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Poésie libre
Ombhre : Mafate
 Publié le 08/10/18  -  15 commentaires  -  635 caractères  -  277 lectures    Autres textes du même auteur

Mafate est un des trois cirques volcaniques de l'île de la Réunion, posé entre des falaises de cinq cents mètres et plus. Il n'est accessible qu'à pied, par des chemins de mules.


Mafate



Dans un cirque isolé
que de maigres sentiers
aux os de bois saillants
relient au temps présent...

Là-bas la lave,
en rage froide
vêtue de verts,
vive

monte à l'assaut du ciel.

Cris raides de pierre
les falaises dressées
enserrent l'horizon,

pressent les fruits du jour,

coulée de nuit
liqueur fraîche
en rose et gris,
en ombres lourdes.

À marée montante la brume
efface
les fusains flous des tamarins.

Les étoiles laiteuses
dans la nuit encerclée
écoutent les grillons chanter.


 
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   izabouille   
17/9/2018
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
J'y étais, c'est très beau. Les premiers vers sont magnifiques, les "maigres sentiers aux os de bois saillants, relient au temps présent", "les étoiles laiteuses", "les fusains flous des tamarins".
Merci pour cette carte postale de là-bas

   Mokhtar   
8/10/2018
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Le jumeau dissimulé de Cilaos ressemble à un cratère de lave verte, où règne en sa plaine le "tamarin des hauts".
"os de bois saillants", "rage froide","cri raide des pierres","nuit encerclée"... belles expressions pépites qui donnent du cachet à ce poème.
Mais aussi quelques regrets d'un développement que j'aurais aimé plus poussé...

Mokhtar, en EL

   Gabrielle   
24/9/2018
 a aimé ce texte 
Bien
Un décor qui plonge le lecteur dans un univers de spectacle vivant.

La description, faite avec exactitude, sert de guide au visiteur nocturne.

Le cirque entier est vivant et le décor qui l'entoure participe au spectacle.

Merci à vous pour ce partage.

   Lulu   
8/10/2018
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour Ombhre,

J'ai bien aimé me représenter ces lieux "aux os de bois saillants [qui] relient au temps présent"...

J'ai particulièrement aimé le poème à partir de la strophe commençant par "Cris raides de pierre", comme si ce qui précédait avait été trop descriptif, moins suggestif que la suite. Mais l'ensemble me plaît car c'est l'ensemble qui fait sens.

On entendrait presque ces "Cris raides de pierre…", c'est aussi peut-être une des raisons pour lesquelles mon intérêt a été décuplé à partir de ce vers… qui chante jusqu'aux grillons.

   papipoete   
8/10/2018
 a aimé ce texte 
Bien
bonjour Ombhre
Au bout de nulle part, se dressent les pans du géant, lave refroidie où pousse la végétation revancharde . Ici régnait le néant après la colère du volcan ; aujourd'hui tout revit et sous les cris des grillons, les falaises se baignent dans la brume du matin .
NB on sent une atmosphère lunaire, empruntant les sentiers hérissés de troncs calcinés, os de bois saillants, passage d'une horde barbare ! mais le volcan a ravalé sa colère, et pendant qu'il dort le vert prend le dessus sur le noir ...
J'aime bien " à marée montante la brume ... " et le tableau impressionne par sa beauté mais intrigue par le silence qui un jour deviendra l'enfer !
Petit bémol pour le 5e vers " là-bas la lave ", cela fait bien des A !

   Robot   
8/10/2018
 a aimé ce texte 
Bien
Intéressante description poétique d'un site particulier. Dommage qu'on ne parle pas plus des êtres vivants, absents ou présents dans ce paysage, pour animer un peu le texte.

De belles images comme:
À marée montante la brume
efface
les fusains flous des tamarins.

   Anonyme   
8/10/2018
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Belles images pour nous décrire ce site.
" aux os de bois saillants " très visuel

Les trois dernières strophes ont ma préférence.

" Les falaises dressées
enserrent l'horizon " entourer l'horizon ? Le verbe me semble pas très adapté.

   JcJaZz   
8/10/2018
Je trouve ce poème très beau
Quelles belles images poétiques bien trouvées !
À la fois simples sans fioritures et très évocatrices
Toutes les nombreuses altérations m'enchantent et du coup je n'entend pas le chant des grillons seulement à la fin mais tout au long du poème
Merci

   BlaseSaintLuc   
8/10/2018
 a aimé ce texte 
Beaucoup
"Dans un cirque isolé
que de maigres sentiers
aux os de bois saillants
relient au temps présent..."

Très jolie entame que le reste du poème ne dément pas, jolie découverte que ce cirque Réunionnais, manque un peu de vertige, mais le décor et tout de même bien rendu, c'est très beau, l'évocation est "sincère" , ça se sent, merci pour ce poème.

   Jean-Claude   
8/10/2018
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour Ombhre,
J'ai été attiré vers le côté obscur (la poésie) par le titre.
J'ai bien aimé et, ayant lu les commentaires, je trouve que l'horizon enserré est pertinent.
Toutefois, falaise, c'est trop petit pour définir le rempart. Un lecteur lambda visualise Étretat, ou dans le genre, ce qui me parait moins vertigineux.
JC

   Anonyme   
8/10/2018
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour Ombhre
Une description à la fois sobre et travaillée dans les images. Mais on ne voit pas le travail : tout coule dans vos vers courts comme la "lave" , la "coulée de nuit " ou la "liqueur fraîche". La forme épouse bien l'évocation du paysage.
Merci

   Ombhre   
9/10/2018

   INGOA   
11/10/2018
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour, texte court et intense pour une île intense. Vous auriez pu y insérer les pas du facteur de Mafate dans le dédale des tamariniers.
Dans la strophe suivante : A marée montante, la brume efface les fusains flous des tamarins, n'avez vous pas confondu le fruit avec l'arbre ?

   Donaldo75   
13/10/2018
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Ombhre,

Je ne connaissais pas, alors je suis allé sur Wikipedia pour savoir ce qu'était Matafe. Ce poème fait bien ressentir l'endroit au lecteur. Comme souvent dans la poésie, le découpage et les images magnifient la perception, l'interprétation du lecteur derrière les mots. La fin est particulièrement réussie.

"Les étoiles laiteuses
dans la nuit encerclée
écoutent les grillons chanter."

Bravo !

Donaldo

   Corto   
3/12/2018
 a aimé ce texte 
Pas
Poésie un peu froide sur le cirque de Mafate, le plus isolé de toute l'île de La Réunion. La première strophe donne pourtant bien le ton car "un cirque isolé/que de maigres sentiers/aux os de bois saillants/relient au temps présent..." correspond bien au réel.
Un peu plus loin la description reste peu compréhensible: "pressent les fruits du jour,/coulée de nuit/liqueur fraîche/en rose et gris,/en ombres lourdes."
Par contre belle image avec: "À marée montante la brume/efface/
les fusains flous des tamarins."
Hélas la dernière strophe est une sorte de joker utilisable dans toutes les descriptions, là où il y a des grillons.
Le cirque de Mafate n'est pas un désert. Où est la vie? Où sont les habitants? Où sont les multiples panoramas vus du fond de ce cirque? Où sont les sites remarquables d'où l'on peut admirer ce panorama d'exception?
Un poème qui n'explore pas vraiment son sujet. Dommage.


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