orgues. C'est là aussi une des facettes de l'adaptation qui me plaît beaucoup. La 'modernisation' a du bon, quand même^^

Dommage pour la voix trop "sèche" au moment de l'explosion, mais sauvée par l'effet d'amplitude final (ouf).^^

Ah oui, j'ai une tite remarque : je me serais passée de l'intro. Du moins, je la trouve longuette. Même si elle met en place les battements, elle ne m'apparaît pas nécessaire ; enfin dans cette longueur-là, hein ?

En tout cas, frissons garantis pour ce qui me concerne.
Association que je n'aurais pu/su imaginer.

Bravo, Gerwal et Nico ! J'ai beaucoup aimé !

   toc-art   
9/12/2011
bonjour,

j'aime beaucoup ! le texte est long et bavard mais les variations de ton et de débit permettent de maintenir l'attention. J'aurais aimé peut-être plus d'ampleur et de "déchirure" dans la conclusion mais vraiment, c'est une chanson qui donne envie d'être réécoutée, autant pour se laisser envahir par le texte que pour se laisser étourdir par la musique, pas éloignée d'une certaine transe.

une réussite pour moi. Bravo !

   placebo   
4/1/2012
Ah oui, celle-là aussi je l'ai écoutée pas mal de fois :)

J'aime bien l'ambiance, ça fait un peu "messe noire" je trouve ^^ mélange d'incantations, de chuchotements, de mots assez longs et consonniques.

J'avoue qu'au bout d'un moment je décroche un peu, parce que c'est long ^^ Puis vient le murmure, la musique passe au premier plan (j'aime bien, ça me fait penser à des thèmes de jeu vidéo) et l'accélération est cool…

Vient la grande question du final après une musique aussi zarb et longue… la coupure suivie de la répétition me plait moyennement mais la toute fin emporte mon adhésion :)


Sur le texte, j'aime, des mots assez puissants mis au service d'un fond assez sombre, ça détonne dans d'autres productions.

Thanks,
placebo


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