Parcourir ce sujet :
1 Utilisateur(s) anonymes
Re : Le Titre |
||
---|---|---|
Visiteur
|
Salut Widjet,
Pour les miens, de titres, ils s’imposent simplement, j’ai envie de dire intuitivement. Avant, pendant, ou après l’écriture. Comme une évidence. Ils forment un tout avec ce que j’écris. Lorsque je lis, je m’en fiche un peu du titre et de l’incipit. En papier, c’est la couverture du livre qui va m’attirer, puis je vais le tourner doucement en main, dans tous les sens, l’ouvrir, le refermer, le humer même, avant d’aller à l’entame du premier paragraphe qui va me dire si je vais me régaler ou pas. Sauf quelques cas particuliers de titres qui m’attirent parce qu’ils éveillent un petit truc indéfinissable dans mes tripes et que cela amène forcément de la curiosité. Exemples sur Oniris, qui me viennent spontanément : Sel et Poivre, de Alice Rousseur, de Alice Paulina et les éléphants, de Larivière Appaloosa, de Dupark Oui, je sais, je suis constante dans mes goûts.
Contribution du : 20/07/2017 22:25
|
|
Transférer |
Re : Le Titre |
||
---|---|---|
Maître des vers sereins
Inscrit:
11/02/2008 03:55 Groupe :
Évaluateurs Auteurs Membres Oniris Groupe de Lecture Post(s):
33257
|
Citation :
ça m'attire beaucoup comme lecteur et comme auteur, c'est aussi très important. Le titre est un vers je pense, un écrit surchargé d'intentions, de présomptions. Le titre, c'est comme les vaches en Inde, ce n'est pas moi qui décide d'où il vient ni où il va. Il peut lancer une écriture, arriver en cours de route ou être construit à la fin. Une méthode, c'est de garder une certaine ouverture d'esprit, pour le saisir un peu comme quelque chose entrant dans le champ de notre vision périphérique. Laisser venir quoi. Une autre méthode, c'est de tout remplir du formulaire d'envoi onirien, sauf le titre justement, et de regarder fixement le rectangle blanc où il devrait prendre place en attendant que ça vienne. Comme super titres il y a : Les gouttes ne doutent jamais Il m'a marqué depuis que je l'ai lu, la force d'évocation je présume. Le texte du poème ne m'a guère emballé. Dans deux titres, et sans doute dans d'autres, il y a un espèce de "charme du trio" : Métamorphose du loup des steppes (pleins d'autres exemples chez Flupke) La théorie du charme des verbes Le fait d'assembler trois noms dans un titres a peut-être un effet épique ?
Contribution du : 20/07/2017 22:30
|
|
_________________
Un Fleuve |
||
Transférer |