Texte dédiée à ma mère aujourd'hui disparue.

Page blanche, encre invisible...

Il en va de la guerre de 14/18 comme de celle qui l'a suivie, aboutissant à un vaste champ de ruine européen dans lequel certains hommes qui la composaient en sont venus à tenter de mettre en pratique la solution d'extermination finale.
Et il aura fallu la création de la bombe atomique pour tenter de convaincre certains de renoncer à leur idée guerrière grâce à une dissuasion qui est le stade ultime de la folie...

Humble cantique de liberté rythmé par le cri du monde :
RA (Soleil) MA (Lune) DA (Terre) SA (Totalité).

Traverse le passage secret qui va de l'ombre à la lumière...

À quoi pensent les hommes ! Tous ou certains d'entre eux ? Moi, j'ai une idée, et vous ?

Une fin de jour, une fin de vie, et cette nappe qui flotte sur le marais comme danse ma mélancolie...

« La mort d'une mère est le premier chagrin qu'on pleure sans elle. »
John Petit-Senn

Esprit libre...

Autant que possible.

Le pianiste fausse une note...

Hymne pour une vie ardente.

À la mémoire de mon père, parti combattre à dix-sept ans. J'imagine...

Guerre et paix...

Toussaint 18.

« Mourir le dernier jour de la guerre, c’est mourir deux fois. »
(Commandant Charles de Menditte)

À mon grand-père, que je n'ai pas connu.