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Sentimental/Romanesque
hersen : Rêve en Calabre
 Publié le 23/12/17  -  13 commentaires  -  8738 caractères  -  104 lectures    Autres textes du même auteur

Moi quand je serai grand...


Rêve en Calabre


Il fait chaud et les aiguilles de pin me passent à travers le short. Ça me pique. On vient là tous les jours, Valentino et moi, parce que pour jouer, c'est le mieux. Personne pour nous dire de remettre en place, personne pour dire, eh, tu fais quoi, eh, tu devrais faire comme ça... Non, ici, on est au calme.


C'est une ancienne bergerie, mon père dit que c'est devenu un truc de miteux, que ça vaut juste le prix du terrain. Traînez pas là-bas, les gosses, qu'il dit tout le temps, on ne sait jamais, un toit pourri comme ça, ça va tomber quand on s'y attend le moins. Ah ! c'est pas comme dans le temps, bon sang, y en a eu des bêtes qui sont nées dans ce bâtiment. Mais c'est comme ça maintenant, la pierre, c'est trop cher à entretenir, on fait des hangars en tôle, parce que les vieux bâtiments, qu'est-ce que tu veux qu'ils fassent, faut tout mettre par terre. Un fric fou, que ça coûte à refaire.


Alors voilà, c'est comme ça que Valentino et moi, on a la bergerie pour nous. On part de bonne heure le matin, je passe le prendre chez lui et sa mère elle râle tout le temps, mais enfin, donne-lui le temps de manger ! Tu parles, elle le sait pas, mais on pique toujours de quoi se faire notre petite bouffe là-bas. Comme des riches, qu'on est. On se met sous les pins, des pins pignons que c'est, ça dégage une odeur qui donne en même temps envie de manger et que t'aurais déjà mangé. J'ai jamais rien senti d'aussi bon que l'odeur des pins pignons en été.


D'abord, en premier, on s'installe pour manger ce qu'on a pris chacun dans la cuisine, c'est pas toujours très bon, mais à la bergerie, tout a de la saveur. Par exemple, une fois, Valentino a apporté des navets cuits. Froid, sans rien d'autre, c'est quand même pas mal dégueu. Moi, ce jour-là, j'avais des vieux bouts de croûtes de fromage que ma mère garde pour râper. Eh bien tant qu'on n'a pas essayé, on peut pas savoir et ensemble, c'était plutôt bon. Fallait mâchouiller le fromage assez longtemps. Et puis, après le coup des navets ou d'autre chose qu'on a à manger, on commence à chercher. Bon, d'accord, c'est pas par faim. Mais quand même. On cherche comme des malades. Parce que les pignons, c'est en été qu'ils tombent, la pomme de pin s'ouvre à la chaleur, elle en peut plus de porter tout ça, alors elle s'ouvre et ils tombent. Dans les aiguilles par terre. Ben oui, mais quand t'es habitué, t'as l'œil et tu les vois bien. Enfin, presque bien. T'en rates, mais le lendemain, t'as encore une chance de tomber sur les oubliés, plus les nouveaux tombés du jour.


Quand on en a marre de chercher, alors on met le tas sur une pierre, toujours la même, et on commence à les casser. Au début, on faisait ça n'importe comment, on cassait, on mangeait, on nous entendait plus causer tellement on aurait dit des pov' malheureux en train de mourir de faim. Et puis un jour, on en a discuté. Longtemps quand même parce qu'on n'est pas toujours d'accord tous les deux. Dans ces cas-là, ça peut durer un bout de temps mais bon, pour les pignons que je vous parle, on a été d'accord assez vite. Parce qu'on trouvait que c'était un peu foutre en l'air la récolte qui, quand même, nous prenait la matinée, alors faut respecter ça. Mon père il dit que le travail, faut en avoir le respect mais des fois mon tonton, qui la ramène tout le temps, répond qu'il en a plein le cul de bosser avec une bande de connards, peut-être que mon tonton et mon papa, faudrait qu'ils fassent comme nous, qu'ils discutent. Mais une fois ils ont essayé, ils se sont tapés dessus et ma mère elle a appelé le voisin pour les séparer. Il a bien rigolé, le voisin, et même qu'il a dit à ma mère, mais je comprends pas ce que tu fais avec un connard pareil, pourquoi que tu viens pas avec moi, on s'entend bien tous les deux mais ma mère elle lui a dit, vous êtes tous pareils, vous pensez qu'à baiser.


Enfin, pour en revenir aux pignons, on a décidé « conjointement », c'est à l'école qu'on a appris ça, au municipio il faut être d'accord « conjointement », par exemple. Pour prendre des décisions pour le village. Mais y a d'autres exemples, comme nous deux. « Conjointement » on a décidé de d'abord casser tous les pignons et d'en faire un gros tas. C'est un gros tas qui est petit, à cause de leur taille. Mais comme on en a beaucoup, parce qu'il faut dire qu'à faire ça tout l'été on est devenus champions, alors beaucoup de petits pignons, ça fait un tas qu'on mange quand ils sont tous cassés. Avec une petite pierre qu'on fait ça, toujours la même, on les a choisies, moi, j'ai trouvé la mienne au bout de pas longtemps mais Valentino, ça a été plus long. Je l'ai aidé un petit peu à chercher mais pas beaucoup parce ta pierre, c'est toi. Elle doit bien t'aller dans la main, c'est normal parce c'est ta main et que tous on en a une différente, mais aussi c'est un caillou qui doit être pile-poil pour les pignons. Et ça, c'est plus compliqué. La mienne, de pierre, j'ai eu de la chance, elle a un petit trait en relief et alors, paf, je peux casser la coque sans écraser la graine. Parce qu'un pignon écrasé, c'est pas tellement bon. Et puis aussi, oui, ça faut le savoir, le pignon c'est une graine, c'est la graine de l'arbre, en fait. Alors si on les mangeait pas, c'est sûr que ça ferait plein de pins partout. Mais ça en ferait trop autour de la bergerie. Des fois, on rigole comme ça que peut-être des pins vont nous pousser dans le ventre. Alors on marche comme si on avait un ventre énorme, plein d'arbres. Comme la sœur de Valentino, elle a quinze ans, Alessia, et elle était avec Luigi mais maintenant qu'elle a un gros ventre, Luigi il est parti on sait pas où. Et le père de Valentino a engueulé Alessia. Pourtant elle est pas partie, elle, je comprends pas. Et maintenant, elle pleure tout le temps.


Bref, on s'amuse bien à la bergerie.


Donc, après, on mange le tas. En prenant notre temps parce que on n'est pas pressés, mais aussi parce que là, on parle souvent de ce qu'on fera plus tard. Longtemps, Valentino il a dit qu'il voulait être casseur de pignons mais moi, j'ai dit que je crois pas que c'est un métier, alors il a dit que c'est drôlement bête parce que c'est un truc qu'il sait bien faire, il est super bon à ça. Et je dois dire que c'est vrai, il va plus vite que moi. À cause de sa pierre sans doute. Et aussi, il dit que quand t'es bon pour quelque chose, c'est pour ça que le patron veut bien de toi, parce que tu travailles bien sans emmerder les autres. Mon père, il raconte que l'autre, là-bas du bout de la rue, il a perdu son boulot parce qu'il disait à mon père et aux autres, les gars, faut pas se faire exploiter, c'est pas normal que tu rentres le soir, tu peux plus baiser ta femme parce que t'en peux plus de ta journée et que de toute façon, ta femme elle voudrait pas parce qu'elle a surtout le souci de ce qu'on mangera demain parce que le patron, il demande beaucoup de boulot, mais faut pas qu'on lui demande beaucoup de sous.


Nous, ce qu'on voudrait, c'est que la bergerie elle soit à nous. Des fois on joue à ça, à ce que la bergerie elle est à nous et on fait ce qu'on veut, comme quand on ramasse les pignons et personne va venir nous dire qu'on ramasse pas assez de pignons ou qu'on les casse pas assez vite. Et on pourrait faire ça le temps qu'on voudrait. Mon père il dit que ça vaut pas le coup de se crever, mais qu'on est obligé pour pas crever. Mon tonton, quand il entend ça, il m'explique. Tu vois, Massimo, ton père, ton couillon de père, il aurait dû aller à l'école, parce qu'il a toujours de quoi nous épater. Mais le père il dit que l'école, c'est qu'un piège à rats, on t'apprend à vouloir des choses que t'as pas l'habitude. Pourtant moi j'aime bien l'école. Je suis pas très bon parce que je peux pas faire mes leçons tranquille à la maison et que personne peut m'aider. Pourtant, je pense à la bergerie, à combien qu'elle coûterait si on voulait l'acheter avec Valentino, parce qu'en plus des pignons, pour gagner de l'argent, on pourrait faire les vendanges, bientôt on sera assez grands, qu'il a dit papa, il est temps qu'on apprenne ce que c'est que le travail, que lui, à cet âge-là, fallait déjà qu'il rapporte des sous à la maison. Mais j'écoute bien les leçons de calcul. C'est sûr, ça va bien nous servir pour quand on voudra acheter, pour pas se faire rouler comme des ignorants. Mon père, il dit tout le temps qu'il se fait rouler. Quand ma mère, elle demande ils sont où les sous de la semaine ? Je sais pas pourquoi qu' y a pas le compte, qu'il dit mon père, je me suis encore fait rouler, mais que veux-tu, je suis trop bon. Oui, qu'elle dit ma mère, t'es bon. Bon à rien.


Alors moi tout ça, je sais pas.


Aujourd'hui, je casse des pignons à la bergerie avec Valentino.



 
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   Tadiou   
21/11/2017
 a aimé ce texte 
Bien ↑
(Lu et commenté en EL)

J’aime l’écriture : à la manière d’un enfant.

Le ton, les mots, le style, sont crédibles.

J’apprécie le mélange entre d’une part les naïvetés, le plaisir des choses simples, du quotidien et puis d’autre part les observations, les incompréhensions, les petites réflexions sur la vie, à partir des paroles des adultes … (Alessia, les patrons exploiteurs, le rôle du travail, l’importance de l’école…).

La progressive et lente évolution d’enfants se dirigeant vers l’adolescence et prenant conscience du monde qui les entoure est peinte de façon intéressante.

Un texte solide et plein de charme.

Merci pour cette belle lecture.

Tadiou

   Thimul   
22/11/2017
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Sur la forme : un exercice de style pas facile que de faire s'exprimer un gosse. On peu facilement dérailler.
Et ça arrive parfois (aucun enfant ne dit "tout a de la saveur" mais plutôt tout est bon) mais globalement le texte tient la route.

Sur le fond : Le monde des adultes vu par les yeux d'un enfant qui répète leurs paroles sans bien les comprendre toutes.
Il y a d'excellents passages et parmi eux les deux derniers paragraphes que je trouvent particulièrement fort car en quelques phrases on voit s'étaler toute une vie de frustrations, toutes les aigreurs ressenties par ses parents.

L'avant dernière phrase est cruciale et indispensable : "Alors moi tout ça, je sais pas"

Un très bon moment de lecture.

   Asrya   
22/11/2017
 a aimé ce texte 
Bien ↓
J'ai bien aimé le sujet et... c'est bien traité.
On est pris facilement par lors de la lecture ; l'ambiance, les personnages, le profil du "jeune" ; ça sonne plutôt bien.
On s'immerge naturellement et on suit les pensées de Massimo avec intérêt.
Ce qui ne colle pas, c'est le registre. Le langage, vous teintez votre personnage de naïveté, et d'autres fois, il emploie des termes et des situations trop appuyées. Vous auriez pu glisser des anecdotes autour de la "baise" par ci, par là, mais en étant plus subtil. Là, vous accentuez trop ces passages qui perdent un peu de leur impact et qui laissent présager que ce n'est pas Massimo qui parle mais vous. Ça peut être dérangeant.

Bon, c'est un texte qui ne se prend pas la tête, peut-être se veut-il être "critique" de la société, du rythme de vie, du travail en général et de son impact dans les relations de couple.
Ou alors se veut-il seulement faire l'éloge de l'innocence de l'enfance.
Ou bien n'a-t-il aucune de ces visées, un simple regard (partage de souvenir ?) sur la Vie.
C'est plaisant en tout cas.

Merci pour la lecture,
Sans fioriture,
Au plaisir de vous lire à nouveau,
Asrya.

   Louison   
22/11/2017
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
La lecture de votre texte m' a enchantée. J'ai aimé ce rêve d'enfant, l'atmosphère de cette bergerie, j'ai senti les odeurs de pin.
J'ai aimé le langage de cet enfant et ses réflexions lorsqu'il entend ce père et sa façon de respecter le travail.

Je ne sais pas si le passage d'Alessia et son gros ventre soit nécessaire, mais c'est votre choix et je le respecte.

Louison

   plumette   
26/11/2017
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Une bergerie abandonnée, un copain, et un jeu qui est aussi un travail: casser des pignons pour en extraire la graine.
L'atmosphère de ce texte m'a bien plue mais ma lecture a tout de même été un entravée par ce ton du monologue qui est censé être celui d'un enfant qui a l'air d'être malin et observateur mais s'exprime tout de même trop lourdement à mon goût avec ces "j'ai dit" et "il a dit" et avec ces que et ces qui difficiles à encaisser à la longue.
Le texte gagnerait à être allégé dans sa forme.

Un petit exemple de phrase allégée:
"Nous, ce qu'on voudrait, c'est que la bergerie soit à nous. Des fois on joue à ça:la bergerie est à nous, et alors on fait ce qu'on veut, comme quand on ramasse les pignons et que personne vient nous dire comment y faudrait faire."

simple suggestion, bien sûr! mais pour moi, le texte perd de sa saveur avec une forme qui ne m'a pas semblée très naturelle.


Plumette

   Jean-Claude   
9/1/2018
 a aimé ce texte 
Pas
Bonjour.

Les "on" , j'ai du mal, mais si l'on admet une forme de langage parlé, il faut rester cohérent, ce qui n'exclue pas d'être rigoureux.
Entre {}, des commentaires.
"D'abord, en premier,{Redondance.} on s'installe pour manger ce qu'on a pris chacun dans la cuisine{Une seule cuisine pour les deux ou chacun le sienne ? Ainsi formulé, c'est la même cuisine pour les deux.>, à la bergerie, tout a de la saveur.{On change de registre de langage. Erreur.}"
Etc.

J'ai souffert avec la narration et la manière dont sont rapportés les propos externes, c'est du pseudo-parlé pseudo-gamin pseudo-rural qui ne fait pas vrai.
Les écarts sur la frangine enceinte, bof.
Les considérations d'adultes réintégrées, pas assez "gaminisées" (point de vue du gamin, l'adulte qui écrit parle encore trop)

Quant au titre, rêver d'être berger peut-être, je ne le trouve pas approprié.

Au final, une mosaïque d'idées, de pensées et d'humeurs autour d'un cassage de pignons, sans vraiment d'histoire, mais ce n'était sans doute pas le propos (une histoire).

Au plaisir de vous (re)lire

EDIT j'ai remplacé supérieur et inférieur par { et } pour éviter les disparitions de commentaires.

   Donaldo75   
23/12/2017
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Bonjour hersen,

J'avoue que je me suis bien marré à la lecture de cette courte nouvelle. Ce n'est pas facile de s'exprimer comme un gosse quand on est adulte, surtout quand on veut faire passer des messages d'adulte, de façon certes sous-jacente mais avérée.

Tu as réussi.

Massimo en sort de bonnes, de par sa façon de raconter ce qu'il observe, de ne pas mettre un nom devant un fait mais une action passée, de ne pas juger ce que disent les adultes.

Et j'aime bien l'analyse sur l'école.

Bravo !

Don

   Bidis   
23/12/2017
 a aimé ce texte 
Bien
J'ai bien aimé le ton, la façon de s'exprimer du personnage. Cependant la narration ne m'a pas captivée. C'est charmant et on a une atmosphère, mais il m'a manqué une histoire, des rebondissements, une chute...

   GillesP   
24/12/2017
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonsoir Hersen.
Si j'ai beaucoup aimé ce texte, c'est avant tout en raison de son écriture: je trouve la narration selon les mots et le point de vue d'un enfant réussie, à part quelques broutilles de-ci de-là. Le style est charmant et drôle comme peuvent l'être parfois les réactions enfantines face à des éléments dont ils ne maîtrisent pas les codes.
Au plaisir de te relire.
GillesP.

   Anonyme   
26/12/2017
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour hersen,

J'ai vite compris qu'il fallait que je me glisse dans mon âme d'enfant pour avancer dans ce récit. Toutefois, cela m'a coûté un peu, car je n'ai jamais vraiment pensé avec ces mots, ni dans ce style, pour le coup, trop enfantin.:))

Après avoir dépassé ce cap, j'ai malgré tout trouvé le ton un peu naïf par rapport aux réflexions profondes de Massimo sur la vie. Par exemple, celle sur le calcul à l'école, pour ne pas se faire rouler, comme il dit.

Quant à la bergerie en ruine, devenue le ''refuge'' des enfants, et aux pignons de pin qu'ils aiment cueillir et partager, le tout rappelle ce temps où il suffit, pour faire un inoubliable festin, de quelques navets cuits et froids assaisonnés aux croûtes de fromage dures, ''pas mal dégueu'' à la base mais si délicieux du moment qu'on le partage dans ces conditions si particulières, ''Comme des riches'' d'une époque bénie...

Bon, j'y vais, parce que les aiguilles de pin commencent à piquer. :))

Merci pour le partage.


Cat

   hersen   
26/12/2017

   Alcirion   
4/1/2018
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Hersen,

une histoire agréable à lire, racontée par un enfant. C'est une façon de faire qui te tient à cœur, tu avais déjà choisi un angle de focalisation similaire pour A la guerre comme à la guerre.

C'est fluide, le style passe bien et on se laisse facilement prendre par l'ambiance, par ces gosses qui rêvent pour échapper à leur réalité. J'ai trouvé le décor rural crédible - pour ce que j'en connais...

Un bon moment.

   Anonyme   
7/1/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bravo hersen,
J'ai beaucoup aimé ce texte, sa lumière, sa fraîcheur et en même temps la dureté de ces personnages. Cette oralité "crue" donne un rendu réaliste imprégné de cette dualité de l'enfance entre l'insouciance et la nécessité d'être "grand" rapidement. Le contexte socio-culturel me semble réaliste et touchant. Le style est bon et crédible. Encore une fois, bravo!


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