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Les évaluations de Raoul

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Bien sqark : Autres tambours
Joli titre. J'aime beaucoup l'utilisation moderne du balancement des vers en 9/4, ça m'évoque Verlaine et son "ciel est par dessus le toit" (;-) strophe2) par moment. Le jeu des rimes en [oque] est très réussi, pour les autres, j'en trouve certaine qui me paraissent un peu forcées… Les images -vivantes et vigoureuses- surprennent, seul bémol :... (6/7/2011)
Bien ↑ Rackam : L'homme et la pute
Ouille! Le titre est vraiment téléphoné, voir racoleur. C'est dommage car le poème lui-même est beaucoup plus fort, ambitieux et complexe d'attirance/répulsion. J'aime bien ce jeu du "Je" pluriel, ces scènes bien senties de fermetures de bars où on n'oublie pas de s'oublier, ces émotions, ces relations qui se nouent entre réalité, fantasme, ... (6/7/2011)
Beaucoup Mourmansk : Qui passe
C'est un très beau texte, pas de doute ! Subtil, dense, léger et profond tout à la fois, avec cette distance et cette pudeur nécessaire. Ce n'est pas simplement un étalage de sentiments et de ressentis, c'est bien plus que ça, une dissection lente et tendre sans aucune esbroufe. Tout est en suspension tant le style est fluide, sensible au moi... (14/6/2011)
Un peu ↓ thea : Crépuscule
Ouille ! J'ai du mal avec le ton du poème, j'y ressens (sur les six première strophe) un plaisir narcissique " Wha ça c'est beau ! " de l'auteur et je ne parviens pas à me dégager de cette perception, même après plusieurs lectures. Les très nombreux adjectifs de la première partie me gênent, j'ai l'impression qu'ils ne servent qu'à masquer l... (7/6/2011)
Pas ↓ Meleagre : Écrire
Jarnicoton ! Le thème n'étant pas original, il est bien difficile de faire entendre sa petite voix avec un tel sujet, d'autant plus que l'écriture n'est ici envisagée que sous l'angle de l'épanchement, de l'expectoration des noirceur et tourments de l'âme et du cœur (vaste tarte à la crème "romantique"), ce qui réduit encore l'angle d'attaque... (30/5/2011)
Un peu ↑ Birdy/Artpentie : Bonne fête des oisals
Je trouve l'exercice amusant, voir même un rien potache, pourtant, les idées et les ref. surtout, me paraissent manquer d'originalité; La Fontaine, passe encore, mais le P'tit prince (tarte à la crème de la littérature française)… Enfin, c'est un texte qui a, à son crédit, sa brièveté ! J'y ai vu comme une sorte de logorrhée, une sorte d'inca... (26/5/2011)
Bien ↑ David : La clé des sons
L'exercice nonsensique tient, je trouve. Le "dialecte" utilisé entre le chantant et l'abrasif dégage quelque chose d'assez mystérieux, d'incantatoire -par le rythme des octo. sans doute- et il est assez travaillé pour que l'on puisse croire à une réelle langue personnelle. … Pas persuadé que le découpage en forme de sonnet prolonge jusqu'au ... (9/5/2011)
Beaucoup ↓ Meaban : Métropolitain
Après plusieurs lectures, je suis toujours partagé… Difficile pour moi de faire la part des choses : J'aime le thème, le choix des stations et de l'approche, la focale -aux sous-entendus politico-historico-sociaux…-, je savoure le "roulant" à la fois rocailleux et rond de la langue, son élégance soutenue, cultivée, le style et pourtant, je res... (8/5/2011)
Bien perthro : Qui suis-je ?
La charpente visiblement lunaire du poème martèle comme un glas et libère ses quelques créatures et démons intérieurs. C'est assez bien fait je trouve, mais je laisse aux spécialistes -ne l'étant pas- de la forme, le soin de compter les pieds et commenter la structure 6/6 des alexandrins. Juste deux ou trois petites choses qui me gênent à l'ore... (25/4/2011)
Beaucoup Meaban : Je revois la villa sur la route de Portes
Le ton est inimitable. Il y a un sens des images… Mais des odeurs aussi, quand je lis, je les ai dans la narine, la pinède, les graminées grillés… Les sons : le grincement des essieux, le frottement des cigales… Et puis le souvenir bref, "assassiné", final. Tout cela joue admirablement avec les enchevêtrements et les réminiscences. Une tr... (23/4/2011)
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