« Chacun, de sa larme secrète, arrose une fleur connue de lui seul. »
Salah Stétié

Juste un instant d'espoir que la nuit assombrit.

Mars à Paris. Une promenade à deux sur le pont Alexandre III.

Briseur de glace, ça se règle un climat ?

J'aurais voulu vous dire tant de choses…

J'aurais voulu vous dire le cinéma et l’enfant,
le mohair du pull,
la comptine et le chant funèbre,
le souvenir et l'oubli, l'âpreté des choses…
vous dire un peu l'obscur et l'éclat.

Mais je n'ai pas trouvé.

Alors, simplement,
je vous confie ma Céline et ses deux nuits…

Identité et vulnérabilité,
Sensations et émotions profondes,
Nature et saisonnalité,
Relations familiales et absence maternelle.

Trouver le sommeil, briser l'obscurité en attendant que l'abandon des sens nous transporte.

Rêveries autour d'un T.

Pas à pas dans l'étourdissement infime…

Un poème pour le printemps.

D'une fille parvenue.

Souvenir d'un amour.

Février et les autres…

Rien de traditionnel ou de romantique ici, simplement une volonté de s'accorder avec le temps présent pour pallier les injustices passées.

Ce qui arrive lorsque le temps s'allonge et que le cœur fait ses ronds dans de l'eau transcendée…

Une enfant avait dit : « Je me sens seule de toi. »
J'aurais pu voler la formule et l'inscrire en haut de ces lignes.
Mais je suis encore trop adulte.
Alors je dis que j'écris pour adoucir une apocalypse…
Mais je travaille à me faire enfant.

Un poème en vers libres.

El Paso est une ville existante dont je ne sais pas grand-chose excepté qu'elle se situe au Texas, à la frontière avec le Mexique. Le texte est donc un pur produit d'imagination et n'a rien d'une description réaliste ; c'est un El Paso onirique (dans un monde parallèle ?) créé de toutes pièces.