De quoi est faite la réalité d'un souvenir ? De ce qu'il nous a transmis au moment de son vécu ou de l'ignorance qu'alors il construisait nos vies ?
De quoi est fait l'illusoire ? De l'oubli volontaire de notre vie "ordinaire" ou de nos regrets de l'avoir acceptée ?

Les pleurs d'Orphée...

Un tableau d'hier que l'on ne souhaite pas d'actualité...

Peur du noir ?

Pour "tenir" dans la vie, il faut contourner, voler parfois, friponner, et autres synonymes d'une dispersion thérapeutique...

Délivrance.

Contemplation songeuse du soleil couchant et de la nuit naissante, d'un paysage de montagnes et de forêts automnales.
Le poète entre en communion avec la nature immense mais marquée par le passage du temps, et éprouve un sentiment, éphémère, de plénitude.

Mais où sont les neiges d'antan !

La plume est un pinceau, et le poète, un peintre fasciné par la recherche illusoire de son portrait parfait mais impossible.

Romance sur un ton désuet...

À celle qui est morte sans que je ne lui aie fait l’amour interdit,
À l’écrivain Georges Bataille pour son livre « Ma mère ».

J'aime lire ce poème sur la « Chanson de l'adieu » de Frédéric Chopin, « Tristesse », et plus particulièrement la version « Trista di Chopin » par le groupe Teresa qui me l'a inspiré.

La nature et l'humain, ressemblances ou assemblances ?...

La douleur d'une mère, jusqu'à la déraison.

Prison d’État / Maison Centrale de 1804 à 1963.
Sur les murs de Fontevraud, un prisonnier a gravé son image portant melon.

On ne se préoccupe pas suffisamment de cette forme de jalousie...

Du rêve au réel...

Je n’ai pas plus d’ambitions que de désirs.
Être poète n’est pas une ambition pour moi.
C’est ma façon d’être tout seul.

Le gardeur de troupeaux (1914) – [Alberto Caeiro]
Fernando Pessoa

À l'âge des bilans... quelle perception a-t-on des années écoulées, et quel destin nous reste-t-il ?

Toute fin de rêve.

Quel père n'a pas, un jour, perdu sa fille... au moins un petit peu ?