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Poésie classique
Michel64 : Absence
 Publié le 22/04/17  -  16 commentaires  -  736 caractères  -  390 lectures    Autres textes du même auteur


Absence



Il aimait tant les fleurs, leur allure gracile
Et toujours, la suivante avait plus de couleur ;
Il orna son printemps d'une gerbe futile,
Gaspillant son bel âge en éternel rêveur.

Mais le temps n'attend pas, dans sa course imbécile,
Les lièvres inconstants qui réservent leur cœur
Et l'automne les trouve en recherche fébrile
D'un gîte où partager les miettes du bonheur.

Le berceau n'est pas là, dans cette chambre vaine ;
Nulle petite main n'aura cherché la sienne ;
Pas de blanche quenotte au sac à souvenirs.

L'hiver a revêtu les pervenches de lierre
Et l'absence a fait naître, en son ventre, une pierre
Que ne peut emporter le vent de ses soupirs.


 
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   dom1   
4/4/2017
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
Je pense qu'il y a trop de superlatifs. Ils ont le grand inconvénient de caricaturer une situation ou une écriture en la rendant " too much ".

domi

   TheDreamer   
22/4/2017
 a aimé ce texte 
Bien
"Si jeunesse savait, si vieillesse pouvait " Voici ce à quoi me fait penser votre sonnet.

Dans sa jeunesse l'on batifole, l'on ne s'attache à rien et rien ne vous attache. La métaphore de la fleur pour évoquer les jeunes filles y est charmante, même si tant de fois usitée.

L'amour à 20 ans ne s'embarrasse pas de s'installer et l'auteur dit qu'il a voulu goûter tous les parfums des fleurs qu'il rencontrait sur sa route. Las, un jour arrive où l'on se retourne et l'on s'aperçoit que l'on est seul et que rien ne rappelle ce printemps merveilleux et éphémère : pas d'enfant, ni de compagne auprès de soi et le temps a fait son oeuvre et les regrets font à présent la leur et prennent tout l'espace du coeur.

   papipoete   
22/4/2017
 a aimé ce texte 
Beaucoup
bonjour Michel,
Je vois un homme qui, tel le lièvre prend son temps, le gaspille et alors qu'il est trop tard, ne peut plus avoir d'enfant .
NB j'ai bien le temps, laissez-moi profiter de la vie, avant de m'accroupir près du berceau où pousse l'enfant !
Les 2 quatrains nous montrent ce coureur de jupon, impénitent butineur de jolies fleurs, et les 2 tercets portent le deuil sous leurs constats si amers !
Les 2 premiers vers plantent bien le décor et le premier tercet est très touchant .
Je ne suis pas sûr qu'au 10e vers, la rime " vaine/sienne " soit bonne

   Anonyme   
22/4/2017
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Il faut que jeunessse se passe, bien sûr, mais il y a un temps pour tout. La vie a ses climats, il faut y prêter attention ...
" Les lièvres inconstants qui réservent leur cœur
Et l'automne les trouve en recherche fébrile "

"Nulle petite main n'aura cherché la sienne ;
Pas de blanche quenotte au sac à souvenirs " belle image, très éloquente.

   Anonyme   
22/4/2017
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonsoir Michel ! Bien vu la métaphore fleurs/femmes du premier quatrain ainsi que les lièvres du second.
Le premier tercet me plait beaucoup avec ses regrets tardifs.

J'avoue que le tercet final est, à mon goût et même si je le comprends, un peu au dessous de ce qui précède.

Sans doute que cette pierre en son ventre y est pour quelque chose !

je n'ai pas contrôlé mais la rime vaine/ sienne est-elle admise ?
Pour ma part je ne l'aurais pas utilisée.

Ca reste malgré cette petite réserve un bon sonnet que j'ai apprécié à sa juste valeur.
Merci Michel et bonne soirée !

   Anonyme   
23/4/2017
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour,
C'est un poème touchant, la vie et le temps qui passe, et les regards en arrière, la douleur , les regrets qui font mal .
Oui, le temps n'attend pas, à peine le temps de se connaître que l'on s'aperçoit qu'il est déjà trop tard ...

   Anonyme   
23/4/2017
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Michel,

Je ne me souvenais pas vous avoir commandé un poème, mais bon, vous me direz combien je vous dois. Tout au moins pour le premier quatrain, parce que je vous soupçonne ensuite d’avoir encaissé le chèque de quelqu’un d’autre en même temps.
Bravo pour votre premier texte proposé en classique. Je me souviens de votre arrivée, lorsque votre sympathique accent vous faisait prononcer les e muets à la rime :)
J’espère pour autant que ce reniement ne vous a pas fait perdre votre cœur de Cyrano.

Un doute m’étreint :
« Et toujours, la suivante avait plus de couleur »
Pas compris. C’est juste le maquillage, ou un changement d’hémisphère ?

L’ensemble est de bonne tenue, les rimes sont suffisantes ; ça tombe bien, ce sont celles que je préfère. Bon, maintenant qu’on se connaît un peu, vous vous doutez que l’expression est un peu sage pour moi. Mais je sais apprécier aussi les repos du guerrier.

Ludi
entouré de fleurs et de berceaux

   Cristale   
23/4/2017
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Bonjour Michel,

Voici une écriture classique parfaitement coulante. La prosodie semble correcte à part la rime veine/sienne qui me chiffonne un peu : èn/ièn
Quelques échos à l'hémistiche des vers 3-5-6 et 9-10 seraient à éviter en vers alexandrins et surtout en sonnet.

Mais à part ces détails techniques, le texte est très beau, une nostalgie s'installe au fil des vers et le sourire affiché au début du poème s'estompe au long de la lecture jusqu'à ce dernier tercet et ces deux vers finaux :
"Et l'absence a fait naître, en son ventre, une pierre
Que ne peut emporter le vent de ses soupirs."

L'exercice du sonnet est difficile, les règles draconiennes, je reconnais votre plume sensible. Recevez tous mes compliments
et mon admiration.

Cristale

   hersen   
24/4/2017
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Un comportement plus qu'un sujet, mais n'est-on pas tous un peu pareils, à des degrés divers ?

"Et toujours la suivante avait plus de couleur". l'insatiabilité, l'insatisfaction de toujours croire qu'on trouvera mieux, demain, et qui empêche de s'impliquer dans la simplicité d'une relation;

j'aime beaucoup la façon dont tu as traité le sujet parce qu'il dit bien qu'en ayant pourtant "bien profité" de la vie, il y manque l'essentiel, ce qu'il n'a pas eu la patience de construire.

une mention pour la dernière strophe avec cette pierre dans le ventre.

Merci de cette lecture,

hersen

   Recanatese   
24/4/2017
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Bonjour Michel,
J'ai beaucoup aimé ce sonnet qui nous narre brillamment la décrépitude d'un coeur au fil des saisons de la vie. Beaucoup de jolies trouvailles, j'aime particulièrement les tercets. Cette poésie m'a parlé et je pense ne pas être le seul à l'avoir perçue ainsi.
Merci et au plaisir de vous relire.
Recanatese

   Proseuse   
25/4/2017
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Michel64,

Un parcours insouciant sur les chemins de la vie , attrapant de ci de là les plaisirs comme on croque avec délice une pomme ... et puis, un jour , un peu plus tard se rendre compte qu' on n' a peut-être pas vu l' "essentiel" !
Un beau poème que j' ai bien apprécié lire Merci beaucoup Michel
à vous relire bientôt

   Michel64   
25/4/2017
Mes remerciements ici

   Ioledane   
26/4/2017
 a aimé ce texte 
Bien ↑
L'absence d'un enfant, d'une continuité, d'un sens ... qui se révèle en un constat tardif et douloureux.

Le premier quatrain ne m'a pas séduite d'emblée, mais en le relisant avec la métaphore à l'esprit, il n'est finalement pas mal trouvé, surtout la "gerbe futile".
Bien aimé ensuite la "course imbécile" du temps, les "lièvres inconstants".
Le premier tercet est peu imagé, mais n'en est pas moins formulé avec une simplicité touchante.
Le tercet final est très poétique.

Dans l'ensemble, ce poème n'est pas des plus imaginatif, mais il est techniquement maîtrisé et bien tourné.
Bref, j'ai bien aimé ma lecture.

   BeL13ver   
29/4/2017
 a aimé ce texte 
Beaucoup
ll y a beaucoup de beaux vers, et d'autres que je trouve moins jolis.

Pour ce qui est du premier quatrain : je n'aime pas trop les deux premiers vers, dont l'expression sonne étrangement. Le troisième est très abouti, le quatrième un tout petit peu moins.

Pour ce qui est du second quatrain, je le trouve très joli. De même que le premier tercet, qui évoque très simplement l'absence de l'enfant. Le second tercet est touchant.

J'aime beaucoup l'ensemble, sans y goûter passionnément.

   Queribus   
30/4/2017
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour Michel64,

Tout d'abord, en ce qui concerne la forme, je formulerai trois remarques:
-vaine et sienne, sauf erreur de ma part, ne riment pas.
-vous faites trop souvent rimer des adjectifs avec des adjectifs; gracile/futile, imbécile/fébrile ou des noms entre eux: couleur/rêveur, coeur/bonheur, souvenirs/soupirs, lierre/pierre; je pense qu'il aurait été bon de varier en faisant rimer nom et adjectif, adjectif avec verbe, etc
La forme du sonnet classique n'est pas respectée dans les deux quatrains (ABBA) mais , peut-être, cela est-il un choix de votre part et, après tout, pourquoi pas.

Sur le fonds, le poème est habilement construit avec la nette opposition entre quatrains et tercets et fait bien ressentir l'opposition entre deux idées. On trouve par ailleurs, de très belles images poétiques;
"le berceau n'est pas là, dans cette chambre vaine"
"nulle petite main n'aura cherché la sienne"
"Pas de blanche quenotte au sac à souvenirs"
"L'hiver a revêtu les pervenches de lierre"

Le tout, en dépit de quelques petites "erreurs" de construction se laisse donc lire avec beaucoup de plaisir.

Bien à vous.

   EvaDam   
7/7/2017
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Ce sonnet me semble faire écho à Ronsard, en invitant à un autre "carpe diem" que le sien
-"Cueillez dès aujourd'hui les roses de la vie"... -

...l'éternel rêveur a éternellement tort?


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