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Re : Syndrome Post Traumatique
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Merci pour tes explications, comme toujours très touffues !

Je m'étais aperçu que le "jaune" se retrouvait aussi dans "Badisad" (pas dans "Stop" que je n'avais encore jamais lu...). Et me doutais bien d'une certaine volonté de ta part d'apporter dans ces poèmes comme un élément de stabilité toute relative. "Toute relative" car, comme tu l'expliques toi-même, s'il revient effectivement comme un leitmotiv dans ces trois poèmes, ce n'est pas toujours de la même façon, avec le même sens et la même fonction. Une espèce de tic de langage continuellement décalé... tu ne nous laisses décidément pas grand-chose à quoi nous raccrocher ! M'enfin, malgré cette pluralité de fond, les nombreuses répétitions ici restent assez peu musicales je trouve.

P.S. : Je viens seulement de m'apercevoir qu'il s'agit en fait d'un acronyme (tu l'avais dit pourtant, faut croire que je me fais un peu lent à comprendre ^^)... J'imagine que c'est aussi le cas de "Badisad" (je ne suis pas encore allé vérifier). Cela explique en tout cas les difficultés que tu aurais à varier sur la lettre "J" sans devoir toucher au moins aux lettres environnantes, en effet. T'as quand même l'art de te compliquer la tâche...


Contribution du : 17/06/2013 11:54
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Sans puissance d'expansion, sans une certaine domination sur les choses, la vie est indéfendable. Une seule chose est exaltante : le contact avec les puissances de l'esprit.
A. ARTAUD
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Re : Syndrome Post Traumatique
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Merci à tous ceux qui ont accompagné la publication de Knik.


C'est le quatrième volet d'une série de poèmes qui en compte une vingtaine, pour l'instant sur Oniris se trouvent Badisad obistroz et Matanuska que je présentais précédemment dans ce sujet. Le poème Stop en fait aussi partie, présenté en prose, il est paru en 2008.


Knik - C'est le nom d'un vent - se caractérise par sa brièveté. C'est ce qui m'a poussé à le présenter en vers, comme quelques autres poèmes de cette série. Je voulais aussi isoler le vocabulaire ou les expressions communes à plusieurs de ces poèmes, par leur présentation aux lecteurs. Par exemple, plusieurs se termineront par les mots "Comme ici".

Je pense qu'on peut comprendre la tristesse d'un proche à travers une discussion, non pas par la teneur de cette discussion mais par l'intensité qui lui est donnée, même sur un sujet banal. C'est un phénomène de glissement assez commun, on exprime une contrariété intime à travers une autre plus tolérable. Le discours pourra quand même laisser filtrer sa charge émotionnelle, par exemple par des répétitions de termes, un des nombreux procédés poétiques. Toute la gamme de ces procédés pourraient tenir ce rôle : suspendre le discours au milieu d'une phrase ou d'un propos, décaler l'intonation usuelle, user de refrains, parler par images, etc.

Un discours rationnel, cohérent, est un discours dont on exclue toute trace d'émotion. Conjointement, un discours poétique peut-être vu comme le pendant de ce dernier : tous les défauts de l'un sont les qualités de l'autre.

Cette définition peut paraitre plaisante mais elle reste binaire, manichéenne : un discours poétique doit pouvoir être cohérent et rationnel, il y en a de nombreux exemples. Je veux juste mettre en avant le chemin que j'ai pris avec ce poème et les autres, le but est simplement de trouver, d'inventer, une langue de l'émotion, coupée de (presque) tous ce qui caractérise l'écriture par ailleurs. L'émotion, c'est au sens de la bouffée d’adrénaline, bonne ou mauvaise, elle gonfle la poitrine - désolé pour la rime - À mon sens, c'est un peu différent du sentiment, sans le réduire à quelque chose de cérébral, d'intellectuel, puisqu'il comprend notamment l'intuition, qui n'est pas vraiment une émotion. Ce n'est pas encore très clair mais je crois que c'est important de faire cette nuance pour ce poème.


[Passage modéré.]

Le sujet reste ouvert à toute heure pour de plus amples discussions, chacun y est le bienvenu.



Contribution du : 06/09/2013 00:54

Edité par Pascal31 le 6/9/2013 23:21:33
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Re : Syndrome Post Traumatique
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Euh... indépendamment de la valeur du poème (David tu connais mon approche de la poésie), je ne suis pas certain que d'indiquer ici une méthode pour tricher en contournant la limite basse d'envoi d'un texte soit une bonne chose.

Les limites (basses & hautes) existent pour des raisons. Qu'elles soient bonnes ou mauvaises, c'est un sujet dont il est possible de discuter. Mais tricher pour les contourner, c'est déjà pas terrible, indiquer à tout le monde comment le faire, ça me semble encore moins pertinent.

Si certains se plient au respect des règles (je pense à Renaud qui a demandé comment envoyer son texte de 138k caractères, récemment, et s'est fait violence pour le découper [ce qu'en tant qu'auteur, je peux comprendre]), c'est pas très juste que d'autres ne le fassent pas.

Enfin, c'est mon avis et il ne concerne que moi.

Contribution du : 06/09/2013 11:55
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Re : Syndrome Post Traumatique
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Salut Ninj',

La "triche" ne tromperait pas un correcteur ou un publicateur, quelqu'un qui peut éditer le texte, et je prenais vraiment cette contrainte comme technique et non pas éditoriale.

La limite haute "technique" des nouvelles est de 250 000 caractères il me semble, jusqu'à ce chiffre, on peut valider le formulaire :

http://www.oniris.be/modules/smartfaq/faq.php?faqid=48

Il y a une limite haute "éditoriale" :

http://www.oniris.be/forum/nouvelles-regles-sur-l-envoi-des-nouvelles-t16236s0.html#forumpost215102

Cette limite, 25 000, est argumentée sur la rareté des lectures, pour résumer.

Je ne connais pas de sujet sur la justification éditoriale de la limite basse en poésie. 250 caractères ça représente plus ou moins 5 ou 6 alexandrins, par exemple "sensations" de Rimbaud ne doit pas passer, Prévert a sans doute des poèmes plus courts que la limite aussi.

Le sujet est déjà passé :

http://www.oniris.be/forum/poemes-tres-courts-acceptes-t9834s0.html

La "triche" technique peut se faire par citation en préambule, comme dans Agapes du néant, pour Fragment du crépuscule (morceau 32) il me semble que c'est la technique des balises qui est à l’œuvre, comme dans le poème dont il est question ici.

Contribution du : 06/09/2013 16:51
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Re : Syndrome Post Traumatique
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Loin de moi l'idée de polémiquer autour du pourquoi ou du comment des limites, David.

Je n'ai pas particulièrement d'avis dessus, d'ailleurs. Il n'empêche qu'elles existent, et qu'il me semble déplacé d'étaler publiquement un moyen de les contourner, si on n'est pas convaincu par leur raison d'être.

Maintenant il y a peut être une discussion à avoir sur la pertinence d'une limite basse en poésie, mais en tout cas contourner techniquement le blocage ne me paraît pas la solution.

Contribution du : 06/09/2013 17:20
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Re : Syndrome Post Traumatique
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Il allait de soi que je n'ai pas tenté de dissimuler cet artifice lors de l'envoi, je l'ai noté dans le "message aux correcteurs", j'aurais peut-être dû commencer par dire ça...

Contribution du : 06/09/2013 17:25
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Re : Syndrome Post Traumatique
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[Arrêtons de spoiler le sujet dédié à ton texte, c'était pas mon intention... si cette conversation a du sens, on ferait bien de la reporter ailleurs]

Contribution du : 06/09/2013 17:26
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Re : Syndrome Post Traumatique
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Sur le lien
http://www.oniris.be/forum/poemes-tres-courts-acceptes-t9834s10.html
au post 11, Nico a donné une réponse :

Citation :
Les poèmes de moins de 250 caractères ne seront pas acceptés, s'ils sont publiés seuls, de même que les micro-nouvelles de moins de 2500 caractères.
Par contre un recueil de ce genre de poèmes (genre 10 poèmes d'un coup) sera accepté, de même un recueil de micro-nouvelles.


Les limites indiquées par le CE doivent être respectées. Aucune discussion n'est en cours actuellement, même si le sujet peut être abordé ultérieurement. Quelques tolérances exceptionnelles ont eu lieu, mais ce genre de post montre que nous avons eu tort car elles pourraient s'assimiler à des passe-droits ou tout simplement devenir ingérables pour nous (où s'arrêter ?).

Le sujet est clos. Tout nouvel envoi ne respectant pas les limites sera refusé, sauf évidemment si le CE ne s'en aperçoit pas puisque parfois la technique ne suffit pas.

La méthode de "tricherie" expliquée par David sera modérée.

Contribution du : 06/09/2013 20:16
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Re : Syndrome Post Traumatique
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Je voulais aussi parler des balises parce que ça fait partie de ma réflexion sur le vers libre, c'est une source de créativité. Créativité ne rime pas avec tricherie, et pourtant, je crains toujours un peu cet amalgame.

Comme de parier sur le premier qui arrivera à la rivière avec quelqu'un qui, tout d'un coup, sort un vélo et l'enjambe.

La règle était simple, et n'interdit pas le vélo ni l'airbus A320, mais le pari n'est plus une course à pied.

En poésie, c'est un peu pareil, il n'y a pas de règle, mais internet, c'est un peu comme un vélo.

Les balises ne sont pas le premier vélo de la poésie, pourquoi serait-il plus malhonnête - c'est plus grave qu'illégal, malhonnête, c'est une intention, au delà d'un fait - Un chic type peut faire un truc illégal, mais un type malhonnête, c'est forcement un enfoiré... pourquoi serait-il plus malhonnête donc d'utiliser des balises que de compter ses syllabes, c'est juste un autre genre de vélo.

Mais je m'éloigne du sujet, j'ai lu un truc sur le vélo, une histoire de cocu, en plus, bien m'en a pris. Il faut savoir que la pratique de la poésie, toute innocente qu'elle puisse sembler, peut amener à lire l'avenir sans se payer une voyante, une professionnelle qui vous ménage les mauvaises nouvelles, comme celle dont parle cette histoire de vélo.

Le poème dont c'est bien le sujet, ici, Knik a aussi besoin d'un contexte pour prendre son sens, et c'est dans la page que je l'ai cherché, avec des méthodes du début du siècle, passage à la ligne, isolement de terme, ce dont je parlais plus haut. Les balises offrent une marge supérieure, un champ d'expérimentation nouveau - il y aura toujours une règle pour se prêter à l'exercice - mais je suis bien loin d'en maitriser les arcanes, j'ai rien hacker du tout, j'ai lu des mode d'emploi.

Un des problèmes qui me surplombent, c'est la différence qui peut apparaitre - en faisant disparaitre plutôt, justement, ou en transformant - entre ce que je peux vouloir montrer et ce qui apparaitra au lecteur. Je ne trace pas des lettres, ici comme dans le poème, je n'écris pas au plein sens du terme, je frappe des touches, très concrètement. Je peux l'occulter ou l'assumer, ça ne cassera pas trois pattes à un canard. L'occulter, c'est me dire que j'écris quand même, que c'est pas si grave le sens des mots et qu'il y a sans doute de vrai truc à faire par ailleurs. L'assumer, c'est mettre quelque chose dans la balance pour rétablir l'équilibre rompu, toutes affaires cessantes.

C'était bien l'enjeu de cette publication, l'assumer, rétablir l'équilibre pour le compte des caractères comme pour tout ce qui pourrait se présenter. Je ne suis pas sûr d'avoir atteint la rivière - d'ailleurs, ce n'est pas un mauvais jeu de mot avec l'auteur qui porte ce nom, cette histoire de rivière, ça doit être comme le vélo, une association d'idée. Le but est juste de matérialiser un but à travers un mot, sa nature n'a pas tant d'importance - ni de ne pas être le cocu qui aura parier contre le vélo.

Je n'ai que des images, pour dire de quoi ça parle, mais pour finir, je veux utiliser un langage plus sociable : je cherche vraiment à lire des poèmes en rupture - ou en glissement (oh m... ) - avec ce qui pouvait déjà être fait "hier", et j'entends par là à peu près tout ce qui peut s'écrire, la quête porte bien sur la forme donnée à ces écrits, sur le plein sens de ce terme de "liberté" qui ne peut se porter que contre les chaines du passé.



Contribution du : 07/09/2013 06:57
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Re : Syndrome Post Traumatique
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Matanuska a reçu une nouvelle visite ! Merci beaucoup sauvage.

Je ne sais que faire de plus contre cette perplexité à part remonter ce sujet, qui couvre d'autres poèmes que je reliais à celui qui vient d'être lu.

Je ne me suis pas relu exhaustivement ce soir mais en gros, il n'y a pas de compréhension à rechercher, de sens profond à déceler, ce n'est pas une énigme, c'est un poème.

Qu'il soit à nouveau lu sept ans après sa parution quand même, ce n'est pas si courant, ça me fait sacrement plaisir !

Contribution du : 11/02/2020 23:39
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