Lorsque je doute sur la pérennité de l'Amour, je m'exile sur Amexin, métaphore de la planète intérieure, de l'éthique personnelle affranchie des morales humaines.
Il s'agit d'un poème d'amour à un amant jamais connu où je tente de retracer les étapes du délire amoureux, du fantasme érotique à la douleur de ne pas être aimée en passant par la réinvention de l'autre à l'aune de son propre désir.
"Certain renard gascon, d'autres disent normand, Mourant presque de faim, vit au haut d'une treille Des raisins mûrs apparemment, Et couverts d'une peau vermeille."
Pulvérisons nos ailes, suçons nos moelles ! Profitons de nous-mêmes et larguons les grand-voiles ; prendre le large de nos idées pour, en rêve, se suicider.