Page d'accueil   Lire les nouvelles   Lire les poésies   Lire les romans   La charte   Centre d'Aide   Forums 
  Inscription
     Connexion  
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 

Conserver la connexion

Menu principal
Les Nouvelles
Les Poésies
Les Listes
Recherche


Poésie contemporaine
Vanessa : Musée de la femme et du sentiment [Sélection GL]
 Publié le 28/07/18  -  14 commentaires  -  1321 caractères  -  297 lectures    Autres textes du même auteur

Suivez le guide...


Musée de la femme et du sentiment [Sélection GL]



Elle est assise au bord de son petit lit blanc
Une poupée de cire contre son cœur tremblant
Près d'elle, un landau de bois est renversé
La femme-enfant pleure le monde inversé.

Et je la regarde pleurer.

Elle se lève et j'entends les grelots de son rire
Qui s'égrènent alors à chacun de ses pas
Sur le parquet tombe une poupée de cire
La femme-enfant rit au nez du trépas.

Et je la regarde rire.

Elle se tient debout à la fenêtre de son cœur
Dehors, l'automne de la mélancolie se fait sentir
Près d'elle, une chaise se sent seule et pleure
La femme-mère regarde son enfant partir.

Et je la regarde pleurer.

Elle tend sa main et souffle un baiser à l'avenir
Offrant à son enfant un sourire qu'il respire
Une chaise se balance en valse d'émoi
La femme-mère entame une mazurka.

Et je la regarde rire.

Elle est nue devant le reflet de sa vie
Les mains levées au ciel des incompris
Les murs saignent l'écho de sa démence
La femme-amante se perd dans sa souffrance.

Et je la regarde pleurer.

Elle est allongée sur son grand lit blanc
Une main désirée sur son ventre tremblant
Elle se tourne et me regarde
Rire
Et pleurer...


 
Inscrivez-vous pour commenter cette poésie sur Oniris !
Toute copie de ce texte est strictement interdite sans autorisation de l'auteur.
   Anonyme   
28/7/2018
 a aimé ce texte 
Un peu
Bonjour,

À ouvrir votre poème, je me sens frustrée, j'aime beaucoup la poésie libre, la vôtre ne l'est pas, ni par sa structure ni par sa forme.

Passant cet écueil, je plonge dans ce triste texte somme toute évoqué avec pudeur.
Femme-mère, j'ai bien du mal à ne pas me laisser happer par cette situation dramatique pas mal écrite.

Je ne sais pas si à l’épreuve du temps votre poème me semblerait aussi poétique.
Je suis toujours gênée par ses écrits ou la sensibilité du lecteur est mise à mal et où j'ai toujours peur d'un excès de sensiblerie surtout lorsque l'écriture est, comme ici, correcte et travaillée.

Bonne continuation,
Éclaircie

Édit le 28.07.2018 bien sûr, le texte a été replacé dans la catégorie qui lui convenait, et ma première phrase peut paraître incongrue, ce poème en EL figurait dans les poésies libres. Ou sinon, excusez mon manque d'attention.
Cordialement.

   papipoete   
18/7/2018
 a aimé ce texte 
Passionnément
libre
La maman regarde grandir son enfant ; devenir tellement grand que du nid, un beau jour il s'en va .
Et la maman regarde partir son petit devenu grand, trop grand pour laisser une place dans le coeur de maman .
Il part et maman ne voit plus rien ; rien que le vide devenu béant en elle .
NB je dirais déjà que ce poème relève davantage du " contemporain " avec ses assonances !
Mais quoi qu'il en soit, comme ce texte est beau, comme il illustre bien cet envol du nid ; je voudrais citer un vers particulier, mais tout est magnifié !
La première strophe peut-être, l'emporte sur ses soeurs ?
Mais le narrateur qui relate ces scène, dut avoir les yeux mouillés ...
papipoète

   BlaseSaintLuc   
21/7/2018
 a aimé ce texte 
Passionnément
C'est magique, tout un pan de poésies me revient avec ce poème, Eluard ressuscité ? J'adore le style, le rythme, le thème , et pourtant c'est un thème fort triste , rire ou pleurer , le sait on vraiment? Applaudir oui sûrement !

   Anonyme   
28/7/2018
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour

Un texte naïf qui bascule entre les rires et les pleurs, ce qui est
toute une vie, finalement.
Nous sommes en contemporain, une catégorie qui convient bien
à ce genre de texte.
Même s'il y a quelques facilités par-ci-par-là, j'aime bien quelques
tournures du genre :
Elle se tient debout à la fenêtre de son cœur

Et la fin, également avec cette inversion des rôles.

Oui, un poème qui se lit sans déplaisir.

   Anonyme   
28/7/2018
 a aimé ce texte 
Beaucoup
J'ai suivi le guide avec plaisir dans ce " Musée de la femme et du sentiment".
Une idée originale que ces tableaux qui décrivent les étapes du cheminement de la vie de cette femme.
Des rires et des pleurs comme en est parsemée l'existence.

Des images intéressantes " La femme-enfant rit au nez du trépas."
" Elle se tient debout à la fenêtre de son cœur "
" Elle est nue devant le reflet de sa vie ".

   Lulu   
28/7/2018
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Vanessa,

J'ai trouvé votre poème vraiment très beau. Sa fluidité - tant recherchée chez moi ! - m'a permis de le savourer dès la première lecture. C'est dense, et très visuel. On voit la scène, cette douleur discrète de cette femme qui est et de cette autre qui regarde.

J'ai pensé, à un moment de ma lecture, que l'on pourrait en faire une chanson. C'est dire sa portée musicale et sa force littéraire.

Je n'ai juste pas compris les mots que vous avez écrits guise de présentation… J'ai le sentiment que le poème dit tout, en toute simplicité, et peut-être qu'il était difficile de préciser autrement que par le texte lui-même ?

En tout cas, j'imagine bien ce côté musée avec la poupée de cire, ces rires, ces larmes…

Merci d'avoir partagé ce poème, et bonne continuation.

   Anonyme   
29/7/2018
 a aimé ce texte 
Pas ↑
Une succession de clichés, lieux communs et choses convenues, c'est ce que je ressens à la lecture de ce texte.
C'est plutôt bien écrit, il y a une plume, sans pour autant qu'il y ait un style. Et c'est le point fort de ce texte.
Mais le contenu...:

" petit lit blanc" " les grelots de son rire" " femme-enfant" "Elle tend sa main et souffle un baiser à l'avenir" etc. C'est une musée, oui. De choses convenues, de lieux communs, de banalités. Déjà le fond est un lieu commun: la femme heureuse et malheureuse. (NB: ça marche aussi pour l'homme). Il y a tant à dire sur une vie sans la résumer à des rires et des pleurs, des joies et des peines. Une vie ce sont aussi des amours, des haines, des colères, des pardons, toute une palette d'émotions bien plus variées qu'un simple: "et je la regarde rire/pleurer".

Bref, une visite ennuyeuse, la scénographie est belle, mais les expositions déjà vues.

   Anonyme   
29/7/2018
 a aimé ce texte 
Pas
Bonsoir,

Certes c'est votre voix sous ce poème mais aussi celle que l'on entend un peu partout, sur de nombreux sites, par bribes ou détours. Dénicher ici une trouvaille est une gageure.
Je ne dis pas que vous n'y avez pas mis du coeur mais beaucoup d'expressions ou d'associations me paraissent sédatives, la plus remarquable étant: 'Une chaise se balance en valse d'émoi'.
Voilà en somme l'appréciation (mal venue?) d'un lecteur impassible devant un poème se voulant déchirant.
Bonne continuation.

   Vanessa   
31/7/2018

   INGOA   
5/8/2018
 a aimé ce texte 
Pas
Je débute ce texte avec une description très sommaire de femme enfant qui pleure puis qui rit ; ensuite de femme mère tout aussi sommaire qui pleure et qui rit, puis d'une femme amante qui pleure et… qui pleure… enfin ce qui semble un regard d'homme embué par des larmes de joies et de peines, ou de joies et de joies si les pleurs sont de joie. Malheureusement je ne voix absolument pas ce que le titre (musée de la femme et du sentiment) peut avoir en rapport avec le texte qui n'est pourtant pas mal écrit. J'aurais mieux compris un titre comme par exemple L'autre regard ou Entre deux regards.
On pourra arguer à chacun (e) sa sensibilité. Justement, c'est bien celle du lecteur que l'écrit doit titiller et non pas celle de l'auteur, pour éviter de passer à côté de l'essentiel.

   Pouet   
6/8/2018
 a aimé ce texte 
Bien
Bjr,

Je viens commenter ce poème, certes tardivement, mais après plusieurs lectures, je me dis qu'il est opportun de laisser quelques mots.

Si je comprends bien il s'agit d'une femme qui se regarde elle-même (comme au musée), et qui fait un "retour sur sa vie", qui en photographie les étapes.

J'ai été marqué par trois vers que je trouve fort réussis:

- "Elle se tient debout à la fenêtre de son cœur"

- "Elle tend sa main et souffle un baiser à l'avenir"

- "Elle est nue devant le reflet de sa vie"

Dans les moins, j'ai relevé quelques répétitions - dont je ne doute pas qu'elles soient volontaires- mais qui ont un peu parasité ma lecture à l'instar de "blanc", "chaise", "tremblant"... par exemple. Je comprends bien les "renvois" auxquels ces répétitions font références toutefois. Je ne parlerais évidemment pas de "rire" et "pleurer" qui font office de refrain mais qui, ajoutés aux autres répétitions, donnent peut-être un effet un peu "surchargé". (Par exemple le "rire" qui clôt le premier vers du deuxième quatrain avant le "Et je la regarde rire" isolé et pareillement pour le "pleure" qui clôt le troisième vers du troisième quatrain avant le "Et je la regarde pleurer" isolé. Bref.

Je me suis dit aussi qu'on aurait parfois pu jouer sur la confusion, inverser un rire et un pleurer pour brouiller les pistes, le rire étant parfois proche des larmes et inversement.

Mais je retiens surtout la belle sincérité qui émane de ce texte.

Au final, j'y suis revenu à plusieurs reprises, c'est donc que j'y trouve bien quelque chose, un charme, que ce texte ne m'a pas laissé indifférent et, à défaut de vous fournir un commentaire plus constructif, je me devais de vous le signaler.

   Cyrill   
7/8/2018
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Une suite de tableaux devant lesquels semble se recueillir la narratrice, et nous regardons avec elle.
Bonne idée que ce poème-exposition, qui parait retracer différentes étapes de la vie d'une femme, jusqu'à confondre finalement le (la) sujet des tableaux et la visiteuse : joli !

On est entre femmes, dirait-on si l'on se réfère au titre, et de fait je me sens quelque peu intrus, et non accessible à la totale compréhension. Tant pis, j'ai été gagné par l'émotion tout de même, et la visite fut fort agréable !
Bonne continuation.
Cyrill

   hersen   
9/8/2018
 a aimé ce texte 
Pas
Bonjour Vanessa,

Je suis restée très loin du poème, j'ai senti une image très réductrice de la femme, à tel point qu'il m'a fallu le lire plusieurs fois pour essayer de comprendre le message, le sens.Il y a un quelque chose de très froid, de très impersonnel, que le titre exacerbe encore avantage.j'avoue que l'idée du musée associée à la femme et au sentiment m'a beaucoup rebutée.

Et je la regarde rire
et je la regarde pleurer

J'ai un peu de mal à voir ce qu'il y a, dans cette idée, de spécifiquement féminin. A mon sens, c'est humain. Ce qui me fait dire que ce poème véhicule pour moi une idée trop étroite de la femme.

A la lecture, je n'ai pas ressenti d'émotion, au-delà du sens.

mais à te relire

   solo974   
8/9/2018
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour Vanessa,
J'ai aimé votre poésie.
Un titre très bien choisi, de mon point de vue, et une thématique poignante qui m'a plu.
J'ai apprécié l'alternance "Elle"/"Je" et la façon dont le leitmotiv est modulé.
Je vous souhaite une excellente continuation !


Oniris Copyright © 2007-2023