Les Évaluations de Anje

Les évaluations de Anje

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Bien	Lebarde : La colère
	La colère... Un sonnet suffit-il à ce thème ? C'est audacieux me suis-je dit. A moins qu'il me fasse entendre des éclats de voix, voir des coups de poing sur un mur, des envolées de bras, des éclairs dans le regard, une agitation aussi excessive qu'irrépressible, la raison sortie de ses gonds, les remous de l'âme... Mais le poète a fait le choix... (3/2/2022)
Beaucoup	GiL : Doppelgänger
	Un sonnet sur deux rimes, 6 en être, 8 en ger (plus le titre) a de quoi surprendre. C'est ce qui m'est arrivé en première lecture. Franchement, j'ai trouvé la multiplication de ces é quelque peu soporifique, peu chantante à l'oreille. Puis je me suis laissé emporter dans le voyage de cet autre, cette part de soi-même partie je ne sais où mais qu... (24/1/2022)
Passionnément	Cristale : L
	Je vois ici un dix-septain en ABBA/CDC/DCD/CDC/BAAB en me demandant si l'agencement de la dernière strophe est correct. L'auteur-e apportera sans doute une excellente réponse à ce questionnement. Celà reste un poème en forme de miroir qui épouse le propos et amène un dernier quatrain plein d'émotion. Pour moi le plus fort. On a tous du X et ... (17/1/2022)
Beaucoup	Lebarde : Sixième sens
	Le sixième sens. Un sens irrégulier que la science ne reconnaît pas, pour un sonnet irrégulier aussi mais qu'Oniris admet. Des vers en tout cas, tournés dans le bon sens. Six fois merci Lebarde pour cette belle série. (15/1/2022)
Beaucoup	Myo : Entre deux dalles grises
	Classique. Un dernier vers qui éclate, surprenant, magnifique. C'est lui qui m'appelle. Je n'ai pas bien compris "jamais je ne saurai la couleur du béton". L'auteur-e en expliquera sans doute le sens qui m'échappe ca je ne vois pas du tout d'où vient ce béton entre les dalles grises. Un mal pernicieux vit flétrir. J'aurai plutôt lu vint f... (4/1/2022)
Beaucoup	Miguel : Que Dieu
	Pas sûr que le non-respect de l'alternance féminin/masculin d'une strophe à l'autre puisse permettre à ce joli poème de garder sa place dans le tiroir classique. Tout ailleurs pourtant, il me semble que la prosodie est parfaitement appliquée. Et j'aime le rythme qu'offre la clausule de huit syllabes après trois alexandrins. Sur le fond, le... (4/1/2022)
Bien	Vincendix : Un ami s’en est allé !
	Néo-classique. La parole, très souvent, libère. Encore faut-il trouver l'oreille attentive, se laisser aller aussi. Ce n'est pas un chemin facile. Comme il n'est pas facile de percer une cuirasse pour l'aider à s'ouvrir. Sur le malheur ensuite, s'amoncellent les si, terreau des regrets. J'aime bien le fond de ce poème. Sur la forme, j'a... (30/11/2021)
Bien	Robot : D'infortune en galère
	Classique. Ce sonnet bien écrit est agréable à la lecture et le fond parfaitement souligné par les deux derniers vers. L'hiver, les miséreux ne meurent pas de froid : de saisons en saisons, ils crèvent de misère. Le choix des mots appartient évidemment à l'auteur et si je les trouve dans l'ensemble simples et bien choisis, j'accroche un pe... (11/11/2021)
Beaucoup	Myo : La culture du doute
	"Aplomb et force"... Dans le doute, je me suis abstenu de commenter, surtout que ce sujet a déjà alimenté de beaux débats. Desquels je n'ai pas vraiment retenu de certitude. Pardon aux débatteurs. Hormis cette broutille, aucun doute sur la forme, elle est excellente. Sur le fond, mon coeur balance. P'têt ben qu'oui, p'têt ben qu'non. J'hés... (11/11/2021)
Beaucoup	Lebarde : Entendre
	Un bien joli poème que ce sonnet. Il commence par des bruits qui peuvent sembler banals mais qui tintent pourtant bien. Les cloches du dimanche, le croassement des corbeaux. Bien sûr que l'on connaît le fracassement de la tempête sur les récifs, l'épanchement d'une flûte ou la douceur d'un violon. Mais ici, ils résonnent différemment comme cette... (9/11/2021)

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